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Microfinance et développement: une mise en évidence théorique et empirique de la relation

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par Hermann-Didier TEBILI
Université Paul Cézanne Aix en Provence Faculté d'économie Appliquée - Master Institutions et Développement 2008
  

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Conclusion générale

En guise de conclusion, comme nous l'avons souligné, la microfinance peut contribuer au développement économique. Cependant, cette contribution pour être optimale nécessite un minimum de cadre favorisant son développement. En effet, l'activité de microcrédit comme tout crédit nécessite un minimum de confiance et de règle indispensable cette confiance entre les différents acteurs.

La microfinance peut être la solution au sous développement des PED. Notamment pour subvenir aux besoins des exclus du système financier. Il convient, cependant d'être prudent, la microfinance doit faire face à de nombreux obstacles pour définitivement briser le cercle vicieux de la pauvreté par un processus de prêts endogène aux pauvres. Ainsi, de permettre aux acteurs locaux d'être les moteurs de leur développement puisqu'il ressort de notre étude que le développement ne ressort pas uniquement des décisions globales mais s'encastre aussi dans les stratégies individuelles et les solidarités familiales et sociales. En effet, les théories du développement ont été pendant longtemps orientée exclusivement vers les effets macro économiques des politiques économiques appuyées par la théorie du développement qui se sont montrées pour la plupart inefficace à résoudre les problèmes concrets de développement. En outre, la microfinance grâce à ces succès empiriques a eu depuis le sommet mondiale du microcrédit la légitimation en tant outil de développement et lui confère une dimension internationalement reconnue.

Par conséquent, toute politique nationale visant à accroître où promouvoir ce secteur dans un souci de renforcement financier doit être une démarche concertée avec l'ensemble des acteurs. En effet, cette stratégie nationale doit également répondre également aux attentes des principaux acteurs que sont les IMF, leur association et leur clientèle, les banques commerciales, les bailleurs de fonds, ONG et autres structures d'appui. Tout ceci dans un cadre où les droits de propriété sont clairement définis et dans un climat de concorde civile.

Par ailleurs, les différents systèmes de financement du développement que leur vocation soit
locale ou nationale ne se concurrencent pas, mais se complète. C'est donc vers l'articulation

des différents dispositifs qu'il faut progresser, plus que la recherche d'une uniformisation qui serait préjudiciable au développement local.

Annexes Annexe1:

Modélisation du comportement de la banque en situation d'asymétrie informationnelle

Graphique 1 : Espérance de profit de la banque en fonction du taux d'intérêt, Stiglitz et Weiss.

Source :inspiré du modèle de Stiglitz et Weiss

Cette relation entre le taux d'intérêt et le profit espéré de la banque s'explique par la différence entre les objectifs de la banque et de l'emprunteur. La banque souhaite que l'emprunteur respecte sa promesse de remboursement, alors que celui-ci cherche à maximiser le rendement de son projet.

Soit B, le montant emprunté, et r le taux d'intérêt. L'emprunteur ne rembourse pas la banque si R, le revenu dégagé par le projet plus C (les collatéraux), sont insuffisants, c'est à dire si C+R < B (1+r).

Le profit de l'emprunteur est:

Ð(R, r*) = Max (R-(1 +r*) B; -C). En cas d'échec, sa perte se limite aux collatéraux. En cas de réussite, son profit n'est pas limité.

Pour un taux d'intérêt donné, le profit de l'entreprise augmente avec le risque.

Il existe donc une valeur critique de è* (plus è est élevé, plus le risque est grand) telle que l'entreprise emprunte à la banque si et seulement si è>è*. La valeur de è* pour laquelle l'entreprise ne dégage pas de profit est telle que : Ð(R, r) = Max (R-(1+r) B ; -C).

Lorsque le taux d'intérêt s'accroît, la valeur critique de è en dessous de laquelle les emprunteurs ne demandent pas de crédit augmente.

Le profit de la banque est Ð(R, r*)=min(R+C ; B (1+r*)), il est égal à la promesse de
remboursement de l'emprunteur. La perte est limitée par le montant prêté (moins les
collatéraux). Contrairement à l'emprunteur, pour la banque, le rendement espéré d'un crédit est

une fonction décroissante du risque.

Graphique 2: Profit de la banque en fonction du revenu dégagé par le projet, Stiglitz et Weiss

Source : inspiré du modèle de Stiglitz et Weiss

La banque cherche à identifier les emprunteurs qui ne respecteront pas leur promesse de remboursement. Elle met en place un mécanisme de filtrage basé sur le taux d'intérêt: dans un contexte d'asymétrie d'informations, plus une entreprise est disposée à payer un taux d'intérêt élevé, plus sa probabilité de défaut est grande.

Annexe 2: Une schématisation de l'aide au développement et théories du développement dans l'histoire

Approche quantitative Ère du volume

Les grandes tendances de l'aide

1950 1960 1964

?

Théorie du big push(impulsion massive) :seul un apport massif de capital peut engendrer le décollage.Théori ciens :rostow,Ro sensteinRodan,Nurske.

Stratégies d'industrialisation par substitution aux importations. Théoricien : Prebisch

Financeme nt des infrastructu res

Spécialisation dans la production de matières pour l'exportation, Théoriciens : Viner, Haberler

Les théories du développement

Financement

des industries industrialisantes

Critiques des isi, adoption par les futurs NPI de stratégies d'industrialisation fondée sur l'exportation (iae).

? ? ? ?

1970 1980 1990

Former les hommes dévient la priorité : il faut lutter contre la pauvreté, et particulièrement rurale.

Théoriciens: Lewis, Crosswel, Adelman.

Priorité à l'éducation et à la santé

1974 1982 1985 1992

ère des besoins fondamentaux

approche qualitative

Stratégie de croissance économique fondée sur l'agriculture comme moteur de croissance. Théoriciens : Mellor, Adelman, Clark

Crise la baule

Montée de l'aide

Réforme des politiques économiques, libéralisme, ouverture. Confiance dans le marché. Les capitaux privés prennent peu à peu le relais de l'aide publique.

Remise

en question

De l'aide

Source : inspiré de courrier de la planète

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery