WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  l'étude du comportement agronomique de 27 nouvelles variétés de blé dur en vue de leur inscription au catalogue officiel national.

( Télécharger le fichier original )
par Yasmine ; Amina LOUNES; GUERFI
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie - Diplôme d'ingénieur d'état en agronomie 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III- Critères de sélection :

Un critère de sélection est défini comme « la marque à laquelle on reconnaît une chose parmi d'autre»: il doit permettre de choisir, parmi un grand nombre d'individus, ceux qui correspondent aux objectifs agronomiques ou de qualité définis au départ (Monneuveux et This, 1997).

L'aptitude d'un cultivar à être raisonnablement performant dans un environnement, où diverses contraintes de production (stress de sécheresse, de froid, de chaleur...) sont combinées les unes aux autres, influant sur la stabilité du rendement, est un caractère important pour l'aboutissement à de nouvelles variétés. Ces dernières doivent être améliorées, tant sur le plan agronomique (productivité, adéquation au milieu : physique et biologique) que qualitatif pour une meilleure adéquation à la demande de l'industriel (Vespa, 1984).

En Algérie et dans les zones soumises à une forte variabilité climatique, l'amélioration de la tolérance aux stress reste un objectif de sélection prioritaire.

L`amélioration de rendement et de la qualité du blé dur passe par la création variétale et le choix de critères fiables pour l'identification de mécanismes d'adaptation aux contraintes environnementales.

III-1- Sélection au niveau agronomique :

III-1-1-La productivité 

La productivité est définie comme le rendement maximal que pourrait atteindre un génotype placé dans un milieu optimal, duquel serait absent tout facteur pouvant limiter l'expression du rendement (Monneuveux et This, 1997). Ainsi, pour obtenir un bon rendement, on accumule dans une même plante des gènes favorables, lui permettant de mieux utiliser les ressources du milieu (Zahour, 1992). La productivité est conditionnée par le tallage (nombre d'épis/m2), la fertilité de l'épi (nombre de grains/épi) et le poids du grain.

L'objectif le plus communément déclaré pour les programmes d'amélioration des plantes, est la combinaison du potentiel du rendement avec la tolérance aux stress. Celle-ci est définie par la différence du rendement qui existe entre les conditions favorables et les conditions de stress, la productivité moyenne étant le rendement moyen des deux situations (stress ou non stress).

(Monneveux et This ,1996) mentionnent que l'amélioration génétique de la tolérance à la sécheresse d'une espèce cultivée passe par une sélection pour des caractères liés au rendement en conditions de stress. Ceci vu l'inefficacité de la sélection directe pour le rendement en grain (Benmahammed et al. ,2005).

Dans ce sens la sélection pour la tolérance au stress est définie comme la capacité génotypique à maintenir un haut rendement en grains quel que soit les conditions de croissance prévalentes. C'est le concept de la stabilité du rendement (Cattivelli et al. ,2002).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo