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Impact de la qualité de service perçue sur l'engagement à  la boutique de quartier: application aux produits de petit dejeuner

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par Bassirou DABO
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - DEA 2009
  

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II. La mesure de la qualité par les principaux courants

Les chercheurs en marketing distinguent deux principaux courants de pensées dans la littérature sur la qualité de service : l'école américaine et l'école européenne (l'école nordique et l'école française). L'école américaine avec Parasuraman, Zeithaml et Berry, conçoit la qualité de service en termes de caractéristiques qui sont directement liées aux services offerts (fiabilité, empressement, empathie, assurance et valeurs matérielles), tandis

11 Kotler P., Dubois B. (1997), Marketing Management, 9e édition, Paris

12 Kotler et Dubois (1997) idem

21

que l'école européenne avec notamment Christian Grönroos, s'appuie sur la structure du service, sur ces diverses composantes afin de mesurer la qualité pour chacune d'elle. La qualité de service y est perçue de manière bidimensionnelle.

Pour plus clarifications sur ces deux courants nous allons dans un premier temps présenter le paradigme de disconfirmité qui est le soubassement de ces écoles, avant d'exposer leur conception de la qualité pour enfin aborder la satisfaction qui un concept proche de la qualité.

1. Le paradigme de disconformité

Les premières conceptualisations de la qualité (Grönroos, Parasuraman, Zeithaml et Berry13 se sont basées sur le paradigme de la disconfirmation utilisé dans la littérature sur les produits physiques (Cardozo, Churchill et Surprenant, Howard et Sheth, Oliver, Olshavsky et Miller)14. Ce paradigme stipule que le consommateur forme d'abord ses attentes (ce qu'il considère comme devoir être le service offert par la firme) à propos du produit ou du service avant l'achat ou la consommation ensuite observe les performances lors de l'achat ou la consommation pour enfin comparer les performances avec ses attentes. La qualité résulterait alors de la différence entre performances et attentes du consommateur. En effet, si après la mise en situation de service les performances du service dépassent les attentes, il existe alors une non confirmation positive ; le service est considéré de bonne qualité et le client est très satisfait. Le client est considéré seulement comme satisfait si les attentes égalent les performances. Par contre si les attentes dépassent

13 Grönroos, 1982, 1984, Parasuraman, Zeithaml et Berry, 1985 cité par Bressoles (2002) Grégory, proposition d'un modèle théorique d'évaluation de la qualité de service des sites web commerciaux (p 234) 14Cardozo, 1965, Churchill et Surprenant, 1982, Howard et Sheth, 1969, Oliver, 1980, Olshavsky et Miller, 1972 cité par Bressoles.G (2002)idem

22

les performances, la non confirmation est négative ; le service est de mauvaise qualité et il en résulte une insatisfaction du client.

Selon ce paradigme les attentes sont d'une importance capitale pour la détermination de la qualité perçue. Parasuraman et al15 les considèrent comme les désirs ou les souhaits des clients, ce qu'ils aimeraient que le prestataire leur offre au lieu de ce qu'ils ont reçu. Egalement Lehtinen et Laïta Maki16 soutiennent que pour produire des services de qualité supérieure le prestataire doit prendre en compte les attentes du client. Ils préconisent la démarche « orientée consommateur » pour une meilleure prise en considération des attentes des clients.

Ce paradigme de disconformité des attentes sur lequel beaucoup de modèles se sont basés a fait l'objet de vives critiques. Ces dernières ont porté sur la nature du standard de comparaison, la pertinence de la disconfirmation, l'influence d'autres éléments cognitifs sur la qualité et le rôle des réactions émotionnelles.

