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Le terrorisme,les causes et les remèdes

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par Mahmoud EL KHADIR
Université Mohammed I - Faculté de Droit - Licence 2005
  

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Section 2 : la politique étrangère des Etats-Unis

Au lendemain des événements du 11 septembre 2001, la Maison Blanche a choisi « la lutte contre le terrorisme » comme étant le principe majeur de sa politique étrangère... tout en oubliant que cette politique est accusée d'être la cause principale du terrorisme.

Un simple regard - depuis la fin de la deuxième guerre jusqu'à nos jours - conduit à constater la réalité de cette politique totalement agressive.

Les Etats-Unis, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, sont les leaders par excellence du monde dit « libre ». Ce sont eux qui accordent la confiance ou la retirent, donnent leur aval ou le refusent à telle ou telle alliance, telle organisation internationale, quelques que soient les parties contractantes. Leurs services de renseignements ont participé, toujours au non du sacro saint principe de la « sécurité nationale américaine », au renversement de régimes réformateurs et démocratiques issus du suffrage universel au Guatemala, en République dominicaine, au Brésil, au Chili, en Grèce, en Indonésie, en Bolivie, en Haïti. Ces mêmes services américains ont contribué à des actions de déstabilisation, contre des gouvernements légitimes à Cuba, en Angola, au Mozambique , en Ethiopie , au Cambodge, au Timor Oriental , au Liban , au Pérou , Congo démocratique (ex- Zaïre) , au Yémen du sud , aux Iles Fidji...Parallèlement, les Etats-Unis ont, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mené des interventions militaires directes, terrestres ou aériennes, contre le Viêt-nam, le Laos, le Cambodge, le Liban, Grenade, Panama, la Libye, la Somalie, l'Irak. La liste est appelée, aujourd'hui encore, à s'allonger.

Ainsi, depuis la fin de la seconde guerre mondiale et jusqu'à la veille de la deuxième guerre du golfe, les Etats-Unis ont dépensé 2000 milliards de dollars pour entraîner, former et équiper des armées étrangères dans 80 pays avec comme conséquences, directes ou indirectes, l'organisation de soixante-quinze coups d'Etats et des dizaines de guerres civiles provoquant la mort de certaines de milliers de personnes ! En parallèle à ces investissements dans les industries de mort et de déstabilisation, les Etats-Unis se créent sans relâche des « ennemis », qu'ils diabolisent à l'extrême pour justifier leurs ingérences militaires, leurs invasions, les coups d'Etat qu'ils fomentent, les guerres civiles qu'ils déchaînent. Les exemples illustrant cette stratégie sont nombre et divers. Peu n'importe que le pays proclamé ennemi soit réformiste, démocrate, socialiste, communiste ou islamiste... il faut l'abattre ! (53(*))

Il n'est pas sans intérêt de rappeler ce sinistre bilan américain chaque fois que Washington adopte une attitude menaçante ou passe à l'action contre ses ennemis désignés sans se soucier de la légalité internationale. Au coeur de ce bilan, la relation américain - israélienne occupe une place de choix. Elle est fondée sur une alliance stratégique en vertu de la quelle les deux parties se montrent solidaire pour le meilleur, et surtout le pire. On ne saurait en dire autant des amis arabes se Washington qui son loin, très loin, d'être traités sur le même pied d'égalité. Plutôt que d'alliance, il conviendrait de parler, en la matière, de relations de vassalité, de protectorat.

Grosso modo, quelle que soit l'administration en place, démocrate ou républicaine, le locataire de la maison blanche poursuit la même politique étrangère :

* politique de « deux poids deux mesures » (parag.1)

* politique de guerre et d'arrogance (parag.2)

Paragraphe 1) : la politique de « deux poids, deux mesures »

Cette politique est, entièrement, illustrée dans le conflit historique du Proche-Orient (A) mais, aussi en ce qui concerne la possession la technologie nucléaire (B)

A) le conflit arabo-israélien :

Les américains sont - depuis cinquante sept ans ! - l'allié fidèle d'Israél...sans eux ce pays ne serait pas ce qu'il est et ne pourrait pas faire ce qu'il fait.

Ainsi, le monde entier est venu à accepter l'idée que les américaines sont « l'arbitre » tout désigné, presque naturel, du conflit entre Israél et les palestiniens. Au lieu d'assumer cet arbitrage avec équité et justice « l'arbitre » américain manifeste son soutien au premier ministre d'Israél qu'il soit de droite ou de gauche, et quelle que soit sa politique. Celui en exercice a beau se rendre coupable des exactions les plus horribles, et qui hérissent tous les défenseurs des droits de l'Homme, Bush et ses conseillés n'ont pou lui que mots aimables et sourires complices. Eux -mêmes, refusent de serrer la main de la figure emblématique des palestiniens tant qu'il n'ont pas empêché -au besoin par la force- leur peuple de se révolter contre ceux qui le colonisent et le piétinent... ! (54(*))

Par ailleurs, les Etats-Unis fournissent aux israéliens - qui pratiquent un terrorisme d'Etat contre le peuple palestinien - plusieurs formes d'aides !

a- l'aide américain à Israél :

L'aide américain accordé à Israél se porte avant tout sur le domaine militaire, qui représente la plus grande part-en général les deux tiers du soutien total. Si on pris l'année fiscale (américaine) 2003 comme référence cet aide a été de 2.1 milliards de dollars sur une aide totale de 2,8 milliards de dollars. (55(*))

Selon la loi d'attribution des aides (votée le 21 octobre 1998), les aides militaires devaient augmenter de 60 millions de dollars chaque année, pour augmente la sécurité d'Israél et de maintenir la qualité de sa défense quelque soit l'adversaire ! (56(*))

Outre l'aide militaire, l'aide économique directe a été de 600 millions de dollars (toujours en 2003) et de 60 millions de dollars pour l'aide à l'installation des immigrés ! (57(*))

Alors, comment ces aides sont utilisés dans les territoires occupés ?

Des rapports furent établis, faisant mention d'une enquête des Etats-Unis sur d'éventuels détournements de matériels militaires américains à des fins offensives dans les territoires palestiniens occupés, au cours de la deuxième Intifada, tout particulièrement d'hélicoptères Apache et cabra, ainsi que de chasseurs-bombardiers F-16 pour des opérations allant de l'exécution sommaire de dirigeants palestiniens à la destruction de locaux administratifs de l'autorité palestinienne. Ainsi, l'aide américain est servi, bel et bien, à créer des colonies juives dans ces territoires...les implantations dans les territoires occupés.

A tout cela, s'ajoute le veto américain au conseil, dit « de sécurité » pour sauver l'allié israélien de toute condamnation internationale, et l'encourager, par conséquent, de suivre ses agressions contre le peuple palestinien.

* (53)- Revue : Afrique-Asie, n° 140, mai 2001.pp.12- 18 voir aussi : Le courrier international n°540- 18 mars 2001. « Comment les néo-conservateurs pèsent sur la politique étrangère américaine » Patrick Jarreau

* (54)- Revue jeune Afrique/ l'intelligent n° 2150.op.cit.p.06

* (55)- L'aide américain à Israél. Miftah.17 mars 2004. in http// www.miftah.org

* (56)- Idem

* (57)- In: http//www. Saphirnet.Net/article-758.htm

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