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Espaces, ressources et potentiels : Efficience de deux modes de prélèvement en périphérie Nord du Parc National du Niokolo Koba (SENEGAL)

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par Thierno Boubacar DIALLO
Université Cheikh Anta Diop Dakar - DEA de Géographie, Option Aménagement et Biogéographie 2004
  

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INTRODUCTION GENERALE

9 Il s'agit aussi bien de la Bible, dans la Genèse, que du Coran qui affirment que les premiers humains, en l'occurrence ADAM et EVE vivaient dans unjardin appelé EDEN et se nourrissaient de ses produits, avant leur décente sur terre.

10 L'évolution de l'humanité est jalonnée par trois importantes révolutions : la révolution Agricole au Néolithique, la révolution Industrielle au 1 8e siècle et la révolution Technologique depuis le 20e siècle.

? GENERALITES

La biodiversité du monde végétal a toujours servi et continue de servir les hommes, car la cueillette fût la première forme de subsistance des sociétés humaines primitives. L'homme, dès son premier contact avec la nature, a eu le réflexe de «cueillir» soit pour se nourrir, se soigner, se vêtir ou se protéger. D'ailleurs, on peut noter que c'est l'un des rares sujets sur lesquels les thèses scientifiques et les croyances religieuses s'accordent. En effet, l'histoire nous apprend que les premiers hommes vivaient de cueillette, de même que les récits religieux qui nous enseignent également que les premiers humains se nourrissaient de produits de cueillette9.

Cependant l'évolution de l'humanité, qui se traduit par l'augmentation des densités humaines, combinée à la dégradation des conditions climatiques a fragilisé cette nature qui jusque là satisfaisait tous les besoins de l'homme. C'est ainsi qu'à chaque révolution10, elle a fait un bond en avant, en améliorant son bien être, mais à contrecoup en exerçant des pressions de plus en plus fortes sur la nature.

Dans le but de sauvegarder les reliques de cette nature d'antan, les hommes ont mis en place des stratégies de préservation et/ou de conservation de la nature. Ainsi sont nés les Parcs, les Forêts Classées, les Réserves... qui sont des aires de protection de la biodiversité (animale et végétale) où l'exploitation des ressources naturelles est soit formellement interdite, soit soumise à une réglementation très rigoureuse. Au Sénégal, pays sahélien de surcroît, cette prise de conscience de l'homme s'est traduite par la création de plusieurs espaces de préservation, dont le Parc National du Niokolo Koba.

? LE PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA

11 Cité par KANE, I. C. (2000) - Revenus de prélèvement et revenus de production: quel intérêt comparatif en périphérie du PNNK (Sénégal) ? Mémoire de DEA, Département de géographie, FLSH/UCAD, PSO, p.13.

D'une superficie de 913 000 hectares de savanes (boisée, arborée et arbustive) et de forêts (sèches et galeries), le Parc National du Niokolo-Koba (PNNK) se trouve au sud-est du Sénégal, dans la région de Tambacounda, à environ 500 Km de Dakar [cf. cartes]. C'est aussi une réserve de biosphère d'envergure internationale, car faisant partie du réseau MAB (Man And Biosphere) de l'UNESCO depuis 1981. A cet égard, son statut international de Site du Patrimoine Mondiale, l'amène à devoir réunir certaines conditions, dont deux essentiellement:

? D'abord, remplir les trois fonctions complémentaires suivantes :

o la conservation de la biodiversité;

o le développement économique et humain;

o et le support logistique à la recherche, la formation et la surveillance.

? Ensuite, adapter un zonage qui distingue trois parties concentriques, dont [cf. figure 1]:

o L'aire centrale, qui est le noyau de la réserve, est un site de conservation et doit garder le maximum de son naturel. Ici toute forme d'exploitation ou d'activités humaines sont formellement interdite. Elle correspond aux limites instituées par le décret d'extension de 1969;

o la zone tampon autour de l'aire centrale, sur une bande d'environ 1 km de profondeur, est un site de préservation et de transition. Selon le comité sénégalais du MAB/UNESCO, elle«peut abriter des écosystèmes modifiés par l'homme. Aussi des activités comme l 'exploitation forestière, l 'agriculture traditionnelle ou le pâturage peuvent y être tolérées, sous réserve qu 'elles soient compatibles avec les objectifs généraux de la réserves de la biosphère»11. Dans la partie nord du PNNK, le fleuve Gambie constitue la limite de cette zone et la présence des bananeraies le long de ce cours d'eau, constitue un exemple de mise en valeur qui traduit les dispositions ci-dessus;

o la périphérie est quant à elle une zone largement humanisée, car abritant des terroirs villageois essentiellement agropastorale. Ses contours correspondent ici aussi aux limites instituées par le décret d'extension de 1969. Elle englobe les

terroirs de neuf communautés rurales, dont l'installation de certains est antérieure à la création du Parc, tandis que d'autres sont des villages déguerpis du Parc en 1972.

Figure 1 : Zonage d'une réserve de biosphère, d'après l'UNESCO, 2000.

Signalons que l'administration juridique de la zone centrale et de la zone tampon relève de l'autorité exclusive de la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal (DPNS), tandis que celle de la périphérie relève de la compétence des collectivités locales concernées, avec toutefois un droit de regard de la DPNS.

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