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Vulnérabilité des entreprises face aux crises financières

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par Abdelkefi ESSID
Faculté des Sciences Economique et de Gestion de Sfax - Maitrise en finance 2009
  

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Chapitre 3 :

Diagnostic des Entreprises en difficultés

Section I : Objet et objectif du diagnostic.

I.1 :l'importance du diagnostic

Le diagnostic est une analyse d'une situation d'entreprise qui permet de souligner les points forts et les points faibles de l'entreprise dans son environnement concurrentiel. Le diagnostic doit donc permettre un positionnement de l'entreprise : veille interne (forces-faiblesses) et externe (opportunités-menaces). Il permet aussi de valider les actions passées par l'analyse des écarts entre objectifs et résultats et d'orienter l'action, de projeter l'entreprise dans son futur souhaité par une redéfinition d'objectifs « raisonnables ». Le but du diagnostic est donc double : il s'agit de repérer des déficiences de l'organisation mais aussi et surtout de prévoir et d'indiquer les moyens pour y remédier.

Le diagnostic éclaire les choix de l'entreprise (c'est un outil d'aide à la prise de décision) et les orientations stratégiques possibles entre lesquelles il convient d'arbitrer.

La conduite du diagnostic : le diagnostic sera réalisé en deux temps, la collecte des informations puis l'appréciation des forces et des faiblesses de l'entreprise.

Il s'agit de soumettre l'entreprise à un examen critique, de porter une appréciation objective sur ses produits, ses marchés, sa capacité de production, son savoir-faire, son expérience de l'exportation. Il convient de bien définir le travail confié à la personne qui conduit le diagnostic, d'autant que s'il est effectué par des consultants extérieurs, on se heurte aussi à des difficultés spécifiques liées à l'intervention : en effet, l'analyse n'est pas neutre, et bien que le consultant s'efforce de « faire table rase » de ses préjugés, il va se référer à des modèles de sorte que le diagnostic émis aura nécessairement une teinte personnelle. De plus, certains éléments spécifiques peuvent échapper au consultant.

On devra donc veiller tout particulièrement aux points suivants :

- L'indépendance d'action (disposer des pouvoirs d'investigation nécessaires), d'esprit (éviter tout jugement subjectif).

- La compétence qui se manifestera par des avis et commentaires éclairés, des recommandations pertinentes, des suggestions réalistes et adaptées aux besoins.

- La qualité du travail et le contrôle de la qualité : la mission doit être effectuée avec conscience professionnelle et diligence.

- Le secret professionnel sur l'ensemble des informations et documents qui lui sont communiqués.

I.2 : les causes de la cessation d'activité

Les causes de cette incapacité sont :

* Les causes économiques :

· Baisse du niveau de la demande.

· Saturation du marché.

· Concurrence plus accrue.

· Variation du niveau des taux de change.

· Augmentation du prix des matières premières...

 

*Les erreurs de gestion :

· Surcharges des charges fixes à cause de mauvaises prévisions.

· Manque d'innovation.

· Politique d'investissement inadaptée.

· Absence de contrôle de gestion.

· Les causes accidentelles et brutales.

· Décès ou incapacité majeure du dirigeant.

· défection d'un client important.

· graves conflits sociaux.

· destruction de l'outil de production.

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L'ensemble de ces difficultés est immédiatement traduit dans les documents de synthèse car elles détériorent, au cours du temps, la situation financière de l'entreprise. C'est pourquoi le législateur a fait l'obligation aux entreprises d'élaborer et de publier régulièrement de tels documents afin de déceler suffisamment à l'avance les difficultés rencontrées.

Section II : Rôle de l'endettement dans les difficultés des Entreprises.

II.1 : Les Risques engendrés par la mauvaise gestion de la dette :

II.1.1. Risque de marché :

Risques liés à l'évolution des prix du marché, tels que les taux d'intérêt, les taux de change, les prix des produits de base, etc. Qu'elle soit libellée en devises ou en monnaie nationale, toute variation des taux d'intérêt modifiera le coût du service de la dette, soit lors des émissions de refinancement pour la dette à taux fixe, soit lors de la fixation du nouveau taux pour la dette à taux flottant.

De ce fait, la dette à court terme, qu'elle soit à taux fixe ou flottant, est en général considérée plus risquée que la dette à long terme à taux fixe (quoiqu'une concentration excessive de dette à taux fixe sur de très longues échéances puisse être aussi risquée, les besoins de financement futurs étant inconnus). La dette libellée en monnaies étrangères ou indexée sur elles accroît aussi l'instabilité du coût du service de la dette en monnaie nationale en raison des variations des taux de change de ces monnaies. Les obligations à option de vente peuvent exacerber les risques de marché.

II.1.2. Risque de refinancement :

Le risque de devoir renouveler la dette à un coût exceptionnellement élevé, ou à l'extrême, de ne pas pouvoir la renouveler du tout.

Dans la mesure où le risque de refinancement est limité au risque de devoir renouveler la dette à des taux d'intérêt plus élevés, y-compris l'évolution des marges d'intermédiation, on peut le considérer comme un risque de marché. Cependant, du fait que l'incapacité de refinancer la dette et/ou une hausse exceptionnellement élevée des coûts de financement de l'État peuvent susciter ou exacerber une crise de la dette et par là provoquer des pertes économiques réelles, il est souvent traité séparément. La gestion de ce risque est particulièrement importante pour les marchés émergents.

II.1.3. Risque de liquidité :

On distingue deux types de «risque de liquidité». L'un concerne le coût ou la pénalité auxquels s'exposent les investisseurs qui tentent de se dégager d'une position lorsque le nombre des opérateurs a fortement diminué ou que le marché considéré n'est pas assez actif. Ce risque est particulièrement important lorsque la gestion de la dette inclut la gestion des actifs liquides ou fait appel à des instruments financiers dérivés.

L'autre type de risque de liquidité, du point de vue de l'emprunteur, concerne une situation dans laquelle le volume des actifs liquides est susceptible de fortement diminuer à cause d'obligations de trésorerie imprévues et/ou en cas de difficultés à obtenir à bref délai des ressources liquides par l'emprunt.

II.1.4. Risque de crédit :

Il s'agit du risque de non-exécution, de la part de l'emprunteur, des conditions de prêts ou autres contrats sur actifs financiers ou, de la part d'une contrepartie, des conditions d'un contrat financier. Ce risque est particulièrement à considérer lorsque la gestion de la dette inclut la gestion des actifs liquides. Il peut aussi se présenter dans le cas d'acceptations de soumissions à l'occasion d'adjudications de titres publics, ainsi que dans le cadre d'obligations conditionnelles, et lorsque des contrats sur produits dérivés sont souscrits par le gestionnaire de la dette.

II.1.5. Risque de règlement :

Ce risque concerne la perte que l'État peut subir par suite d'un non-règlement de la part de la contrepartie, dû à tout autre raison qu'un défaut de paiement. Risque opérationnel Cette catégorie regroupe différents types de risque, notamment : les erreurs de transaction aux différentes étapes de l'exécution et de l'enregistrement des opérations, les insuffisances ou les défaillances des contrôles internes, ou des systèmes et services, le risque afférent à la réputation financière, les problèmes juridiques, les atteintes à la sécurité ou les catastrophes naturelles préjudiciables à l'activité économique.

Section III : L'analyse de la rentabilité et la mesure du risque d'exploitation.

III-1 : L'analyse : Coût -Volume - Profit

Le résultat d'une entreprise dépend de trois facteurs :

· le coût de revient de sa production ;

· les quantités vendues ;

· le prix de vente.

Ces trois facteurs sont soumis aux influences du marché ; à savoir la position de l'entreprise, l'état de la demande, l'état du marché, l'environnement économique, juridique et social.

Ces influences conditionnent la structure de son activité et participent à la prise de décision dès lors que les dirigeants cherchent l'optimum : prix de vente - quantités vendues.

L'outil utilisé pour mesurer l'impact de l'environnement sur l'activité est l'analyse : coût - volume - profit qui s'appuie sur la distinction des charges en charges variables et charges fixes. En effet, la formation du résultat d'une entreprise dépend de l'importance de ses charges fixes.

La sensibilité du résultat dépend donc de la structure des coûts d'une entreprise.

L'objectif de toute entreprise est donc que le volume d'activité absorbe les charges fixes. Cet objectif est atteint lorsque l'entreprise a atteint un niveau d'activité mesuré par le chiffre d'affaires. Ce chiffre d'affaires est appelé : seuil de rentabilité.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand