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Impact d'un entrainement en musculation au niveau des membres supérieurs sur qualité de force explosive des membres inférieurs

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par Thibault Durand
Université Montpellier 1 - Master 2006
  

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4.2.2 La constant de temps, 'r

L'analyse de cette variable est un peu différente des autres. La constante de temps de la relation est directement liée a la vitesse maximale et correspond a la courbe de montée de vitesse (-f~~ure ~). Paradoxalement, deux athlètes qui ont la méme vitesse

maximale n'ont pas forcement la méme valeur de
·r. La figure suivante représente volontairement deux sujets ayant une vitesse maximale identique mais une accélération démesurément opposée, ce qui permet de mieux apprécier les valeurs de


·r.

R~~ure~. Exemple de courbes vitesse instantanée I temps, obtenues pour

un sprint de 40 metres modélisées par une fonction mono exponentielle au
moyen d'une régression non linéaire (courbe rouge pour le suiet 1
et bleue
pour le suiet 2)

Sur la figure ci-dessus a titre d'exemple, le sujet 1 a une meilleure accélération initiale (8,18 m.s-2) que le sujet 2 (2,81m.s-2), alors que leur vitesse maximale est la méme (9 m.s-1). Cet exemple illustre parfaitement le fait qu'un sujet ayant une accélération initiale importante ne peut avoir également une valeur de Tau élevée. De méme qu'il sera impossible pour nos sujets qui améliorent très significativement leur accélération initiale en situation expérimentale d'augmenter significativement Tau.

Donc le fait que les valeurs post situation expérimentale (1,26 #177; 0,06 s) n'augmentent pas de façon significative par rapport aux valeurs des pré-tests de cette méme situation (1,23 #177; 0,07 s), signifie qu'elles suivent la tendance imposée par l'accélération initiale, et donc corroborent l'hypothèse initiale. Ainsi, si l'accélération initiale augmente (ce qui est le cas) lors de la situation expérimentale, Tau ne peut dans le méme temps augmenter de manière significative (ce qui est également le cas).

4.2.3 Vitesse maximale

D'un point de vue général, la vitesse globale d'un individu se compose de 3 paramètres fondamentaux, qui sont la période de latence de la réaction motrice, la vitesse d'un mouvement isolé et la fréquence gestuelle (Hubiche et Pradet 1996). Le premier de ces facteurs correspond a la vitesse de réaction, et représente donc la capacité a réagir le plus vite possible au signal sonore ou visuel, dans notre étude, ce déterminant de la vitesse ne nous intéresse pas du fait que les athlètes décident euxmémes du moment de leur départ. Le second, qui est la faculté a exprimer une force maximale dans un laps de temps minimal et ce, lors de l'exécution d'un mouvement simple de manière acyclique, s'apparente a la phase d'accélération initiale précédemment analysée. Enfin le troisième paramètre représente la vélocité ou la capacité a réitérer le plus de fois possible un cycle gestuel identique dans une seule unité de temps (exigeant implicitement une parfaite coordination inter et intramusculaire), déterminant la montée en vitesse et indirectement la vitesse maximale. Bien qu'évoluant plus lors de la seconde phase de notre protocole (11,47 % contre 8,33 % lors de la première phase), la vitesse maximale est statistiquement très significativement (P^0,0 1) en hausse après chaque session de test. Il est clair que ce phénomène est principalement imputable aux 6 séances hebdomadaires basées uniquement sur le train inférieur, et ce, au cours de nos deux situations successives. De plus il faut bien prendre en compte que notre test se déroule sur une longueur de 40 mètres. L'expert va atteindre sa vitesse maximale a partir de 30 mètres (et la soutenir jusqu'à environ 70m) tandis que notre distance test est suffisante pour les non experts de notre étude. On peut alors considérer a leur niveau que cette vitesse n'évoluera plus positivement (Hubiche et Pradet 1996). De très nombreux paramètres peuvent venir expliquer cette augmentation lors des deux sessions de tests successives. Tout d'abord, d'un point de vue qualitatif, les 6 séances par semaines pendant 12 semaines ont peut permettre, non exhaustivement, les améliorations de

force et flexibilité du complexe muscle tendon, une meilleure contraction sous tendant les phénomènes de recrutement préférentiel des UMs II, d'amélioration de la fréquence de décharge et de la synchronisation de ces mémes UMs, ainsi qu'une diminution du ratio agonistes / antagonistes (Ross et al., 2001). Ces différents principes faisant suite a un entraInement au niveau des membres inférieurs tel que le notre ~~~~~~~ 3) permettent a l'athlète de restituer lors de la phase d'appui au sol

une plus grande force, et ce, que nous soyons dans les 2 ou 3 premiers appuis (influence maximum de la force absolue) ou sur une distance de cours plus importante d'avantage influencée par la force dynamique. L'amélioration des propriétés contractiles des différents systèmes musculo-squelettiques sont en grande partie responsable du gain de vitesse enregistré.

De plus la spécificité de l'entraInement en football, répétition de sprints, et autres inclusions d'exercices propres aux deux filières métaboliques prépondérantes en match (anaérobie alactique et lactique), peut expliquer l'amélioration de la vitesse. Nous observons alors l'effet inverse des résultats de Lyttle et al. (1996), qui n'avaient pas trouvées d'augmentation significative des vitesses de sprints par manque de spécificité de l'entraInement. Il faut également tenir compte de la notion de vélocité. Partant du principe que l'entraInement du train inférieur développe les membres de cet étage corporel et que l'entraInement des membres supérieurs améliore ses propriétés contractiles par un recrutement préférentiel des UMs II, il n'apparaIt pas comme absurde de penser que le nombre de cycles de jambes associé au nombre de cycles de bras a pu être augmenté sur la méme distance, donc, de ce fait améliorer dans de grande proportion la vitesse maximale sur la méme distance en seconde partie de notre étude. La plus grande amélioration de la Vmax en seconde partie d'étude peut s'expliquer par l'amélioration de l'accélération initiale. La force explosive initiée au départ du sprint (force absolue) est un facteur déterminant de la vitesse maximale (ITubiche et Pradet, 1996), nous pouvons donc suggérer que la plus grande différence enregistrée lors de la dernière session de tests est due a l'amélioration de l'accélération initiale. Cette amélioration couplée a une vélocité accrue, aux paramètres liés a la contractilité musculaire et a la coordination, constituent alors la meilleure explication concernant les résultats de vitesse maximale enregistrés.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille