Rechercher sur le site:
 
Web Memoire Online
Consulter les autres mémoires    Publier un mémoire    Une page au hasard

Le processus de gestion et de mesure du risque opérationnel selon les exigences de comité de Bâle


par Kawtar TanTan
Université TIME
Traductions: Original: fr Source:

précédent sommaire suivant

SECTION II : LES MOYENS DE MAITRISE ET ATTÉNUATION DU RISQUE OPÉRATIONNEL

Selon le comité de Bâle : Les banques devraient adopter des politiques, processus et procédures pour maîtriser et/ou atténuer les sources importantes de risque opérationnel. Elles devraient réexaminer périodiquement leurs stratégies de limitation et de maîtrise du risque et ajuster leur profil de risque opérationnel en conséquence par l'utilisation de stratégies appropriées, compte tenu de leur appétit pour le risque et de leur profil de risque globaux. »

Face au risque opérationnel plusieurs actions peuvent être prises :

- Accepter

- Supprimer l'activité porteuse de risque

- S'assurer contre le risque supposé

- Tester des alternatives

- Elaborer un plan de secours

En effet, pour tous les risques opérationnels qui ont été identifié, la banque devrait pouvoir décider si elle dispose des procédures appropriées pour contrôler et /ou atténuer les risques, ou si elle si elle supporte ces risques. Pour les risques qui ne peuvent pas être contrôlé, la banque devrait décider si elle accepte ces risques (faire recours a l'assurance), si elle réduit le niveau d'activité économique impliquée, ou si elle se retire complètement de cette activité. Pour cela on doit disposer de processus et procédures de contrôle et d'un système assurant la conformité des opérations à un ensemble de politique interne dument documenté concernant la gestion du risque.

Le renforcement du système de contrôle est un élément clé pour la maitrise du risque donc il semblé logique la mise en place d'un système de contrôle interne.

1. Le Contrôle interne

 

a) Les principes de contrôle interne :

La mise en place d'un dispositif de contrôle interne pour la maîtrise du risque opérationnel nécessite que les principes suivants soient définis :

v La définition d'un organigramme détaillé, précisant les pouvoirs et les responsabilités, cet organigramme doit faire apparaître les différentes fonctions et les noms de leurs responsables. Chaque responsable d'entité a ainsi le devoir de mettre en place un système de contrôle interne efficace, en coordination avec les autres structures de la banque, tutelles fonctionnelles et hiérarchiques. Plus généralement il concerne l'ensemble des collaborateurs, quel que soit leur niveau de responsabilité.

v La séparation des fonctions qui a pour objectif, par une organisation adéquate ou un rattachement hiérarchique différent, d'éviter qu'une personne ou un groupe de personnes cumulent les fonctions d'engagement, de règlement, d'enregistrement et de contrôle dans un même processus opérationnel. Elle permet ainsi de prévoir une distinction nette entre celui qui décide et celui qui exécute, entre celui qui opère et celui qui valide tout en offrant une garantie d'un contrôle indépendant et permanent sur l'activité. L'objectif recherché est de prévenir et dissuader, ou à défaut de permettre une détection sans retard des erreurs ou des irrégularités commises.

v Définition des postes, pouvoirs et responsabilités : consiste à préciser à chaque niveau d'exécution  l'origine des informations à traiter, la liste des tâches à effectuer, (les modalités d'enregistrement de traitement, de restitution des informations, les procédures de contrôle associées à chaque étape), la périodicité des traitements et les destinataires des informations traitées (compte-rendu des travaux).Cette description doit être complétée par un système d'autorisations et de délégations de pouvoirs de signatures qui définit les limites d'engagement par personne ou par organe décisionnel et les différents niveaux d'approbation requis selon le type d'engagement.

v Le descriptif des processus opérationnels : qui doit préciser les modalités de circulation de traitement et de classement des informations. Il est réalisé sous la forme d'un diagramme de circulation des informations décrivant les étapes successives et logiques de traitement des opérations et d'un narratif décrivant (la nature des informations à traiter, le traitement de l'information, les documents supports de l'information, les tâches rattachés à chaque poste de travail, la destination des informations produites).

b) Organisation des contrôles :

L'organisation des contrôles repose sur des contrôles à deux niveaux :

Les contrôles de 1er niveau regroupent tous les contrôles permanents (à priori et à posteriori) mis en oeuvre au niveau de chaque entité opérationnelle et permettant de vérifier l'exhaustivité et la régularité des opérations traitées. Ils comprennent, des contrôles quotidiens qui assurent la sécurité et la qualité des opérations traitées et qui reposent sur le respect permanent des règles et procédures en vigueur (séparation des fonctions, délégation de pouvoirs et signatures, etc.) et une supervision formalisée par la hiérarchie pour vérifier la correcte application des règles et procédures au quotidien.

Les contrôles à priori regroupent tous les contrôles quotidiens mis en place afin qu'aucune erreur ne se produise. Les contrôles à posteriori ont pour objectif de détecter les anomalies que les contrôles à priori n'ont pas permis d'éviter.

Pour les processus opérationnels longs, le contrôle de 1er niveau peut être assuré par plusieurs services ou personnes.

Les contrôles de 2ème niveau sont confiés à toute personne ou organe chargé de vérifier périodiquement que les contrôles de 1er niveau sont correctement réalisés : contrôle du fonctionnement de la surveillance permanente, de vérifier l'application des procédures, d'apprécier la qualité des traitements effectués et de s'assurer de la prise en compte des exigences de contrôle interne.

L'audit interne et/ou externe fait partie des contrôles de 2ème niveau.

A ce titre, le contrôle interne dispose de plusieurs dispositifs visant la maitrise du risque.

· Identification des risques liés au fonctionnement des unités.

· Evaluation des risques mesurables

· Elaboration de politiques de prises de risques adaptées aux enjeux

· Limite des risques, prévoyant la fixation de limites globales et opérationnelles, la revue, la mesure, le suivi des dépassements et des régularisations ;

· Suivi des performances d'ensemble.

Le contrôle interne est assuré par différents composantes de l'organisation et a pour objectif premier de s'assurer que les opérations sont traitées et gérées, conformément aux normes, aux règles et aux procédures en vigueur. Dans ce dispositif, l'audit interne consacre l'essentiel de ses missions, à vérifier que ces procédures sont à jour et que les opérationnels les ont comprises et les appliquent totalement, au quotidien, d'où une nouvelle organisation de la gestion des risques opérationnels par l'audit interne.

2. L'audit interne :

a) Principes et les fonctions de l'audit interne :

L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

D'un point de vue général, l'Audit Interne intervient sur les domaines suivants :

v L'examen et l'évaluation de l'efficacité des dispositifs de contrôle interne ;

v Le contrôle de l'application et de l'efficacité des procédures de management du risque et méthodes de mesure de risque ;

v Le contrôle de la sincérité et de la fiabilité des enregistrements comptables et des rapports financiers ;

v Le contrôle des moyens de sauvegarde des actifs ;

v Le contrôle du système de mesure de risque par rapport aux fonds propres ;

v Les tests à la fois sur les opérations et le fonctionnement des procédures spécifiques de contrôle interne ;

v Le contrôle des dispositifs mis en place pour s'assurer qu'ils sont conformes aux exigences légales et réglementaires, aux codes de conduite, et à la mise en oeuvre des politiques et procédures ;

v Le contrôle de la sincérité, de la fiabilité et de l'opportunité des reportings réglementaires

L'Audit Interne dans les banques évolue vers un rôle d'acteur de premier plan, en charge en particulier de la conduite du changement et de la gestion des risques. Toutefois le respect de certains principes conditionne le succès de ses missions.

