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étude d'une migration de Sybase vers PostgreSQL


par Virginie Quesnay
IUP Génie des systèmes industriels - ANNECY - Master 2004
  

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4.2 L'approche "empirique"

L'approche empirique, contrairement à l'approche systématique, se base sur le document ou l'ensemble de documents qui doivent être traduits et non sur un ensemble de documents de référence.

Cette démarche passe tout d'abord par la traduction "manuelle" de parties du document pour déterminer les règles de traduction.

On traduit ainsi des parties dont le lexique, la sémantique et la syntaxe sont différents jusqu'à obtenir des règles permettant de traiter l'ensemble du document. Une fois ces règles écrites, il est alors possible de les appliquer au document afin d'en obtenir une traduction complète.

1Pour les langages naturels, on peut par exemple citer le français, l'espagnol et l'italien qui sont des langues latines. Pour l'informatique, on peut citer le C++ et la java qui ont des origines dans le C ou Sybase et MS-SQL qui sont partis tous les deux d'une ancienne version de Sybase

Les approches possibles

 
 

FIG. 4.2 - Utilisation d'une méthode empirique pour la traduction de textes

Ici, cette approche peut être assimilée à un approche montante (également appelée 'bottom-up') car on part de "problèmes spécifiques" à un document jusqu'à obtenir un traducteur par agrégation de ces problèmes.

Si on possède suffisamment de documents différents et qu'ils couvrent tous les cas existants, on peut, par empirisme, obtenir un traducteur aussi complet que celui qu'on obtiendrait par une approche systématique mais cela nécessiterait une quantité de travail bien supérieure.

De plus, la complexité non linéaire de cette approche est un problème car chaque "cas particulier" résolu risque de rentrer en conflit avec les cas résolus précédemment ce qui implique que plus le nombre de règles de traduction augmente, plus le nombre de contradictions possibles augmente.

En fait, cette approche n'est rapide à mettre en place que si on a un nombre limité de "problèmes" de traduction et que l'on veut obtenir un traducteur pour un faible nombre de documents (ou si ces documents utilisent exactement les mêmes règles de traduction).

Cependant, cette démarche est limitée par le fait que l'écriture des règles passe par une phase de traduction manuelle. Si on doit traduire des documents très différents ou si les schémas linguistiques ne se trouvent pas assez souvent répétés, l'ensemble du travail de traduction sera finalement réalisé manuellement. Par exemple, si on se trouve dans le cas d'un document trop court, chaque élément traduit manuellement créera une nouvelle règle mais celle-ci ne sera utilisée que pour cet élément.

Comme les approches de type bottom-up ont une relation très forte avec l'existant, elles sont beaucoup plus adaptées dans le cas où on ne veut pas faire un outil généraliste mais spécifique à une situation. L'approche empirique sera donc réservée à la

Les approches possibles

 
 
 
 

résolution de problèmes ponctuels et à une traduction unidirectionelle (car les problèmes liés à la traduction ne sont pas forcément bijectifs).

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