La comparaison entre la performance et les attentes est la base du modèle de disconfirmation alors que plusieurs chercheurs ont formulé des critiques sur la seule utilisation des attentes comme standard de comparaison et ont proposé d'autres variantes. Parmi lesquelles, nous avons les désirs Swan et Trawick (1979), les normes basées sur les marques et sur les produits Cadotte, Woodruff et Jenkins (1987); Erevelles et Leavitt, (1992), les valeurs Westbrook et Reilly (1983) et l'idéale Tse et Wilton, (1988). Teas (1993) quant à lui s'attaque même à la définition de l' « attente ». Selon lui ce construit est ambigu et prête à confusion.

15 Zeithaml, V. A., Berry L. L., Parasuraman A. (1988), Communication and Control Processes in the Delivery of Service Quality, Journal of Marketing

16 Mäki-Ikola O, Lehtinen K, Granfors K, Vainionpää R, Toivanen P (1991). Bacterial antibodies in ankylosing spondylitis. Clin Exp Immunol.

23

2. L'école américaine : le modèle SERVQUAL

Parasuraman, Zeithaml et Berry ont engagé durant les années 80 un ambitieux programme de recherche sur la qualité de service. En effet ils ont développé en 1985 SERVQUAL, un outil permettant d'opérationnaliser la mesure de la qualité de service et d'en trouver des indicateurs. Etant l'outil le plus répandu, il constitue le point de départ de la majorité des travaux sur la qualité de service. L'hypothèse de départ de ce modèle est que la qualité du service est le résultat de la différence entre les attentes du client et l'évaluation perçue de la performance du service. Le paradigme de disconfirmation est utilisé ici : la qualité perçue résulte d'une comparaison entre ce qui est perçu et la performance attendue.

Les auteurs de SERVQUAL ont proposé une conceptualisation de la qualité perçue en dix dimensions, raffinée ensuite en cinq dimensions que sont :

> La Fiabilité : C'est la capacité à réaliser le service promis en toute confiance et de manière précise.

> La serviabilité : la bonne volonté à répondre aux consommateurs et offrir un service prompt.

> L'assurance : la compétence et la courtoisie des employés ainsi que leur capacité à inspirer confiance.

> Les éléments tangibles : ce sont les installations physiques, les équipements et l'apparence du personnel.

> L'empathie : la prise en considération l'attention individualisée que l'entreprise accorde à ses consommateurs.

24

Figure1.2 : modèle SERVQUAL

Communication bouche à oreille

Besoins personnels

Expérience passée

Service attendu

Ecart 5

Service perçu

Ecart 1

Client

Entreprise

Ecart 4

Service livré

Ecart 3

Traduction des perceptions en normes de qualité

Ecart 2

Perception des attentes clients vue par l'entreprise

Communication externe aux clients

Source : Parasuraman et al 1985 cité par Kotler et Dubois (2003)

Ce modèle élaboré par Parasuraman, Zeithaml et Berry recense cinq principaux écueils en matière de gestion de la qualité. Ces zones difficultés apparaissent sous forme

d'écart que sont :

25

Ecart 1 : cet écart représente la différence entre les attentes du consommateur et leur perception par l'entreprise. Elle ne perçoit pas toujours ce que les consommateurs attendent ni la manière dont ils jugent la qualité des services proposés.

Ecart 2 : cet écart résulte de la différence entre les perceptions de l'entreprise et les normes de qualité. L'entreprise peut fixer des normes floues ou inadéquates.

Ecart 3 : c'est un écart récurrent dans les services. Il s'agit de la différence entre ce qui est défini en termes de spécifications et ce qui est effectivement fourni. Cet écart peut avoir de nombreuses explications telles qu'un personnel mal préparé ou surchargé, des pannes d'équipement, parfois des directives contradictoires.

La qualité de service liée au personnel en contact intervient à ce niveau.

Ecart 4 : il se réfère aux différences entre la prestation livrée et la prestation promise aux clients. Les clients sont déçus de recevoir une prestation inférieure aux promesses formulées par les représentants de l'entreprise.

Ecart 5 : cet écart est fondamental. Il est lié au client et représente la différence entre le service attendu et le service reçu par le consommateur. Si le service reçu est différent négativement du service attendu, il y aura déception et le client jugera le service de mauvaise qualité. Il résulte de tous les écarts précédents et détermine la qualité perçue du client.

Le modèle SERVQUAL a été conçu par les auteurs pour être applicable à un large éventail de services. Il fournit, ainsi un squelette sommaire (attentes/perceptions) incluant des caractéristiques sur les cinq dimensions de la qualité de service ; ce squelette pouvant être adapté ou complété pour ajuster les caractéristiques ou répondre aux besoins spécifiques d'une recherche (Parasuraman et al17).

17 Parasuraman et al, (1988) op. cit.

26

Ce modèle ambitieux de la qualité de service est répliqué par beaucoup de recherches, parmi lesquels, les travaux de l'école nordique avec Grönroos.

3. L'école nordique : le modèle de Grönroos

Grönroos (1990)18 identifie en se basant sur les travaux de Swan et Combs (1976)19, deux dimensions de la qualité de service à savoir la qualité technique et la qualité fonctionnelle :

> La qualité technique : c'est ce que le client reçoit « the what » (le pourquoi). Elle est directement liée au contenu et renvoie au résultat.

> La qualité fonctionnelle : c'est le processus de service, ce que le client perçoit « the how » (le comment du service). Elle est fondée sur le jugement du consommateur sur la manière dont le contenu de service lui est transféré par le prestataire.

Il ajoute un troisième élément qui, dans certains cas, peut être une variable du modèle,

« la corporate image »20 (l'image de l'entreprise).

On peut retenir à titre d'exemple que les tâches effectuées par l'employé au cours de la prestation de service relèvent de la qualité technique. Tandis que son comportement devant le client constitue la qualité fonctionnelle.

La qualité fonctionnelle est prépondérante dans le processus de perception de la qualité globale. Autrement dit la qualité fonctionnelle est souvent plus importante que la qualité technique dans la détermination de la qualité perçue. Cependant, ces deux qualités ne sont

18 Gönroos.C (1990) Service Management and Marketing-Managing the Moments of Truth in Service Competition

19Combs, A.W., Richards, A.C., & Richards, F. (1976). Perceptual psychology. A humanistic approach to the study of persons. New York: Harper & Row

20 Cité par Malleret.V (1998) Les systèmes de mesure de la qualité dans les entreprises de service", Cahier de Recherche du Groupe HEC.

27

pas indépendantes21, une bonne qualité fonctionnelle peut faire oublier dans certains cas les problèmes temporaires de la qualité technique.

Figure1.3 : Modèle de la qualité perçue de Grönroos

Attentes

Qualité de service
perçue

Communication Image

Bouche à oreille Besoin client Apprentissage du client

Résultat
Qualité technique

Processus
Qualité fonctionnelle

Expériences

Image de la firme

Source : Grönroos 1984,1990 cité par Rolland (2003)

Même si ces modèles restent incontournables dans la littérature de la qualité de service, d'autres conceptualisations alternatives ont été relevées dans des travaux récents sur le sujet. En effet, elles s'articulent autour de trois thèmes :

> D'abord le thème basé sur des versions modifiées du modèle SERVQUAL22. Parmi les modifications apportées, il s'agit soit de ne plus mesurer les attentes (Cronin et Taylor)23 soit d'ajouter des dimensions au côté des attentes du modèle24, ou bien encore d'employer des méthodes alternatives (par exemple une analyse conjointe) pour évaluer les perceptions de qualité de service.

21 Moutte.J (2005), la perception par le client du comportement du personnel en contact

22 Tels que Boulding et Alii (1993), Cronin et Taylor (1992), DeSarbo et Alii (1994) , Parasuraman, Zeithaml et Berry (1991, 1994, 1996)

23 Cronin J., Taylor S. (1992) Measuring service-quality: a reexamination and extension. Journal of Marketing

24 Attentes prédictives et attentes normatives pour Boulding et al. (1993)

28

> Ensuite le thème relatif à la structure du construit de qualité de service. Pour pallier à l'inconsistance de la structure factorielle de SERVQUAL relevée par de nombreuses études, des auteurs comme Dabholkar, Thorpe et Rentz, Brady et Cronin, ont identifié et testé une conceptualisation hiérarchique de la qualité de service qui propose trois niveaux : une perception globale de la qualité de service ; des dimensions primaires et des sous dimensions.

Ces modèles présentent la qualité comme un construit multidimensionnel et

hiérarchique, ils reconnaissent la pluralité des facettes et dimensions de la qualité perçue.

> Enfin le thème concernant les deux dimensions de la qualité identifiées par Grönroos25, la qualité fonctionnelle et la qualité technique. Le modèle proposé par Rust et Oliver26 en est une illustration. En fait ces auteurs ont déterminé trois composantes de la qualité : le service produit (la qualité technique), le service délivré (la qualité fonctionnelle) et l'environnement de service. En plus des dimensions de Grönroos, Rust et Oliver (proposent de prendre en compte l'environnement dans lequel se déroule le service).

4.La satisfaction, un concept proche de la qualité de service

Le concept de satisfaction a fait l'objet de nombreuses recherches en sciences de gestion et a été particulièrement développé dans le cadre des activités de services. La satisfaction est « un terme complexe et un concept difficile »27. Plusieurs approches existent dans la littérature, si les recherches actuelles adoptent en majorité une conception

25 Grönroos (1984) op. cit

26 Rust, R.T., et Oliver,R.L. (1994), Service quality : insights and managerial implications from the frontier, Service Quality: New directions in theory and practice, Eds. Rust R.T. et Oliver R.L., Thousand Oaks, CA: Sage Publications.

27 Czepiel, J.A., et Rosenberg, L.J. (1977). The study of consumer satisfaction : addressing the so what question. In Hunt, H.K. (dir.). Conceptualization and Measurement of Consumer Satisfaction and Dissatisfaction.

29

duale considérant la satisfaction comme la résultante de deux processus parallèles, l'un est cognitif et l'autre est affectif, la distinction entre transactionnelle et relationnelle est toujours d'actualité. En fait, pour la perspective transactionnelle, la satisfaction est un état postérieur et inhérent à une transaction spécifique et bornée dans le temps qui peut être définie comme étant « un jugement évaluatif post achat immédiat ou une réaction affective à la transaction avec la firme la plus récente »28. Tandis que dans la perspective relationnelle elle est considérée comme le niveau des satisfactions cumulées consécutives à plusieurs expériences de consommation d'un objet (produit ou service). Il s'agit « d'une évaluation globale continue de l'aptitude de l'entreprise ou de la marque à fournir les bénéfices recherchés par le client »29.

La satisfaction est un concept très proche de la qualité de service, cela est à l'origine du débat qui s'est posé sur la distinction de ces deux notions. En effet la définition de la qualité proposée par Parasuraman, Zeithaml et Berry30, comme étant l'écart entre les attentes du client et leurs perceptions de la performance des prestataires du service, a déclenché ce débat. En outre, le fait que les chercheurs utilisent le même modèle de disconfirmation lors de l'opérationnalisation de ces deux construits a surtout accentué la confusion entre ces deux concepts.

Etant conscients de la confusion qui peut découler de l'utilisation du même aspect comparatif (service attendu et performance perçue) dans les définitions de la satisfaction et de la qualité perçue , Parasuraman, Zeithaml et Berry31 explicitent trois ans plus tard la différence entre ces deux construits : « La distinction entre qualité du service et satisfaction est cohérente avec celle qui existe entre attitude et satisfaction : la qualité du service

28 E. Garbarino, M. Johnson, (1999), « The different roles of Satisfaction,Trust and Commitment in Consumer Relationship », Journal of Marketing,