Voici, quelques principes de base pour la fonction Audit Interne :

· Le service d'Audit Interne doit être en mesure d'exercer sa mission de sa propre initiative dans tous les services, les établissements et les fonctions de la banque. Il doit être libre de faire un rapport sur ses résultats et évaluations et de les communiquer en interne. Le principe d'indépendance implique le rattachement du service audit interne, soit au président de la banque, soit au conseil d'administration, soit à son comité d'audit.

· Toutes les banques devraient disposer d'une charte d'audit qui mette en valeur le statut de l'autorité de la fonction d'audit interne au sein de l'établissement de crédit. Ceci revient à fixer les objectifs et le champ d'intervention de l'audit interne, ses positions dans l'organisation, et la responsabilité du responsable de l'audit interne.

· La fonction d'audit interne doit être objective et impartiale, ce qui signifie que l'audit doit pouvoir effectuer ses missions sans préjugé et sans subir de pression. Pour être objectif et impartial le service d'audit interne doit-lui même chercher à éviter tout conflit d'intérêt. A cette fin les missions d'auditeurs doivent changer périodiquement chaque fois que c'est possible.

· Le service d'audit interne doit se préoccuper des dispositions légales et réglementaires qui régissent les opérations de la banque, les politiques principes, règles, lignes de conduite interne édictées par les autorités de tutelle relatives à l'organisation et à la gestion des banques. Cependant cela ne signifie pas que l'audit interne doit assumer les fonctions de contrôle de la conformité.

· Le service de l'audit interne doit évaluer en particulier, la conformité de la banque à la réglementation et aux contrôles des risques (quantifiables et non quantifiables), la fiabilité y compris (l'intégrité, l'exactitude et l'exhaustivité) ainsi que la disponibilité en temps opportun de l'information financière et de celle destinée au management, la continuité et la fiabilité des systèmes d'information et l'organisation des services.

b) La gestion du risque par l'audit interne :

La gestion du risque opérationnel par l'audit interne se base sur les étapes suivantes :

v Une identification préalable du risque, cela implique une définition claire et unique de la notion risque opérationnel, tout en précisant avec détail le champ des risques qu'il couvre. A cet égard les départements d'Audit Interne ne peuvent se lancer dans un tel travail, s'ils ne sont pas en mesure de  connaître les activités, les objectifs et la stratégie de l'établissement de crédit, de réfléchir au delà du cadre réglementaire et intégrer la réalité d'un environnement en très forte mutation, et enfin d'enrichir cette démarche en impliquant dans ce processus les responsables métiers et les opérationnels .

v Une diffusion de la culture du contrôle interne vers les opérationnels, une fois les risques identifiés sont cartographiés, hiérarchisés, et codifiés dans des procédures. L'étape suivante consiste de à s'assurer que le dispositif du contrôle interne est efficace de façon continue et que le risque est correctement maîtrisé. Pour cela la mise en place des programmes d'auto évaluation du dispositif apparaît une nécessité, et les moyens de contrôle à mettre en oeuvre seront de deux ordres :

Des check-lists (normatives) des contrôles que doivent remplir périodiquement les opérationnels et qui leur rappellent les étapes essentielles à suivre. Ces check-listes peuvent être assimilés à des carnets de bord.

Des indicateurs des contrôles clés de l'établissement qui doivent être définis, en commun, entre l'audit interne et les responsables opérationnels, ces indicateurs peuvent être de deux natures « qualitative » : (rapprochement des positions et résultat économique et comptable par exemple) ou «  quantitatives » : (nombre d'opérations non confirmées, nombre d'opérations en suspens dans les comptes règlements-livraison, nombre d'opérations rejetées par le système comptable, etc.).

Ces indicateurs peuvent être fixés soit en valeur absolue, soit en pourcentage du nombre d'opérations traitées, soit de manière plus fine en fonction des activités.

Le suivi de ces indicateurs de contrôle va permettre aux responsables opérationnels de détecter les erreurs, les anomalies et les dysfonctionnements qui peuvent causer d'énormes pertes et le cas échéant de prendre les mesures correctrices nécessaires.

v Un service d'Audit Interne : dans ce contexte la fonction audit interne est assurée par un département expert qui pourra à tout moment disposer d'indicateurs (résultants des programmes d'auto évaluation) de mesure de la qualité des contrôles fondamentaux qui permettent de maîtriser les risques clés.

Certains établissements ont mené une réflexion pour mettre en place des programmes d'auto évaluation du risque opérationnel.

v L'auto évaluation du risque opérationnel, est réalisée au niveau des contrôles de 1er niveau. Elle consiste en l'examen et l'évaluation de l'efficacité du contrôle interne et a pour objectif d'anticiper la dégradation d'un contrôle. La mise en oeuvre de ce processus passe par les étapes suivantes :

- l'identification exhaustive préalable des dysfonctionnements potentiels (erreurs, irrégularités, fraudes) imputables au risque administratif et de leur source.

- Le recensement des faiblesses existantes de contrôle interne,

- L'élaboration d'un programme d'auto évaluation du dispositif de contrôle.

Un programme d'auto évaluation du dispositif de contrôle comprend :

- d'une part, l'élaboration et la mise en oeuvre de check-lists de contrôles que doivent remplir les opérationnels et qui leur rappellent les étapes essentielles à suivre,

- et d'autre part, la définition d'indicateurs de contrôles clés tant au plan qualitatif que quantitatif.

Finalement on peut dire, qu'une fois l'objectif du suivi régulier de la qualité des contrôles effectués et évalués par les opérationnels est atteint, sa valeur ajouté réside dans sa capacité à :

- présenter à la direction générale et au comité d'audit une cartographie complète et actualisée des risques ;

- piloter l'ensemble des dispositifs de contrôles définis à partir des risques clés ;

- améliorer en continu ce dispositif sur la base des meilleures pratiques du secteur et des missions réalisées à partir d'un processus qualitatif de clignotants ;

- promouvoir la culture du contrôle interne à tous les échelons de l'organisation ;

3. Autres pratiques internes pour maitriser le risque opérationnel :

Le comité prévoit autres pratiques internes afin de maitriser le risque opérationnel :

§ La surveillance étroite du respect des limites de risque ou des seuils assignés

§ La mise en place des mesures de protection pour l'accès et l'utilisation des actifs et des informations de la banque.

§ S'assurer que le personnel à l'expertise et la formation adaptées et veuilles a une mise a jour.

§ Vérification et rapprochement réguliers des transactions et des comptes.

§ L'identification des branches ou des produits de l'activité dont les résultats semblent être en dehors des attentes raisonnables.

§ S'assurer que l'infrastructure du contrôle de gestion des risques suit la croissance de l'activité.

4. Les techniques d'atténuation du risque opérationnel :

En matière de maîtrise du risque opérationnel de faible probabilité mais a un impact financier très lourd on peut opter pour d'autres techniques d'atténuation et de transfert de risques, par l'intermédiaire des polices d'assurances contre des évènements externes de risques tels que les incendies, les tempêtes....ou par la signature des contrats plus spécifiques et personnalisés contre le risque opérationnel qui y sont proposés pour se prémunir contre des menaces internes de risques tel que les fraudes ou les défaillances dans un système informatique.

L'externalisation de certains activités peut réduire le profil de risque d'un établissement en transférant certaines activités spécialisées à des entreprises qui ont plus d'expertise et d'envergure pour gérer les risques qui y sont associés.

Il convient aussi d'examiner soigneusement dans quelle mesure les instruments d'atténuation comme l'assurance et l'externalisation réduisent vraiment le risque, ou le transfèrent à un autre secteur ou domaine d'activité, voire s'ils ne créent pas un nouveau risque (par exemple, risque juridique ou risque de contrepartie).

L'investissement en technologie de traitement de l'information peut également apparaitre comme un dispositif d'atténuation du risque. En fait un bon système d'information fiable et sécurisant est un élément clé pour la gestion et maitrise du risque du fait que l'informatique et les processus de traitement et d'acheminement de l'information sont des sources potentielles et non négligeable du risque opérationnel.

5. Les plans de continuité d'exploitation :

Selon le comité « Les banques devraient mettre en place des plans de secours et de continuité d'exploitation pour garantir un fonctionnement sans interruption et limiter les pertes en cas de perturbation grave de l'activité ».

Les plans de secours d'exploitation se sont basés, pour leur rédaction, sur des listes de fonctions prioritaires, classées en fonction des risques financiers, légaux et commerciaux potentiels induits par une interruption des opérations. Une organisation de secours cible est alors été mise sur pied, en même temps que des lieux et des systèmes de backup alternatifs. En règle générale, en raison des coûts associés à une telle procédure d'urgence, des tests sont exécutés de manière aléatoire. Il n'y a donc aucune certitude quant au bon fonctionnement des ces procédures d'urgence, dans le mesure où les interdépendances n'ont pas été vérifiées, l'élaboration de cas virtuels autour des mesures d'urgence pourrait s'avérer extrêmement intéressante.

6. La Création de la fonction de gestion du risque opérationnel :

La gestion des risques opérationnels est devenue une discipline à part entière, en termes organisationnels, cela se matérialise par la création d'une fonction de gestion du risque opérationnel.

La fonction de gestion du risque opérationnel est un acteur clé du processus de contrôle chargé de veiller à l'existence et à l'efficacité des dispositifs permettant de maitriser les risques opérationnels. Le gestionnaire des risques opérationnels a la mission d'identifier, d'évaluer, la surveillance et la maitrise du risque. Il propose, met en place, maintient et fait évoluer en fonction des risques le dispositif de contrôle interne de l'entité, de la direction opérationnelles ou fonctionnelle ou de la ligne métier dont il est chargé. Il est assisté des autres acteurs du contrôle interne (management opérationnel et fonctionnel, direction des risques, pilotage du contrôle interne et audit)

7. Les objectifs à atteindre à travers les moyens de la gestion du risque opérationnel :

Une valeur ajoutée est perçue de La mise en oeuvre d'un processus de gestion du risque opérationnel, cette valeur ajoutée est susceptible de provenir de différents éléments complémentaires :

· Les démarches qualitatives d'identification et d'évaluation des risques opérationnels permettent de sensibiliser et de responsabiliser les agents opérationnels en termes de gestion des risques

· Une méthode de quantification des risques opérationnels plus précis permet

a. De mettre en évidence le cout des risques opérationnels (notion de pertes attendues) et donc de l'intérêt dans la tarification des produits

b. D'identifier les expositions aux risques importantes (pertes inattendues) et donc la consommation de fond propres

c. De fournir en combinant ces deux éléments, un cadre pour l'analyse cout-bénéfice (éviter le sur-contrôle).

· L'analyse systématique des sources et causes des pertes opérationnelles entraine :

a. Une amélioration des processus et la qualité

b. Une meilleure diffusion des meilleurs pratiques

· Une meilleure connaissance des risques et un calcul plus précis, de type actuariel des risques permettent une rationalisation des programmes d'assurance.

· Une approche disciplinée et structurée de collecte des incidents contribue à l'établissement de la culture d'entreprise vis-à-vis du risque.

Afin d'assurer une mise en oeuvre effective délivrant la valeur ajouté promise, l'implémentation de la gestion des risques doit répondre à certains facteurs clef de succès qui sont les suivants :

· Une définition claire des rôles et des responsabilités en matière de gestion des risques opérationnels.

· Une implication et un engagement forts de la part du management

· Une politique de communication et de formation

· Une documentation appropriée du processus

· La mise en place d'un processus d'amélioration continu.

précédent sommaire suivant








® Memoire Online 2007 - Pour tout problème de consultation ou si vous voulez publier un mémoire: webmaster@memoireonline.com