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Etude comparative SYSCOHADA et IFRS

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par Mohamed Deen TOURE
ISCAE Guinée - Maitrise finance comptabilité 2008
  

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INTRODUCTION

L'Afrique de l'ouest s'est résolument engagée dans un processus de libéralisation économique s'acheminant vers son intégration progressive dans l'économie mondiale. Cette libéralisation aura pour conséquence le démantèlement progressif des barrières douanières. Avec ces changements économiques et ces mutations profondes, il a fallu un système comptable qui soit à la hauteur de ces enjeux. La conception du système comptable OHADA au cours de la dernière décennie du millénaire passé à permis d'assurer une certaine harmonisation avec les normes internationales et cela dans le but d'améliorer les qualités de l'information financière divulguée par les entreprises ouest africaines. La question à laquelle on essayera de répondre tout au long de cette première partie, est la suivante :

Où est ce que nous situerons la normalisation comptable OHADA par rapport au processus d'harmonisation internationale ?

Dans le cadre du regroupement des états de l'Afrique de l'ouest dans un seul espace géopolitique et économique, les dirigeants des divers pays ont jugé nécessaire la mise en place d'un référentiel devant servir de cadre comptable et juridique pour tous.

Le SYSCOA s'adresse à tout type d'entreprises, avec un niveau d'exigence variable en fonction de la taille de l'entreprise, ce qui correspondait par avance aux principes énoncés par la CNUCED. Néanmoins, le SYSCOA qui est un texte de loi (Acte Uniforme de l'OHADA), est un document relativement court qui laisse, sur certains points qui sont devenus aujourd'hui importants,

IAS signifie International Accounting Standards (Normes comptables internationales). Il s'agit du terme employé jusqu'en 2001 pour désigner les normes comptables internationales et conservé jusqu'à une modification de la norme concernée.

IFRS signifie International Financial Reporting Standards ou Statements (Normes internationales d'information financière). Il s'agit du terme employé à compter de 2003 pour les normes IAS révisée que l'Union européenne imposa aux sociétés européennes dans leur communication financière vis à vis des tiers et qu'une bonne partie de la communauté internationale s'apprêterait à reprendre à leur compte pour parvenir à une harmonisation.

L'une des raisons de l'adoption de normes IFRS est la comparabilité des résultats des sociétés car aujourd'hui, les divergences comptables des pays sont à l'origine d'interprétations différentes dans ce domaine. Ainsi les normes IFRS, une fois appliquées,

ont permis à une société allemande et une société française de communiquer leurs résultats consolidés selon le même schéma et bientôt leur résultat statutaire devrait ainsi permettre à une société guinéenne et une société allemande ou asiatique de communiquer aussi selon le même schéma leurs états financiers.

Une autre raison est le renforcement du marché avec l'émergence désormais possible d'une réelle harmonisation comptable.

Depuis les sommets atteints par les marchés d'actions début 2000, la confiance du public dans la qualité des informations publiées par les entreprises a été ébranlée par des évènements intervenus dans le monde entier.

Plusieurs faillites et scandales financiers tels que Enron ou Worldcom et encore Parmalat font prendre conscience au monde que les normes comptables doivent être corrigées ou du moins révisées.

Pour restaurer la confiance du public, les dirigeants d'entreprises, les auditeurs, les analystes, les normalisateurs comptables et les autorités boursières autour du globe c'est-à- dire, tous les acteurs de la chaîne de la communication financière -doivent travailler ensemble et introduire responsabilité, transparence et intégrité dans le système. Les marchés de capitaux ne fonctionnent que si l'information est crédible et fiable.

Sur un plan politique et macro-économique, l'enjeu est de taille puisqu'il semblerait que les IFRS s'imposent dans le monde (une centaine de pays convergent vers ces normes à l'horizon 2011). Sur un plan financier, l'enjeu n'en est pas moins important : déjà depuis 2005, une centaine de pays ont convergé vers ce référentiel notamment des pays africains.

Aujourd'hui tout pays désireux d'avoir sa place dans l'économie mondiale sera virtuellement obligé de les utiliser. L'internationalisation des marchés financiers a rendu nécessaire, voire vitale, une certaine harmonisation des méthodes de préparation et de présentation des états financiers, en particulier pour les entreprises multinationales.

L'approche du mémoire sera prospective car les comptes statutaires et consolidés des sociétés ne sont pour l'instant pas concernés. Cependant, une convergence progressive et à long terme est inévitable pour les raisons déjà évoquées.

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