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La distribution d'articles de sport et de loisirs en France évolutions, constats et tendances


par Guillaume MARHEUX
Esc Wesford -   2004
  

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Conclusion

Le marché Français du sport et des loisirs est estimé aujourd'hui à 8,3 milliards d'euros (source F.P.S). En moyenne un habitant Français dépense 133 euros par an pour des biens de consommations << sportifs >>. Dans ce secteur économique en fort développement et aux frontières floues, car le sport est lui-même difficile à définir, des acteurs jouent leurs rôles au sein de la filière industrielle. Les producteurs, fabricants et distributeurs d'articles de sport et des loisirs travaillent pour satisfaire des consommateurs de plus en plus experts, exigeants et volatils. Dans ce contexte et le marché n'étant pas extensible indéfiniment, la concurrence est rude. Les parts de marché sont difficiles à prendre.

Aujourd'hui les grandes surfaces spécialisées et notamment les commerces intégrés, dominent la distribution << sportive >>, au détriment des distributeurs indépendants. Ces mêmes indépendants, qui il y a 35 ans détenait presque la totalité du marché. La distribution de masse a répondu à la consommation de masse.

En plus de cette concurrence directe, on observe que les territoires et les rôles respectifs des distributeurs et des fabricants sont remis en cause. Entre producteurs et distributeurs, la compétition verticale s'est affirmée. Effectivement, depuis une dizaine d'années, on assiste à un glissement sensible du rôle des distributeurs d'articles de sport vers celui de fabricants.

Décathlon avec Quechua et Intersport avec Mac Kinley, exemples parmi d'autres, ont choisi de fabriquer leurs propres produits pour maîtriser toutes les étapes de la filière, de la fabrication jusqu'à la distribution. De leurs cotés, les industriels ont voulu s'autonomiser, en créant leurs propres boutiques mono marque et en utilisant Internet pour vendre directement leurs produits aux consommateurs sans passer par un intermédiaire (le distributeur). Ces marques de fabricants se sentent un peu à l'étroit dans la distribution traditionnelle et ne bénéficient pas d'une visibilité suffisante à coté de toutes les autres marques y compris des marques de distributeurs qui tirent les prix vers le bas. Les industriels veulent valoriser leurs marques et leurs produits aux positionnements techniques et chers, tandis que certains distributeurs- fabricants préfèrent valoriser leurs marques propres: ce qui est légitime.

Face à cette situation, parfois déséquilibrée et concurrentielle, producteurs et distributeurs cherchent à instaurer de nouveaux types de relations qui sans ignorer le conflit, s'efforcent de promouvoir des stratégies de coopération mutuellement profitables. On parle de << coopération >> dans les domaines, de la gestion des approvisionnements, de la communication et du marketing pour au final satisfaire le consommateur.

La filière production - distribution - consommation s'est profondément modifiée au cours des deux dernières décennies. De nouveaux modes d'organisation des relations et des identités des acteurs du marché sont en cours de gestation.

Les marques techniques doivent pour ma part, rechercher d'autres lieux ou moyens pour vendre leurs produits que par le biais de la distribution de masse que sont les grandes surfaces spécialisées. Il est vrai qu'actuellement ces enseignes sont incontournables de part leurs dominations sur le marché, elles réalisent 62% du chiffre d'affaires total du marché du sport et des loisirs. Mais l'image de Décathlon reste basée sur la pratique de loisirs et sur une clientèle familiale à la recherche du meilleur prix. Les produits techniques ne collent pas avec cette image et il y a pour moi une incohérence de positionnement.

Avec les ouvertures de magasins mono marque (Lafuma) ou (Quechua) le positionnement serait beaucoup plus précis. La généralisation de la vente sur Internet offrirait

aux fabricants, la possibilité de mettre en avant leurs produits phares et de vendre sans intermédiaires et aux distributeurs de diversifier leur activité (notamment pour les indépendants spécialisés sur des produits de niches). Le consommateur n'aurait plus besoin de se déplacer pour acheter. Il aurait, par l'intermédiaire des sites un choix important d'articles. De plus avec les comparateurs de prix et les informations techniques sur les produits il sera guidé et pourra ainsi faire plus facilement ses choix.

On constate que les achats sur le web tous secteurs confondus sont en croissance, on peut donc prévoir les mêmes perspectives pour le marché du sport. Mais la vente d'articles de sport et de loisirs sur Internet lève des interrogations et de multiples freins sont encore présents. On peut se persuader qu'en marge du e-commerce, de nouveaux concepts marchands vont voir le jour pour innover sur un marché qui stagne et où la concurrence directe et indirecte est forte

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle