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Production de domaines recombinants PRODH en vue de l'analyse structurale & Caractérisation de la région 51-160 de la protéine KIN17 humaine par RMN et Modélisation Moléculaire

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par Ludovic Carlier
Université de Rouen - Doctorat de biologie structurale 2006
  

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1.2) Stratégie de construction des vecteurs d'expression

La production de protéines en fusion avec de multiples partenaires nécessite la réalisation de nombreux plasmides. Aussi, il est indispensable de recourir à une méthodologie permettant de minimiser l'effort de clonage. Dans cette optique, l'utilisation d'un système de clonage par recombinaison homologue a été choisie : il s'agit de la technologie Gateway. La stratégie consiste dans un premier temps à cloner le gène d'intérêt à partir d'amplicons de PCR dans un plasmide appelé vecteur d'entrée (Figure 4.1). Le système Gateway permet alors, à partir de ce seul plasmide, d'obtenir in vitro et en parallèle, une multitude de vecteurs d'expression portants chacun le gène d'intérêt et un partenaire de fusion différent. Tout l'intérêt de cette technique de recombinaison homologue repose sur la rapidité et l'efficacité

avec lesquelles sont construits les vecteurs d'expression.

produit de PCR

Vecteur

d'entrée

Fusion

MBP

Figure 4.1 : Stratégie de clonage par recombinaison homologue du programme 3PM.

1.3) Criblage des conditions d'expression en microplaques

Le programme 3PM doit permettre l'analyse de l'influence de conditions expérimentales sur l'expression et la solubilité de protéines de fusion recombinantes. Au vu

du nombre de conditions choisies, les techniques d'expression habituelles ne sont pas adaptées, et constituent un facteur limitant. Ainsi, à l'exception de l'analyse sur gel SDS- PAGE, toutes les étapes relatives au criblage des conditions d'expression, à savoir la transformation de E. coli, la culture d'expression, la lyse des bactéries, et la séparation des fractions soluble et insoluble, sont traitées sur microplaques 96 puits via l'utilisation de pipettes multicanaux. Outre le traitement plus facile d'échantillons en parallèle, l'utilisation

de microplaques 96 puits permet de diminuer les volumes de culture (250uL), de réactifs utilisés, et de rendre possible une automatisation partielle du processus.

1.3.1) Les partenaires de fusion

Sur la base de l'étude comparative récente des 7 partenaires décrits comme les plus efficaces (Hammarström et al., 2002), il a été décidé que les séquences protéiques de l'étiquette 6xHis et des six partenaires suivants seront systématiquement utilisées pour être fusionnées en N-terminal avec les protéines d'intérêt. Il s'agit de :

- GST (26 kDa) : glutathion-S-transférase de Schistosoma japonicum

- Gb1 (7,5 kDa) : domaine de liaison aux anticorps de la protéine G de Streptococcus

- ZZ (17 kDa) : double domaine de liaison aux anticorps de la protéine A de Staphylococcus

- MBP (43 kDa) : protéine de fixation au maltose de E. coli

- Trx (13 kDa) : thiorédoxine de E. coli

- NusA (55 kDa) : protéine de E. coli

1.3.2) Les souches bactériennes

Les souches d'expression utilisées dans le cadre du programme 3PM dérivent de la souche BL21 déficiente en protéases lon et ompT. Elles possèdent une copie chromosomique

du gène codant pour l'ARN polymérase T7 sous le contrôle d'un promoteur lac inductible par l'IPTG (désignation DE3). Elles sont destinées à la surexpression des plasmides d'expression dont la transcription est contrôlée par un promoteur de type T7 inductible par cette

polymérase. La production des protéines de fusion est testée dans les 3 souches suivantes :

· BL21 STAR (DE3) : cette souche possède un gène rne mutant qui code pour une

RNase E tronquée incapable de dégrader les ARNm, d'où une augmentation de stabilité de ces derniers.

· ROSETTA pLysS (DE3) : la souche Rosetta est désignée pour augmenter l'expression de protéines recombinantes d'origine eucaryote dont les gènes correspondant contiennent des codons rarement utilisés chez E. coli. Cette souche contient ainsi un plasmide fournissant les ARNt correspondant à 6 codons rares (AUA, AGG, AGA, CUA, CCC, GGA). La souche pLysS exprime le lysozyme T7, qui inhibe l'activité basale de l'ARN polymérase T7, optimisant de ce fait la régulation du niveau d'expression. La sélection spécifique de cette souche est possible en ajoutant du chloramphénicol dans les milieux de culture.

· C41 (DE3) : recommandée pour l'étude de protéines toxiques, cette souche comporte une ou plusieurs mutation(s) de gène(s) inconnue(s) conduisant à la surproduction de membranes.

1.3.3) Les températures d'expression

D'autres paramètres, comme la température de la culture d'expression, peuvent influencer et améliorer la solubilité des protéines recombinantes. Ainsi, une diminution de la température conduit à une réduction des taux d'expression. La diminution de ces niveaux d'expression permet d'une part, de limiter les interactions hydrophobes intermoléculaires qui provoquent l'agrégation, et d'autre part, d'éviter de saturer les systèmes d'assistance au repliement formés par les protéines chaperonnes de E. coli. Pour des raisons pratiques, et afin

de limiter le nombre de conditions, il a été décidé de tester l'expression des protéines de

fusion aux 2 températures suivantes :

37°C et 20°C

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