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Vulnérabilité des entreprises face aux crises financières

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par Abdelkefi ESSID
Faculté des Sciences Economique et de Gestion de Sfax - Maitrise en finance 2009
  

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II.2 : Les conséquences des crises financières :

Il s'agit essentiellement des conséquences économiques et sociales.

· II.2.1 : les conséquences économiques

Les crises financières, qui ont touché nombre de pays émergents, souvent considérés auparavant comme porteurs d'un brillant avenir,ont mis à jour dans les économies concernées des faiblesses : parties de change maintenues au delà du raisonnable, déficits extérieurs ou budgétaires trop tardivement combattus, faiblesse structurelles touchant en particulier le système financier local, manque de clarté sur l'ampleur du soutien que les autorités étaient prêter ou capables d'apporter à celui-ci, endettement extérieur comportant une trop grande proportion d'échéance à court terme.

Selon Radelet et shacks (1998), le retrait de capitaux étranger avait sur les pays asiatiques des effets macroéconomiques et microéconomiques qui s'emboitent.

Immédiatement et dramatiquement, les taux de change ont déprécié, après la défense du taux de change fixe (comme en Thaïlande et Corée). les taux d'intérêt domestiques ont monté suit au retrait des crédits étrangers, ce qui a conduit directement à une contraction des conditions des crédits domestiques avant même que les banques centrales réagissent à la crise .

Puisque le retrait de crédit a immédiatement amené à une réduction de l'absorption (qui était financée par les flux internationaux de capitaux), non seulement le taux de change nominal, mais aussi le taux de change réel (défini par le ratio du prix des biens échangeables au prix des biens non- échangeables) ont déprécié.

La combinaison de la dépréciation de taux de change réel et de la grande hausse des taux d'intérêt avait pour conséquence une rapide augmentation des prêts non performants les secteurs bancaires des économies asiatiques, surtout quand les projets d'immobilier ont fait faillite.

Dans certains cas, les promoteurs d'immobilier ont emprunté des prêts non couverts libellés en dollar des banques domestiques pour financier leur projets.ces projets ont échoué sous le poids de la dépréciation de la monnaie.De plus suite au fait que les banques ont permis de courtes positions en dollar(c'est-à-dire les emprunteurs en dollar net), la dépréciation du taux de change a conduit à une perte brusque des fonds des banques.

Les banques ont diminué par conséquent, à prêter parce qu'elles étaient non liquides et aussi décapitalisées.

· II.2.2 : Les coûts sociaux :

Les crises financières aggravent la pauvreté et les inégalités de revenu de plusieurs manières : D'une part, elles causent le ralentissement de l'activité économique.

Du fait de suppressions d'emploi dans le secteur formel, de la baisse de la demande de services rendus par le secteur informel et d'une diminution des heures de travail et des salaires réels, une crise financière peut contribuer à une baisse de la rémunération des salariés. Lorsque les salariés du secteur formel ayant perdu leur emploi arrivent dans le secteur informel, ils exercent une pression supplémentaire sur les marchés du travail informel.

D'autre part, une crise financière est généralement synonyme d'une forte dépréciation monétaire qui entraine une modification des prix relatifs. Ainsi, le prix des biens échangeables augmente par rapport à celui des biens non échangeables. D'où une chute de la rémunération des travailleurs dans le secteur des biens non échangeables. Parallèlement, la hausse de la demande d'exportations excite l'emploi et les rémunérations dans les secteurs produisant ces exportations.

Il arrive aussi que la dépréciation touche les prix à la consommation, et le renchérissement des importations alimentaires affecte les pauvres qui consacrent l'essentiel de leur revenu à la nourriture.

Comme réaction face aux crises, les gouvernements combinent souvent durcissement monétaire et austérité budgétaire, ce qui provoque une diminution des dépenses consacrées aux programmes sociaux, aux transferts aux ménages et aux traitement et salaires.

Section II:L'impact de la crise financière sur les entreprises.

 La tourmente financière mondiale et ses répercussions sur l'économie réelle risquent de créer 20 millions de nouveaux chômeurs dans le monde d'ici à la fin 2009, Selon des estimations du BIT (Bureau Internationale de Travail), "le nombre de chômeurs pourrait passer de 190 millions en 2007 à 210 millions fin 2009, ce chiffres pourraient s'aggraver en fonction de l'impact de la crise sur l'économie réelle. "Cela serait la première fois dans l'histoire", que ce chiffre pourrait même s'aggraver en fonction de l'impact de la crise sur l'économie réelle. (Juan Somavia).

Nous avons besoin d'une action rapide et coordonnée des gouvernements pour prévenir une crise sociale qui pourrait s'avérer sévère, longue et globale". Le nombre de "travailleurs pauvres" qui vivent avec moins de un dollar par jour pourrait croître de 40 millions tandis que celui des personnes gagnant moins de deux dollars pourrait augmenter de 100 millions entre 2007 et 2009. "L'impact serait global" et que la crise actuelle frapperait plus durement certains secteurs tels que la construction, l'automobile, le tourisme, la finance, les services et l'immobilier. Il a également noté que les nouvelles projections « pourraient se révéler sous-estimées si l'on n'affronte pas rapidement les effets du ralentissement économique actuel et la récession qui menace ». (Juan  Somavia).

« La crise ne sévit pas seulement à Wall Street, mais partout dans le monde. Nous avons besoin d'un plan de sauvetage économique pour les familles laborieuses et l'économie réelle, avec des règles et des politiques qui fournissent des emplois décents. Nous devons mieux assurer le lien entre productivité et salaires et entre croissance et emploi », (Juan. Somavia).

« La protection et la promotion des entreprises durables et des offres d'emplois décents doivent être au coeur du Sommet sur la crise financière, récemment annoncé par les Présidents Bush et Sarkozy ».

La crise doit être saisie comme une "opportunité" de rééquilibrer la mondialisation devenue "inéquitable et non durable", a-t-il encore considéré. Il s'agit de redonner sa place à l'économie réelle, affaiblie par la sphère financière. Le "niveau des profits du secteur financier était devenu si élevé que les banques préféraient la finance" au soutien des entreprises créatrices d'emplois, (juan. Somavia).

M. Somavia a également fait part de ses inquiétudes quant à la restauration des flux de crédit ; au maintien et au renforcement de la protection sociale (pensions, indemnités chômage, allocations familiales et mécanismes de soins de santé) ; à l'accès garanti des entreprises au crédit pour éviter les licenciements, les réductions de salaire, la banqueroute et pour permettre la reprise, le respect des droits des travailleurs et l'approfondissement du dialogue social afin de gérer les conséquences de la crise pour les entreprises ; au maintien des flux d'aide publique au développement ; à la restauration d'un régime de régulation de la finance mondiale ; et au passage rapide de la reprise au développement durable grâce à l'investissement et à la croissance.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe