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Production de domaines recombinants PRODH en vue de l'analyse structurale & Caractérisation de la région 51-160 de la protéine KIN17 humaine par RMN et Modélisation Moléculaire

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par Ludovic Carlier
Université de Rouen - Doctorat de biologie structurale 2006
  

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3) Conclusions

De manière générale, la deuxième phase de production et purification du processus d'expression du programme 3PM n'a pas permis de valider les meilleures conditions issues

du criblage en microplaques.

En ce qui concerne les domaines PROcatal et PROinser, bien que la transposition à grande échelle soit favorable, la tendance à l'agrégation constatée de ces 2 domaines a considérablement compliqué leur purification. De plus, malgré la réussite de la coupure enzymatique en solution par la protéase TEV, nous n'avons pas été en mesure de les séparer

de leur partenaire de fusion. Ces résultats mettent ainsi en évidence le rôle complexe et ambigu du partenaire de fusion qui semble, dans certains cas, capable d'augmenter la solubilité générale d'une protéine en fusion, sans pour autant favoriser son repliement natif et stable, et par conséquent, indépendant. De manière intéressante, les profils de stabilité et de purification de ces 2 domaines, de taille très différente, sont tout à fait identiques. Ceci laisse supposer que l'instabilité du domaine catalytique (PROcatal) pourrait être due à la présence

de l'insertion (PROinser) dans sa région N-terminale.

Le caractère toxique du domaine PROter, révélé à l'issu du criblage en microplaques,

a été confirmé lors de la production à grande échelle : le vecteur d'expression PROter en fusion avec NusA induit d'une part, une expression très faible de protéine soluble et d'autre part, une diminution de la vitesse de croissance bactérienne. De plus, l'analyse de cette expression fait apparaître une protéolyse partielle de la protéine de fusion. Au vu de ces résultats, la production de ce domaine n'est donc pas adaptée chez l'organisme E. coli.

Dans le cas de la protéine entière, la stratégie d'expression du domaine PROentier en fusion avec le partenaire MBP est à première vue une réussite. Les différentes étapes de purification de la protéine de fusion, de clivage par la TEV, et de séparation du partenaire, ont globalement rempli leur objectif. Le seul désagrément se situe au niveau de la transposition à grande échelle qui, conduisant à une expression très faible de protéine, constitue un véritable obstacle dans le cas d'une étude structurale.

4) Matériels et Méthodes

4.1) Production à grande échelle et extraction des protéines

4.1.1) Production à grande échelle

La production à grand volume est réalisée en culture de 300 mL dans un erlenmeyer

de 3L, ou en fernbach de 1 L, à partir des meilleures conditions définies à l'issue du criblage. Pour chaque construction, 50 uL de bactéries thermocompétentes Rosetta pLysS sont préalablement transformées par 20 ng de vecteur d'expression par choc thermique à 42°C pendant 45 secondes. Le produit de transformation est ensuite mélangé avec 200 uL de SOC, incubé 1 heure à 37°C, puis étalé sur boîte LB/agar contenant 100 ug/mL d'ampicilline et

35 ug/mL de chloramphénicol. Après une nuit d'incubation à 37°C, une préculture de 30 mL contenant les mêmes concentrations d'antibiotiques est inoculée avec plusieurs colonies, puis placée sous une agitation de 250 rpm à 37°C. Les cultures de bactéries Rosetta contenant les 2 antibiotiques sont ensemencées avec un volume de préculture de manière à obtenir une DO600 initiale de 0.05, puis incubées à 37°C sous une agitation de 250 rpm. Après induction avec

1 mM d'IPTG lorsque la DO600 atteint 1.2, les cultures sont placées à 20°C pendant 14 heures sous une agitation de 250 rpm. A l'issu de ce délai, la croissance bactérienne est stoppée par centrifugation à 2830xg pendant 20 minutes et à 4°C.

4.1.2) Lyse des bactéries et séparation des fractions soluble et insoluble

Les culots bactériens sont congelés dans l'azote liquide, repris au 1/20e dans un tampon de lyse (100 mM de Tris-HCl pH 8.0, 150 mM de NaCl, 5 % de glycérol, 1 uM de phosphoramidon, et 1 mM de PMSF), puis cassés à la presse d'Eaton (technique de lyse mécanique par application d'une pression de 6 tonnes sur des cellules congelées à -80°C, dirigées vers un orifice de petit diamètre). 0.5 U/mL de benzonase et 10 mM de MgCl2 sont ajoutés au broyat. Après une incubation de 15 minutes à 30°C, une centrifugation à 40000xg pendant 30 minutes à 4°C permet de séparer les fractions soluble et insoluble. Le culot est repris dans le même volume que le surnageant avec du SDS 2%. Les protocoles d'analyse SDS-PAGE et Western-blot sont identiques à ceux présentés dans la partie Matériels et Méthodes du chapitre 2 (cf. § 4.2.3).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand