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Problématique de l'audit interne dans la gestion des Entreprises publique en République Démocratique du Congo, cas de la SNCC

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par David Assoly Nzoho
ISC Kisangani - Graduat 2009
  

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I.6.2. LES PREUVES PHYSIQUES

L'inspection et le comptage de certains éléments sont la meilleure preuve de leur existence.les espèces en caisse doivent être comptées.les effets à recevoir comme les stocks de marchandises doivent aussi être comptés. L'existence d'une valeur immobilisée est constatée par une inspection sur place.

De plus il y a question de la qualité des biens examinés si l'auditeur peut facilement compter les espèces et les titres ou les stocks et les immeubles, il ne lui est pas possible de se convaincre de la qualité de chaque bien contrôlé. Quelle que soit son expérience, il ne peut se dire expert en toutes ces matières.

En résumé, les preuves physiques concernent essentiellement l'inspection et le comptage de certains éléments d'actifs.il importe cependant de ne pas se limiter à contrôler leur existence physique mais de donner de l'importance à leur appartenance.

I.6.3. LES JOURNAUX ET LES COMPTES

Les preuves les plus fréquentes rencontrées par les auditeurs sont sans conteste les documents, la valeur d'un document comme moyen de preuve dépend de son origine, en effet, les documents comptables peuvent être d'origine interne (journal, chèque, virement) ou externe (facture, etc. ...).

I.6.4. LES COMPARAISONS ET LES RATIO

La comparaison entre les chiffres des années précédentes et celles en cours représente pour l'auditeur un moyen de contrôle efficace, qui va lui permettre de déceler certaines incompatibilités dans les valeurs présentes, dans les états financiers, ces irrégularités devront être contrôlées jusqu'en entière satisfaction.

I .7. POSITIONNEMENT DE LA FONCTION

I .7.1. AUDIT INTERNE ET INSPECTION

Dans certaines entreprises, le service de l'audit interne est appelé à tort inspection générale, service de contrôle bien que les deux (auditeur interne et inspecteur) soient deux travailleurs dans l'entreprise sur le plan théorique et même pratique, il y a une nette différence entre eux :

v l'inspecteur est chargé de contrôler la bonne application des règles et directions appliquées par les exécutants ;

v l'inspecteur a le pouvoir de faire sanctionner tandis que l'auditeur interne ne s'occupe pas de cela.

v l'inspecteur n'a pas la qualité d'apprécier les règles et principes directifs de l'entreprise tandis que l'auditeur interne les examine, critique les règles et directives et propose leur amélioration.

v l'inspecteur fait le contrôle exhaustif, l'auditeur interne ne regarde pas les choses exhaustivement, il passe les méthodes aléatoires.

v l'inspecteur peut faire sa mission, soit de lui-même soit a la demande de la hiérarchie, tandis que l'auditeur interne doit recevoir le mandat de la direction.

I .7.2. AUDIT INTERNE ET CONTROLE DE GESTION

Il y a encore peu de temps, nombreux étaient ceux qui discernaient mal la frontière entre les deux fonctions, une des causes tient sans doute au fait qu'elles ont suivi des évolutions comparables.

De même que l'audit interne est passé du simple contrôle comptable à l'assistance au management dans la maitrise des opérations, de même le contrôle de gestion est passé de la simple analyse des couts au contrôle budgétaire puis peu à un véritable pilotage de l'entreprise.

Progressivement l'audit interne et le contrôle de gestion dépassent l'état de simple direction fonctionnelle au profit d'une aide à l'optimisation de l'entreprise.

I .7.3. CONDUITE D'UNE MISSION D'AUDIT INTERNE

Une mission d'audit interne peut être cernée au niveau de trois phases :

v Phase de préparation

v Phase de réalisation

v Phase de conclusion.

1. PHASE DE PREPARATION

Toute une mission d'audit s'ouvre par un ordre de mission, cet ordre formalise le mandat donné par la direction générale à l'audit interne. Cette phase exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d'attention et d'apprentissage en dehors de toute routine. Elle sollicite à apprendre et comprendre, elle exige également une bonne connaissance de l'entreprise car il faut savoir ou trouver la bonne information et savoir à qui la demander.

Au niveau de cette phase, l'auditeur doit passer par les étapes suivantes :

1.1. PRISE DE CONNAISSANCE DU DOMAINE

L'auditeur doit apprendre son sujet, connaître de près le domaine à auditer, le découper en simple activité auditable afin que le travail soit facile, simple et précis. Cette phase est aussi appelée plan d'approche.

L'auditeur planifie la phase de prise de connaissance et prévoit les moyens les plus adéquats pour acquérir le savoir nécessaire à la réalisation de sa mission (interview et document).

Le travail se résume en trois thèmes :

Ø l'organisation à auditer : il s'agit de l'organisation des hommes d'où l'utilité de l'organigramme, formation des hommes et répartition des tâches ;

Ø les objectifs et l'environnement : ces deux éléments constituent un aspect essentiel à assimiler par l'auditeur avant le début de sa mission ;

Ø les techniques de travail : l'auditeur doit avoir une bonne connaissance des techniques de travail utilisées depuis le tableau de bord et ses composantes utilisées par le responsable, jusqu'aux méthodes et techniques de gestion qui permettent à l'unité de fonctionner.

La connaissance de techniques implique la connaissance des contrôles existants, laquelle va permettre de développer ultérieurement le questionnaire du contrôle interne.

1.2. IDENTIFICATION DES RISQUES

Il s'agit essentiellement de savoir où se situent les risques et non de les analyser dans les détails de leurs causes et conséquences. C'est à ce niveau qu'on procède au découpage du sujet audité en unité de base élémentaire qui correspond à des opérations concrètes et précises.

On identifie les points de contrôles internes sans se livrer à aucun test ni à aucune validation, on regarde simplement s'ils sont convenablement documentés, c'est à ce niveau donc qu'on déteste le point de contrôle dont le risque est potentiel.

1.3. DEFINITION DE LA MISSION

Partant de l'analyse de risques déjà détecté qu'on va définir les objectifs de la mission.

Ø Objectifs généraux : il s'agit d'assurer des éléments suivants dans le domaine audité ; sécurité des actifs, fiabilité des informations, respect des règles et directives, optimisation des ressources.

Ø Objectifs spécifiques : il s'agit de préciser de façon concrète les différents points de contrôle qui vont être testés par l'auditeur, qui tous contribuent à la réalisation des objectifs généraux et qui tous se rapportent aux zones à risques ultérieurement identifiés.

Pendant cette phase, les moyens utilisés par l'auditeur interne sont en général le questionnaire de prise de connaissance, les documents à jour, les procédures de travail, les rapports et comptes rendus du service.

2. PHASE DE REALISATION

On l'appelle aussi programme de vérification ou encore planning de réalisation.il s'agit du document interne au service dans lequel on va procéder à la détermination et à la répartition des tâches. Ce programme d'audit est établi par l'équipe en charge de la mission et en général au cours d'un bref retour dans les bureaux du service.

C'est un programme où sont définis le planning de travail, les points de départ des questionnaires du contrôle interne, le suivi du travail et la documentation.

Pendant la phase, les auditeurs annoncent au préalable et sans ambigüité ce qu'ils ont l'intention de faire.au cours de cette lecture commune, les auditeurs vont solliciter les avis des audités, ces derniers ne manquent pas de faire des observations mais la décision finale de prendre ou non en compte les avis des audités reviennent aux auditeurs.

3. PHASE DE CONCLUSION

3.1. PROJET DE RAPPORT D'AUDIT

Il présente la totalité des constats, assortis des causes, conséquences et recommandations. En effet par la feuille de révélation des problèmes apparents, l'auditeur s'est accordé à chaque instant sur l'interprétation des faits observés et les recommandations. Maintenant il faut prendre du recule, décider ce qu'il va écrire et l'organiser.

3.2. LE RAPPORT D'AUDIT.

C'est un rapport qui est adressé aux principaux responsables concernés et à la direction, les conclusions de l'audit concernant la capacité de l'organisation auditée à accomplir sa mission en mettant l'accent sur le dysfonctionnement afin de développer les actions de progrès.

C'est le document le plus important émis par l'audit et qui engage le responsable de l'audit. C'est un rapport complet, conclusif, écrit.

Il constitue le point culminant de la mission et sert à déclencher les réflexions de la direction générale et les actions du progrès de responsable. Ce rapport respecte un certain nombre de principes :

v il doit être présenté aux responsables audités à l'état de projet, puis discuter avec eux et si possible accepter avant diffusion définitive ;

v il doit être structuré et formulé pour ses lecteurs et donc comporter une partie détaillée et une synthèse ;

v il doit être objectif, clair, concis, utile et le plus convaincant possible ;

v il doit être revue par un comité de lecture interne au service d'audit ;

v la diffusion du rapport doit être effectuée le plus rapidement possible.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci