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La Gestion du Risque de Crédit: un enjeu majeur pour les Banques

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par Ousmane BAH
Université de Dakar Bourguiba - Maitrise en Banque Assurance Finance 2008
  

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DEUXIEME PARTIE : LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT

Dans cette deuxième partie qui est l'objectif de ce présent mémoire nous allons surtout

Mettre l'accent sur la gestion du risque de crédit entreprise.

Le risque de perte financière, malgré la réalisation des suretés réelles principales ou accessoires, résultant de l'incapacité d'un débiteur de s'acquitter de ses obligations à l'endroit d'un de ses créanciers est le risque de crédit qu'il est important de gérer pour maintenir la solidité de la banque prêteuse.

En effet, les faillites des banques enregistrées dans le monde ces dernières années ont couté énormément d'argent. C'est pourquoi il est essentiel de s'interroger sur les mesures qui permettent de réduire le risque de faillite bancaire du au risque de crédit.

En général, deux familles de mesure permettent de renforcer la stabilité du système bancaire par rapport au risque de crédit. Ce sont :

Æ La réglementation du système bancaire plus particulièrement la réglementation du capital

Æ La mise en place de moyens d'analyse et de mesure du risque de crédit qui est accompagnée de processus de suivi et de contrôle des risques.

La gestion du risque de crédit consiste à une évaluation correcte : (bonne analyse du dossier, connaissance de l'entreprise et du secteur, suivi régulier) et aussi de repérer le risque de perte et de prendre des mesures appropriées

La gestion du risque de crédit implique d'une manière générale la prise en compte de trois éléments à savoir :

- La réglementation liée au capital ;

- Les techniques modernes de mesure des risques et les modèles de gestion du risque de crédit ;

- Les processus de contrôle et de suivi des risques mis en place dans les banques

CHAPITRE 1 GENERALITES SUR LES MOYENS DE SE PREMUNIR DU RISQUE DE CREDIT

L'activité bancaire, pour parer aux défaillances des emprunteurs, a mis en place des « gardes fous » qui se présentent sous diverses formes.

En effet, le secteur bancaire a réfléchi sur les documents ayant une valeur juridique, des garanties réalisables permettant de recouvrer au moins une partie de la créance, une assurance crédit (sous régionale ou internationale) pour compléter cette garantie.

Ce chapitre nous permettra de cerner les contours des moyens de se prémunir des risques de crédit dans trois sections que sont :

- Les supports à exiger dans l'administration du crédit,

- Les garanties pour se prémunir du risque de défaillance,

- Les clignotants permettant de détecter les risques de crédit.

SECTION 1 LES SUPPORTS (documents)

Un ensemble de document accompagne le crédit tout au long de sa vie. Ces supports alimentent aussi une banque de données pour de futur renouvellement du dit crédit ou pour une autre forme de concours que l'entreprise sollicitera auprès de la banque.

Ces documents constituent une liasse très utile pour la mise en place de base de données comme celles faites par la Banque de France.

Nous allons tout le long de cette section développer une présentation des documents les plus importants dans le dossier du crédit.

I- LA CONVENTION DU CREDIT

C'est un document élaboré par la banque dans lequel elle explique les modalités du crédit. Elle a une valeur de contrat car le client après avoir pris connaissance du dit document doit approuver afin de lui donner toute son essence juridique (cf. annexe 4).

II- ASSURANCE CREDIT :

L'assurance crédit a pour objectif d'apporter des réponses concrètes pour des questions relatives à la prévention et gestion du risque d'impayé, au recouvrement des créances en souffrance, à une indemnisation rapide. En effet, pour trouver la solution adéquate au besoin spécifique, les compagnies d'assurance ont réfléchi à diverses formes d'assurance : l'assurance crédit dans ce cas l'assureur prend une position qui se rapproche de celle de la caution moyennant le versement d'une prime à la charge de l'emprunteur et l'assurance incendie qui permet un dédommagement en cas de destruction, de dégradation ou du vol d'un des biens de l'entreprise qui peut servir de suretés.

Les une comme les autres permettent en général de garantir :

- Le paiement des créances impayées issues de procédures collectives,

- L'indemnisation des impayés qui pourraient la mettre en péril (impayés exclusivement pouvant entrainer des dépôts de bilan),

- Le recouvrement des sommes prêtées à des entreprises,

- Etc.

Les formules sont nombreuses. Devant un prêt la banque fera d'abord un briefing des risques et cherchera à y rattacher une assurance qui lui permettra de recouvrer ses fonds.

III- LES CONTRES GARANTIES

Outre la mise à disposition des organisations financières locales de ressources à long terme (ligne de crédit), de garanties de risque politique et de formation en analyse de risque, il existe une technique d'incitation à l'attribution de crédits à moyen terme, encore peu développée, qui consiste à « partager » avec une institution financière le risque commercial de défaut de ses débiteurs par l'octroi de garanties partielles.

Elles viennent en sus des garanties classiques. Et vu l'importance des montants demandés les banques peuvent recourir à des organismes qui font fonction de garantir les prêts des grands ouvrages comme le financement des infrastructures, des centrales électriques, etc.

Dans cette partie donc nous présenterons les organismes africains qui s'expriment dans la contre garantie de prêts des montants importants. Ces organismes permettent :

- La garantie des prêts à moyen ou long terme destinés au financement du projet économique et financièrement rentable

- L'allégement des conditions d'emprunt par la bonification d'intérêt ou l'allongement de la durée du crédit,

- Le financement des opérations spécifiques sur emprunts subventions : projets intégrateurs, assistance technique, étude de viabilité technique et financière ;

- La prise de participation dans le capital.

Parmi ces contres garantis, on a :

A) FAGACE :

Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique est un établissement public international à caractère économique et financier crée en 1978 par huit Etats : Benin, Burkina Faso, Centrafrique, Cote d'Ivoire, Niger, Rwanda, Sénégal, Togo ; le Mali s »y est joint en 1996. Le FAGACE a son siège à Cotonou (Benin). (cf. annexe 5)

Les domaines d'intervention du fonds sont les suivants :

Ø Les industries de valorisation des ressources naturelles,

Ø Les industries d'import - substitution,

Ø Le développement rural,

Ø Les infrastructures,

Ø Les PME.

B) le fonds de GARI :

Le fonds de garantie des investissements en Afrique de l'Ouest est une société de droit togolais qui offre des garanties sur les crédits à l'investissement à moyen et long terme pour les projets d'investissement sur l'ensemble des pays de la CEDEAO. (cf. Annexe 6).

C) FAIR :

Le fonds d'aide à l'intégration régionale est un fonds destiné à assurer le financement d'un aménagement équilibré du territoire communautaire en contribuant à la réduction des disparités régionales. Est adopté, sur la période 2002 à 2006 inclus, le financement du programme d'intervention du FAIR des Etats membres de l'UEMOA pour un montant de cent dix huit (118) milliards de francs CFA. (cf. annexe 7).

Les contres garantis ne sont que très rarement utilisées. Ce sont plutôt les garanties assorties de suretés en général qui sont plus prisées par nos banques.

Dans la section nous allons présenter les garanties qui viennent conforter l'espoir du créancier (banquier) de recouvrer ses fonds en cas de défaillance du débiteur.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams