WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Appareil digestif de la poule: particularitès anatomo-physiologiques

( Télécharger le fichier original )
par Saber Beghoul
Département des sciences vétérinaires - Université Mentouri de Constantine - Algérie - Magister en médecine vétérinaire - Option pathologies - Spésialité aviculture et pathologies aviares 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. PHENOMENES SECRETOIRES

2.1 SECRETION SALIVAIRE

La quantité de salive globale sécrétée chez la poule est estimée à 70-30 ml par 24 heures. Elle est essentiellement de mucus, sécrété par les glandes muqueuses, indispensable à la lubrification de l'aliment, surtout en l'absence d'une phase de mastication. Il facilite ainsi le transit du bol alimentaire à travers le bucco-pharynx et la partie proximale de l'oesophage. Chez certaines espèces comme le moineau et l'oie, on note la présence d'une amylase, absente chez la poule et le dindon. L'activité amylolytique semble être corrélée avec la taille et le degré de développement du jabot, La poule et la dinde possèdent un jabot très développé, ce qui permet aux aliments de séjourner un certain temps (quelques minutes jusqu'à 1 jour), avant de gagner le proventricule, d'où la possibilité d'une attaque de l'amidon par les amylases d'origine végétale dans un milieu favorable. Chez le moineau et à moindre degré l'oie, le jabot est fusiforme et ne possède pas une grande possibilité de stockage. La présence d'une amylase salivaire pourrait constituer un moyen de valorisation et de compensation. Le contrôle de la sécrétion salivaire est similaire à celui des mammifères. La prise alimentaire est le principal facteur de déclenchement par la mise en jeu du système parasympathique (SOUILEM. O et GOGNY. M 1994).

2.2 SECRETION INGLUVIALE

L'activité sécrétoire du jabot est faible, voir nulle. On observe seulement une sécrétion abondante du mucus par les glandes muqueuses de l'oesophage et de l'entrée du jabot, favorisant l'imbibition et la macération des aliments. Il ne semble pas y avoir de sécrétion enzymatique propre dans le jabot. Chez le pigeon en période de reproduction, le jabot joue un rôle important par la sécrétion d'un produit nutritif (lait de pigeon), qui sera régurgité dans la cavité buccale des pigeonneaux (SOUILEM. O et GOGNY. M 1994).

2.3 SECRETION GASTRIQUE 

Aucune sécrétion n'a été rapportée au niveau du gésier, mise à part la sécrétion d'une substance protéique ressemblant à la kératine (koïline) et formée d'un complexe polysaccharido-protéique.

La sécrétion gastrique est assurée uniquement par le proventricule, avec comme principale originalité la sécrétion d'acide chlorhydrique et du pepsinogène par des cellules spécialisées oxyntico-peptiques ou cellules principales. Le (HCl) peut solubiliser quotidiennement 7 à 8 grammes de carbonate de calcium, d'où le rôle non négligeable du proventricule dans le contrôle du métabolisme calcique, surtout chez la poule pondeuse. Le pH de la sécrétion gastrique est compris entre 1 et 2. La pepsinogène est transformée en pepsine sous l'effet du HCl et de la pepsine elle-même. D'autres enzymes ont été retrouvées dans le contenu gastrique, telle la lipase, très probablement à la suite du reflux anti-péristaltique duodénal. L'action de la sécrétion gastrique ne débute réellement que dans le duodénum, lorsque les aliments sont suffisamment fragmentés. Comme chez les mammifères, on distingue trois phases de sécrétion, céphalique, gastrique et intestinale. La prise alimentaire et l'arrivée des aliments au niveau de l'estomac stimulent de façon importante la sécrétion gastrique. Le (aPP) stimule à la fois la sécrétion de H+ et de pepsine. La phase intestinale de la sécrétion gastrique est contrôlée essentiellement par la sécrétine et la CCK-PZ. La sécrétine stimule à la fois la sécrétion de H+ et de pepsine, alors que la CCK-PZ stimule la sécrétion de H+ et inhibe celle de pepsine (SOUILEM. O et GOGNY. M 1994).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore