WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC de 1976 à  2010.

( Télécharger le fichier original )
par Rodriguez BAHATI
Université catholique du Congo - Licence en économie et développement (finances) 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion du troisième Chapitre

Dans ce chapitre nous venons d'analyser l'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en République Démocratique du Congo de 1998 à 2010.

Pour bien mener notre analyse nous avons subdivisé ce chapitre en trois sections : la première nous avons tenté d'analyser la croissance économique et la politique monétaire, à cet effet nous avons mis accent sur l'évolution de la croissance économique durant les années de notre étude et l'évolution de la politique monétaire à travers les objectifs à savoir : les objectifs opératoires, intermédiaires et finaux. La deuxième section est consacrée sur l'analyse économétrie de la contribution de la politique monétaire à la croissance économique, nous avons retenu trois variables de la politique monétaire notamment : l'inflation, la masse monétaire et le taux de change pour l'explication de la croissance économique et après l'estimation nous avons retenu l'inflation comme variable pertinente pour l'explication de la croissance économique pour le contexte de la République Démocratique du Congo. La troisième section nous avons tenté d'émettre les suggestions et perspectives d'avenir pour la matière monétaire.

88

CONCLUSION GENERALE

Nous voici donc au terme de notre étude qui s'était assignée comme objectif de percevoir l'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en République Démocratique du Congo de 1998 à 2010 sur les différents objectifs de la Banque Centrale du Congo, à savoir : l'objectif opératoire, l'objectif intermédiaire et l'objectif final.

Nous sommes partis d'un constat selon laquelle la politique monétaire à travers ces objectifs a eu une incidence sur la croissance économique dans l'ensemble du pays au moment où le pays vient de traverser une grande période de conflit armé dans certaines provinces.

C'est ainsi pour mener à bon port notre étude, nous avons eu à recourir à certaines méthodes et techniques, parmi lesquelles nous avons eu pour méthodes : la méthode historico comparative, la méthode systémique et la méthode démonstrative ou économétrique ; et pour les techniques nous avons eu : la technique documentaire, la technique d'interview libre et enfin la technique d'observation.

En effet, l'approche économétrique a été privilégiée pour mettre en évidence l'existence et l'ampleur de la politique monétaire, et de déterminer le niveau à partir de la variation des instruments de la politique monétaire sur certaines variables macroéconomiques. Et face aux résultat obtenus nous dirons que les taux d'intérêt directeurs ne constituent pas une priorité marquante en RDC pour stabiliser le prix sur le marché de biens et services d'autant plus que le recours à l'émission incontrôlée de la monnaie constituait un point culminant du financement de déficit budgétaire pendant plus d'une décennie et demie, ainsi que la croissance du secteur informel dans l'espace économique national constitue également un choc négatif dans la croissance économique et la stabilisation des prix.

En outre, la dollarisation de l'espace monétaire engendre une dépréciation des devises nationales, tous ces facteurs rendent la politique de reforme monétaire en RDC moins influente sur les agrégats économies du pays.

89

Durant toutes les années en étude, le système financier et bancaire Congolais était fragile, qui encourageant davantage les opérateurs économiques congolais à se prémunir contre les risques de dépôt bancaire pour garder en eux-mêmes leur capital. De cela, une carence de liquidité pour appliquer la politique monétaire.

Pour autant que, « le système financier congolais fragile n'était pas prêt à recevoir des dettes de la Banque Centrale, en grandie partie suite aux non remboursements, donc le mécanisme de transmission de la politique monétaire est basique, affaiblissant l'efficacité de la politique monétaire pour contrôler la relance de l'activité économique et la stabilité de l'inflation »49

En tout état de cause, les autorités politiques et monétaires essentiellement la Banque Centrale devrait :

- Adopter des mesures idoines (correctives) pour le caractère « hors banque » du secteur bancaire dominant en RDC afin que toute politique monétaire envisagée par les autorités monétaires et la Banque Centrale habilitée ; ait des effets pertinents sur la stabilité des prix et l'activité économique ;

- Mettre l'indépendance de la Banque Centrale en cause afin de limiter les droits du gouvernement de financer son déficit par la création monétaire et que le gouvernement ait des instruments financiers pour financer son déficit donc une gestion orthodoxe des Finances publiques, et cela la force à avoir un excédent dans la balance primaire pour compenser ses déficits du service de la dette afin que la politique monétaire soit garantie à court comme à long terme ;

- A la Banque Centrale à fourni non seulement en termes des quantités mais aussi en termes de qualité des crédits donc des crédits qui visent aux secteurs porteurs de la croissance et qui secrètent de la valeur ajoutée substantielle, notamment des crédits agricoles. Car l'accès au crédit et aux autres services financiers est un facteur déterminant pour l'amélioration des conditions de vie des populations qui tirent l'essentiel de leur

49 KABUYA KALALA et TSHIUNZA M. Op. Cit., p.56

90

subsistance du secteur agricole. Les lignes de crédit ont ainsi été un instrument majeur de la politique monétaire de toute les Banques pour le développement socio-économique des pays émergents.

En fin, il convient de dire que le gouvernement ne devrait plus se livrer à la prise des décisions aussi fondamentales sans réunir toutes les conditions nécessaires pour leurs bonnes réalisations, l'économie n'est pas un jeu de hasard auquel l'on ne connaît pas les résultats de son choix. Nous exhortons donc le gouvernement dont la nécessité de mettre sur pied une politique monétaire efficace qui puisse tenir compte des réalités économiques.

Nous terminons donc en disant que nous n'avons pas la prétention d'avoir cerné tous les contours de la politique monétaire de son incidence sur la croissance économique en République Démocratique du Congo de 1998 à 2010. Nous laissons donc ouvert cette modeste oeuvre à des remarques et dignes corrections que peuvent apporter les différents lecteurs.

91

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway