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L'émigration clandestine et la coopération internationale

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par Youssef NOUR
Université Sidi MOhammed ibn abdellah - LIcence 2007
  

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Conclusion :

Malgré ses lacunes la conférence euro-africaine constitue sans doute un "grand succès" pour le Maroc et pour l'Afrique, son plan préparé de manière judicieuse reflétant une volonté Marocaine sérieuse de résoudre le problème de l'immigration , c'est pourquoi son plan d'action a insisté comme on l'a déjà vu , entre autres, sur l'urgente nécessité d'améliorer la coopération économique et commerciale, de soutenir le développement socio-économique, de prévenir les conflits dans les pays d'origine pour mieux contenir et agir sur les causes profondes des flux migratoires clandestins et de promouvoir une véritable intégration régionale favorisant la croissance économique et les opportunités d'emploi.

Evénement à stature internationale, la rencontre de Rabat s'est attelée à intégrer la problématique migratoire dans le cadre d'une coopération franche et mutuelle entre les pays émetteurs, de transit et d'accueil des émigrés, à travers la création d'instruments financiers novateurs afin d'injecter un sang nouveau au développement socio-économique du continent africain.

Elle a constitué également un espace de dialogue et de recherche des moyens permettant de dépasser les crises, d'élaborer des visions communes tout en ambitionnant d'amorcer une coopération en matière de contrôle du territoire et des frontières dans le respect de la souveraineté nationale.

Nul besoin de rappeler l'importance du rendez-vous de Rabat qui s'est tenue dans la capitale d'un pays qui a toujours milité avec abnégation et dévouement pour une approche globale de l'émigration qui intègre le développement de l'Afrique.

Pionnier en matière de coopération sud-sud dont il a fait son cheval de bataille, le Royaume du Maroc qui a accueilli sur son sol une importante communauté d'Africains subsahariens dont quelque sept mille étudiants, mène une politique claire vis-à-vis de l'émigration basée sur une vision d'ensemble qui tient compte à la fois du développement et de la sécurité.

De par son importance et sa thématique alliant la problématique migratoire à l'impératif de développement, cette conférence a constitué, sans nul doute, le point de départ d'une coopération solide et solidaire entre le vieux continent et l'Afrique.

Elle représente également une occasion propice pour arrêter les mécanismes de solidarité à mettre en marche pour sonner le glas des marchands d'illusion et des trafiquants qui se jouent quotidiennement de la vie de milliers de jeunes africains séduits par les sirènes de l'Eldorado européen.si la conférence de Rabat avait pour objectif de coopérer pour trouver une solution à ces immigrants clandestins passant par l'Afrique subsaharienne en octroyant de l'aide aux pays qui sont à la base de cette immigration , il faut se demander aussi si les gouvernements qui vont recevoir ces aides vont les affecter vraiment à cet objectif ou ils vont , comme il en est le cas depuis toujours , utiliser la grande part à la réalisation de leurs propres projets et laisser la situation se dégrader plus qu' elle l'est déjà ? Ainsi, ne faut-il pas créer, par exemple, un organisme international ou régional chargé de veiller à la transparence en ce qui concerne l'utilisation de ces moyens ?

A vrai dire si les pays Africains veulent vraiment endiguer ces flux migratoires et éviter cette situation dramatique dans laquelle se trouvent leurs populations, ils doivent, bien avant de coopérer avec les pays Européens, aménager leurs administrations et organisations internes, pour donner lieu à une coopération qui va au profit de tous et non pas, seulement , au profit de l'élite profitant d'un poste de pouvoir.

C'est donc la même distance qui éloigne le mode de gouvernement des pays Africains de la Démocratie et la transparence, qui joue pour relativiser l'efficacité de cette modalité de coopération.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault