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La Gestion du Risque de Crédit: un enjeu majeur pour les Banques

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par Ousmane BAH
Université de Dakar Bourguiba - Maitrise en Banque Assurance Finance 2008
  

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CONCLUSION :

Le risque existe et existera toujours. Il ne doit pas pour autant figer les banques dans l'attentisme. Il n'ya pas de développement sans entreprises et il n'ya pas d'entreprise sans crédit. Les banques veulent bien prendre des risques mais il appartient aux autorités étatiques de veiller à ce que le sel ne transforme en vinaigre car la catastrophe de l'Etat sera la catastrophe des banques, les sinistres bancaires seront autant de sinistres pour l'Etat (le cas de la crise financière de 2008 où on peut tirer les causes dans l'octroi des crédits de manière laxiste et imprudente).

La conséquence est inhérente au crédit ; il ne peut être totalement éliminé. Tout le jeu consiste à prendre de bons risques, des risques normaux. Un risque peut être considéré normal lorsque son appréciation s'effectue à partir de normes généralement admises dans la profession.

La conscience du risque doit émerger de toute l'activité de la banque et avant tout, s'intégrer pleinement dans la démarche professionnelle quotidienne de ses collaborateurs. Bien sur de nouveau les questions organisationnelles, la patience des structures décisionnelles sont fondamentales tandis que la formation d'équipes efficaces et la spécialisation de certains agents dans les activités de contrôle des risques apparaissent comme essentielles, comme les systèmes de contrôle et de régulation (la faillite de ces systèmes de contrôle et régulation est aussi l'une des causes de la crise financière de 2008). Mais il faut que la culture du risque acquière une portée plus générale, en touchant l'ensemble du personnel. Il doit y avoir, à tout niveau et en permanence un reflexe sur ce plan, une très forte capacité de réaction face à l'incertitude et ses conséquences défavorables.

On l'a dit, il n'y a pas de modèle unique ; chaque établissement bancaire doit rechercher lui- même une très marge gamme de possibilité, les solutions les mieux adaptées à son activité, ses structures, ses ressources, sa culture. Il faut faire adapter les risques tant bien les procédures efficaces qui permettent de maitriser les risques tant en amont qu'en aval. Il faut également savoir partager les risques avec d'autres établissements et nouer des partenaires notamment pour offrir certains à sa clientèle mais sans assurer tous les risques afférents.

L'avenir est sans doute à la formation d'alliance multiple et à la constitution des réseaux plus ou moins larges et diversement structurés. La meilleure vertu ne serait elle pas alors à l'imagination ? Ainsi, on peut estimer que les établissements qui recherchent l'excellence dans cette voie, qui donc acceptera les contraintes de discipline et de rigueur qui résultent de la montée des risques, seront capables d'affronter avec moins d'angoisse un monde devenu bien plus dangereux pour l'activité bancaire.

Mais sans se presser attendons les conclusions qui sortiront lors de la réunion des 20 pays les plus industrialisés appelés G 20 qui se tiendra à Washington en mi novembre où une redéfinition du système financier international n'est pas à écarter.

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