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Alimentation, vieillissement et cancer

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par Glorry PANZU MAVWANDA
Unikin - Pharmacien 2009
  

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III. ALIMENTION

Appartenant au règne animal, l'homme se positionne dans la biosphère en tant que hétérotrophe. Donc pour sa survie, il doit ingérer des molécules organiques (nutriments) produites par d'autres organismes vivants. Notre alimentation comprend deux catégories de nutriments ;

- Les macronutriments : protéines, sucres et lipides (graisses)

- Les micronutriments : vitamines et oligo-éléments (Zinc, Cuivre, Fer, Sélénium,...)

Pour le bon fonctionnement de notre organisme, l'alimentation doit lui apporter en proportions optimales ces deux catégories de nutriments. Mais il faut noter que la malnutrition touche très souvent les micronutriments. Or ce sont eux également qui ont un lien avec les radicaux libres que nous incriminons dans cette réflexion.

1. Alimentation et vieillissement

Bien que d'autres facteurs peuvent intervenir dans le vieillissement, l'accélération du processus de vieillissement est principalement due à l'intensification de la production des radicaux libres. Celle-ci peut être ralenti avec une alimentation équilibrée ou riche en vitamines (surtout les vitamines A, E et C). L'alimentation par voie orale peut être complétée par l'application des produits cosmétiques sur la peau.

A. Vitamine A (Rétinol et béta-carotène)

a. Rôles :

- Elle protège la structure des membranes cellulaires et joue un rôle important dans le maintien de la santé de la peau, des yeux et des muqueuses en les aidant à résister aux infections.

- Elle est importante pour la croissance des dents, ongles, cheveux, os et glandes.

- Elle permet le renouvellement des cellules de la peau en stimulant la production des kératinocytes et des fibroblastes ainsi que des collagènes. Ce qui justifie le fait qu'elle permet la réparation des peaux lésées et des sèches augmentant ainsi leur élasticité.

b. Carence : 

La carence en vitamine A induit :

- L'hyperkératinisation qui se traduit par une peau sèche et rugueuse avec atrophie des glandes sébacées et sudorales.

- La perte de la vision de la nuit.

- L'augmentation de la sensibilité aux infections.

c. Indication :

- Acné (composante principale de l'hyperkératinisation).

- Cancers de peau, de l'utérus et les leucémies.

- Comédons (boutons ou points noirs).

- Les rides dues aux rayons ultraviolets du soleil.

- Les inflammations

d. Dose et limite :

Les vitamines liposolubles (vitamines A, D, E et K) peuvent présenter en cas de surdose une hypervitaminose par ce qu'elles stockées dans le foie et les tissus adipeux. Alors que les vitamines hydrosolubles (vitamines C et B complexe) ne posent pas ce problème car elles sont facilement éliminées par notre corps.

NB : Un excès de vitamine A chez les femmes enceintes est dangereuse car elle peut nuire au foetus (effet tératogène).

e. Source :

60 % des vitamines A que nous consommons se présentent sous forme de caroténoïdes. Les aliments riches en vitamine A sont : poissons, foie, rognon, oeufs, laits, beurre, margarine, épinards, huiles de palme,...

B. Vitamine E (Tocophérol)

a. Rôles :

- Elle maintient l'hydratation de la peau.

- Elle est l'antioxydante des corps liposolubles. Ce qui lui permet de protéger les membranes cellulaires de la peroxydation lipidiques en captant les radicaux libres.

- Elle est contre la dépression du système immunitaire chez les personnes âgées.

- Elle est la vitamine de la fertilité.

- Elle prévient le risque du cancer et des maladies cardiovasculaires en inhibant la production des prostaglandines (responsables de l'inflammation) et des tromboxanes (responsables de la coagulation sanguine) à partir de l'acide arachidonique.

- Elle protège la peau des dommages de la lumière ultraviolette, de la peroxydation des lipides, réduit les rides et la progression du vieillissement.

b. Sources : poisson, oeufs, graines, noix, huile de palme,...

C. Vitamine C (Acide ascorbique)

a. Rôles : En tant qu'antioxydant

- Elle permet la réparation des lésions causées par les radicaux libres en les neutralisant.

- Elle empêche le développement du cancer et l'accélération du processus de vieillissement.

- Elle participe aussi à la formation des collagènes dont la production diminue de façon importante avec le vieillissement.

- Elle intervient dans la cicatrisation (avec la formation des collagènes).

- Elle protège la peau des dommages des rayons UV.

b. Carence :

Elle provoque des désordres généraux, ostéoarticulaires et mucocutanés (scorbut)

c. Dose et limite :

A forte dose il favorise la présence d'oxalate et la formation des calculs rénaux.

d. Indications :

- Traditionnellement on l'utilise contre la fatigue et les états grippaux.

- Cicatrisation des plaies et des fractures (synthèse de collagène)

- Traitement de la méthémoglobine (hémoglobine-Fer3+ hémoglobine-Fer2+)

- Carence en fer (car il facilite la résorption avec Fer3+ Fer2+)

- Contre les cancers

- contre les maladies cardiovasculaires

e. Sources : agrumes (citrons, oranges, mandarines, pamplemousses), pain, céréales, tomates,...

D. Autres éléments

- La vitamine B5 (Dexpanthénol) favorise la cicatrisation.

- Les vitamines B6 et B8 (Pyridoxine et Biotine) régulent la sécrétion du sébum.

- Le sélénium (oligo-élément) participe aux réactions antioxydantes.

- Les alphahydroxyacides ou AHA (acides citrique, lactique, glycolique, tartrique et malique) ou encore acides des fruits augmentent le renouvellement des cellules de la peau, améliorent l'hydratation de la peau et l'exfoliation des cellules mortes.

2. Alimentation et cancer

Un épidémiologiste Richard PETO (université d'Oxford) a observé qu'un tiers des décès liés aux cancers, tous confondus, est associé à une alimentation inappropriée alors que le deuxième tiers est attribué au tabagisme et le tiers restant à des causes diverses comme la pollution, l'exposition aux agents cancérigènes, irradiation du soleil, les anomalies génétiques héréditaires.

Le lien entre le cancer et l'alimentation ne date pas d'aujourd'hui. Déjà depuis le temps de la dynastie Song (960-1279) Yong-He Yan pensant déjà que le développement du cancer de l'oesophage était lié à une mauvaise alimentation. Même dans les traditions de la médecine grecque et latine on y fait allusion.

A. Les radicaux libres et l'alimentation

Les rôles des antioxydants apportés par l'alimentation contre les stress oxydatif et les cancers ont déjà étaient effleurés dans cette réflexion. En plus du sélénium et des vitamines A, E et C, il y a aussi des puissants antioxydants (Anthocyanes, Lycopènes des tomates, flavonoïdes,...) qu'on peut trouver les fruits et légumes.

Les conclusions de plusieurs études font observer que dans une population les 25 % qui consomment le plus de fruits et légumes ont (tous confondus) un risque de développer un cancer diminué de moitié par rapport aux 25 % qui en consomment le moins.

D'autres travaux montrent que la consommation régulière des tomates, aliment riche en lycopène, réduit significativement le risque de développemer le cancer.

Il est important de noter que la prise excessive des molécules antioxydants n'augmente pas nécessairement le niveau de défense et de protection, mais plutôt dans certain cas peut être à l'origine d'un stress oxydatif.

B. Méthylation et l'alimentation

La méthylation est une réaction biochimique fondamentale indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. Son efficacité est largement dépendante de notre alimentation.

Des plus en plus des études indiquent que les altérations de la méthylation de l'ADN sont impliquées de manière prépondérante dans le développement des cancers du côlon, du sein et du col de l'utérus.

Pour que toutes ces réactions de méthylation se réalisent convenablement, il faut que la cellule dispose d'une source continue de SAM (S-adénosylméthionine). Or la synthèse des SAM nécessite un apport suffisant des vitamines B12 (cyanocobalamine), B9 (acide folique), B6 (pyridoxine) et B2 (riboflavine) que l'homme ne peut recevoir que par alimentation.

C. Les acides gras et l'alimentation

Les acides gras essentiels ou polyinsaturés que nous apporte l'alimentation peuvent être classés en omega-3 et omega-6 et sont utilisés par le corps comme :

- réserve d'énergie

- constituants de la membrane cellulaire (avec les phospholipides)

- précurseurs des molécules médiatrices (prostaglandines, tromboxanes et leucotriènes) de l'inflammation et de l'agrégation plaquettaire.

Le acides omega-3 (ex. acide eicopentaenoïque) et omega-6 (ex. acide arachidonique) s'antagonisent dans la médiation de l'inflammation et de l'agrégation plaquettaire. Ceci permet le contrôle de ces deux réactions et par conséquent le développement du cancer car l'inflammation est aussi une cause de la production accrue des radicaux libres. Ainsi les dérivés de l'acide arachidonique peuvent être considéré comme procancérigènes (proangiogéniques) et ceux de l'acide eicopentaenoïque comme anticancérigènes (antiangiogéniques).

Les deux classes de dérivés étant importantes pour notre corps, alors pour un bon fonctionnement le ratio des acides doit équivaloir à quatre acides omega-6 contre un acide omega-3. Or malheureusement ce rapport est toujours déséquilibré à cause de la surconsommation des acides omega-6. C'est pourquoi il faut consommer un peu plus d'aliments riches en acides gras polyinsaturés omega-3 qu'on peut trouver dans l'huile de colza ou dans la chair des poissons gras comme la sardine.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"