29 Ngobo (1998), Les standards de comparaison et la gestion de la satisfaction des clients, Décisions Marketing.

30 Parasuraman, Zeithaml et Berry (1985) op.cit

31 Parasuraman, Zeithaml et Berry (1988) op.cit

30

représente un jugement global, ou attitude, qui concerne la supériorité du service, tandis que la satisfaction est associée à une transaction spécifique. ». Abondant dans ce sens Sureshchandar et al32 précisent que les deux concepts de satisfaction et de qualité du service sont différents mais fortement corrélés. Ils diffèrent au moins sur deux points :

> La satisfaction apparaît plus interne que la qualité perçue. Elle caractérise la façon dont le client vit l'expérience de service alors que la qualité perçue caractérise l'expérience de service33.

> la qualité perçue est plus cognitive qu'affective, alors que la satisfaction, bien qu'ayant des aspects cognitifs, contient davantage d'éléments affectifs34.

Le débat suscité par la qualité et la satisfaction ne s'est pas limité à la confusion entre ces deux concepts, également le sens du lien de causalité ne fait pas l'unanimité chez les chercheurs. Bitner 35ainsi que Bolton et Drew36 stipulent que la satisfaction est un antécédent de la qualité du service. Tandis que Cronin et Taylor37 trouvent, au contraire, que la qualité du service est un antécédent de la satisfaction. Alors que pour Bolton et Drew38 , les deux concepts s'influencent mutuellement .Teas39 quant à lui pense que ces résultats ne sont pas nécessairement contradictoires et estime que la séquence dépend du cadre d'analyse (transactionnel versus relationnel). Ainsi, lorsque l'analyse porte sur une transaction spécifique, la qualité perçue se trouve être un antécédent de la satisfaction. Par

32 Sureshchandar et al (2002) The relationship between management's perception of total quality service and customer perceptions of service quality. Total Quality Management.

33 Oliver(1997) Satisfaction: a behavioral perspective on the consumer, Mc Graw-Hill International Editions.

34 Dabholkar, M. D., Berger, M. S., Vionnet, J. A., Egwuagu, C, Silber, J. R., Yu, J. and Reed, E. Malignant and nonmalignant brain tissues differ in their messenger RNA expression patterns for ERCCI and ERC. Cancer Res., 55: 1261-1266, 19

35 Bitner (1990), Evaluating service encounters: The effects of physical surroundings and employee responses, Journal of Marketing

36 Bolton, Ruth N. and James H. Drew (1991), "A Longitudinal Analysis of the Impact of Service Changes on Customer Attitudes," Journal of Marketing, 55 (1), 1991, 1-10.

37 Cronin et Taylor (1992) op cit.

38 Bolton, R.N., et Drew, J.H. (1994). Linking customer satisfaction to service operations and outcomes, Sage Publications.

39 Teas (1993) op cit.

31

contre, lorsque l'analyse porte sur plusieurs transactions à la fois, la satisfaction serait un antécédent de la qualité perçue.

La qualité a fait l'objet d'une riche et abondante littérature avec notamment les travaux de Parasuraman et ses collègues, et ceux de Gronröos. En outre, les développements récents de ces travaux par des auteurs comme Dabholkar pour SERVQUAL, Oliver et Rust pour le modèle de Groöroos témoignent de l'intérêt que les auteurs portent sur ce concept. Pour la plupart des auteurs l'établissement d'une relation à long terme avec le consommateur passe par une bonne qualité de service. Cette relation étant au coeur de la recherche en marketing car avec la forte concurrence et la standardisation des produits, il ne suffit plus maintenant d'attirer le client mais surtout de le conserver le plus longtemps, ce qui passe par son engagement dans la relation. Cet engagement considéré par des auteurs tels que Morgan et Hunt40 comme une variable clé du marketing relationnel, étant notre deuxième concept, fera l'objet du chapitre suivant.

40Morgan R.M et Hunt S.D. (1994) op cit.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry