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Comment les opérateurs Ouest Africains de télécommunications pourraient ils modifier leur statut de filiales des multinationales européennes ?

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par Cheikh Mbengue
Université Blaise Pascal, IUP CI - Master 1 Développement et Promotion des biens et services, mention commerce international 2006
  

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2. Des regroupements régionaux pour une intégration régionale réussie

Etant donné la taille des entreprises africaines, l'intégration régionale devient nécessaire pour donner plus de force aux opérateurs africains. Des regroupements régionaux permettraient aux opérateurs africains d'avoir plus de force pour affronter la concurrence internationale.

Le déploiement des multinationales européennes de télécommunications sur le territoire africain donne naissance à l'expansion de certains

opérateurs africains sur le continent à l'image de SONATEL du Sénégal qui étend sa présence en Afrique de l'Ouest. Elle a acquis des licences d'exploitation au Mali (en 2002), au Guinée Bissau et en Guinée, plus récemment en 2007. Mais cette expansion n'est rien d'autre que celle de France Télécom en Afrique de l'ouest d'autant plus qu'elle détient plus de 40% du capital de la SONTEL et prend en main le contrôle de l'entreprise en décidant de la direction vers laquelle la SONATEL doit s'orientée. Après la naissance de Orange au Sénégal, Orange Bissau et Orange Guinée ont vu le jour. En Guinée Bissau, SONATEL a obtenu trois licences mobile pour une durée de dix ans renouvelable. En Guinée, elle détient une licence mobile pour une durée de quinze ans renouvelable. Contrairement à ce que certains pourraient penser, l'expansion des opérateurs africains sur le continent, sous le contrôle des sociétés mères profite plus aux multinationales qu'aux entreprises africaines dans la mesure où se sont eux qui décident de l'orientation de l'entreprise en définissant les politiques stratégiques du groupe, à leur profit. Des regroupements régionaux permettraient de renverser la tendance et faire profiter les opérateurs africains au développement des

télécommunications en premiers. Certes, certains opérateurs profitent du développement des télécommunications mais ce n'est pas le cas pour la majeure partie des opérateurs africains. A quand l'intégration régionale par la fusion entre opérateurs africains ? Les gouvernements africains devraient pencher sur la question et prendre les choses en main pour favoriser l'indépendance économique et technique de tout le continent. Si les opérateurs africains les plus prometteurs prenaient le contrôle des opérateurs qui peinent à décoller, cela favoriserait le développement plus rapide des télécommunications sur l'ensemble du continent. Tout le monde en profiterait car tous les bénéfices pourront être réinvestis dans le continent. Le développement des réseaux africains pourrait en découlait, ce qui réduirait la dépendance technique de l'extérieur. Cela pourrait également dégager une rentabilité financière conséquente pour assurer les conditions de financements des investissements d'autant plus que le marché est structurellement petit et qu'il doit être partagé entre plusieurs opérateurs. Les opérateurs des pays les pauvres comme le Mali, la Guinée

Bissau, la Guinée, et autres n'ont pas la taille critique pour se développer et confronter la concurrence internationale. Les regroupements régionaux permettraient la naissance de multinationales africaines suffisamment grandes et financièrement solides pour affronter la concurrence internationale et réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs. Notons qu'en Afrique le marché des télécommunications restent encore mal structuré. L'intégration régionale permettrait la structuration du marché pour fédérer les sous-régions. L'intégration régionale passe également par la constitution de véritables réseaux sous-régionaux par l'intermédiaire d'un réseau d'interconnexion panafricain. A ce niveau le « Panaftel2 » a été mis en place. Il a eu un certain succès mais il a été mal entretenu, ce qui a réduit son efficacité. Les réseaux africains ont donc besoin de synergie pour être plus efficacité.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon