2-3)La liberalisation ordonée des  mouvements de
captitaux 
La liberalisation sans condition des mouvements de capitaux
était la principle cause des crises multformes  survenues depuis les
années 1990.Quelle solution l'analyse keynesienne nous enseigne t-il en
la matière ?Même s'il n'a pas vraiment la  tentation de 
limiter le movements des capitaux , Keynes en 1924 proposant une hausse du taux
d'intérêt de la Banque d'Angleterrre  avait  déjà 
en tête  l'idée qu'il est capital  de  limiter l'hémorragie
des capitaux c'set à dire l'épargne necessire à financer
l'investissement national.Même s'il n'a pas insister sur ce sujet , il y
était déjà ,donc , on peut qualifier de keynesien cette
solution. 
 De nos jours  , la plupart des PED , on le sait sont des pays
 dépendants des capitaux étrangers que ce soit  les IDE ou
l'investissement de portefeuille.Les pays asiatiques en particulier
malgré leur taux d'epargne qui avoisine le 30% du PIB   sont toujours
dépendant des IDE et l'investissement de portefeuille.Les IDE sont des
investissements stables mais les recentes crises de ces pays  montrent que ces
IDEpeuvent sortir  du pays du moindre rumeur et / ou risque. L' investissements
de potefeuille est de plus en plus volatile dans un pays où la
liberalisation des mouvements de capitaux est de regle.Même cas dans les
pays émergents de l'Amérique latine comme le Bresil et
l'Argentine qui n'ont pas été aussi épargnés par le
renversement soudain des mouvements de capitaux. On a pu voir que malgré
les mesure de hausse de taux d'intérêt prises dans ces deux
groupes de pays , les capitaux ont  toujours quitté le pays   et ont
cherché refuge ailleurs . Les pays en développement en
particulier ceux de l'Afrique  même s'ils ne sont pas victimes
directement de ce nouveau mecanisme de la globalisation finacière 
doivent y faire attention aussi .Dans tous ces pays , il faut voir si le pays
peut prendre des sommes considérables de capitaux et que ces capitaux
là ne vont pas  destabiliser la mise en marche de l'économie
nationale .Dans le cas contraire , c'est le pire , ce sont les capitaux qui
étaient déjà dans le pays qui risque de  sortir . 
Il se peut que ce sont les épargnes des
résidants mais aussi des capitaux groupés dans les IDE  ou
l'investissement de portefeuille.Il n'est pas quetion ici , de restreindre le
mouvement des capitaux par des mesures  restrictives mais  le coordoner afin
d'éviter le renversement des tendances comme il était le cas
durant les recentes crises financières des pays émergents .Cette
politique a aussi l'avantage de bien coordonner la politique économique
à mettre en oeuvre . Il ne faut pas oublier que la forte
volatilité du mouvements des capitaux a déjà
destabilisé bon nombre des PED à part les pays émergents
.L'Etat   à trvers la réglementation du systeme financier a un
rôle capital à jouer la dessus . C'est pas par le mecanisme
autoregulateur du marché proné par les libéraux qu `on 
arrive à realiser tel objectif , mais par une coordination adequate de
la part du gouvernement . L'Etat  faut il le rappeler est un agent rationnel 
donc il va agir au bénefice de tout le monde , toute autre
considération n'est pas prise en compte ici.Il est aussi important de
noter que  dans le monde d'aujourd'hui , ce n'est pas le fonds  pour financer
l'économie qui manque mais la volonté de la part des 
propriétaires des capitaux de repartir ces fonds avec equité .A
noter   ,  à nos jours le volume de transaction sur le maché de
changes est estimé à  1200miliards de dollars par  jour soit
soixante dix fois des echanges commerciaux .Là , on est dans un monde
où  le rendement  prime. Pour un pays  donné, l'mportant
n'est pas alors  de liberaliser dans un si peu de temps  le mouvement des
capitaux  qui pourraient y sortir d'un coup à moindre risque , mais   
d'adopter des politiques économiques adequates  attractives du point de
vue des proprietaires de capitaux . C'est pas , en adoptant une
liberalisation   totale tel qu'il a été formulé par les
institutions de Brettons woods que les PED vont attirer les capitaux mais par
l'intermediaire des reformes structurels de leur systeme  financier.Les
Banques centrales et les ministères de finances de ces pays, premiers
concernés ont des roles considerables à jouer en la
matière , tout dans l'interet du pays . 
Si telles etaient les solutions que peuvent proposer la
théorie keynesienne dans le cadre de resolution et surtout de prevention
des crises , quelle est la  place du keynesianisme dans le monde actuel et quel
avenir nous preserve -il ? 
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