WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de la relation développement économique et qualité de l'environnement au Niger: cas des émissions de CO2.

( Télécharger le fichier original )
par Mamane WALIAKOY
Université d'Abomey-Calavi au Bénin - DEA en cours 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. Objectifs et hypothèses de l'étude

A. Objectifs

L'objectif global de cette étude est d'analyser la relation entre le développement économique à travers la croissance et pollution atmosphérique au Niger.

De façon spécifique, il s'agit d' :

1-analyser l'effet de la croissance économique sur des émissions de CO2 au Niger; 2-analyser l'influence de la consommation d'énergie sur les émissions de CO2.

B. Hypothèses

Ces différents objectifs sont appréhendés à travers les hypothèses suivantes :

1- il existe une relation positive entre croissance économique et émission de CO2 ;

2- la consommation d'énergie agit positivement sur les émissions de CO2 au Niger.

3- le niveau d'éducation contribue à la protection de l'environnement.

III. Revue de littérature

A. Clarification des concepts

1- Changement climatique

2- Courbe de Kuznets environnementale (CKE)

Simon Kuznets (1954) étudie la relation entre les inégalités sociales et le niveau de développement d'un pays. Il trouve que cette relation peut être représentée par un graphique ayant la forme d'un U inversé où l'axe des ordonnées représente les inégalités ou le coefficient de Gini et l'axe des abscisses représente le temps ou le revenu par tête.

L'hypothèse de base de Kuznets était que les inégalités de revenu entre citoyens se réduisent naturellement le long du chemin de développement. Cette relation fut utilisée à la suite par Grossman et Krueger (1995) pour expliquer la dégradation de l'environnement suite au développement de l'activité économique. D'où l'apparition de la dénomination courbe de Kuznets environnementale qui met en relation le degré de pollution et le niveau du revenu par habitant d'une nation (graphe n° 1).

Dégradation de l'environnement

Revenu par tête

Source : Faucheux et Noël (1995)

Graphe 1 : Courbe de Kuznets environnementale

Une explication de cette relation serait que, les pays à faible revenu, à l'instar de leurs citoyens, sont davantage préoccupés par la satisfaction des besoins de première nécessité, l'écologie et la protection de l'environnement étant alors considérées comme relevant de la catégorie des biens supérieurs2.

3- Déchets : Tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériaux, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon.

4- Le dioxyde de carbone (CO2)

Le CO2, tout comme les autres gaz à effet de serre, absorbe les radiations infrarouges de la terre, ayant comme conséquence de créer une couche autour de la planète qui empêche la chaleur de quitter l'atmosphère.

Au cours du dernier siècle, la température de la planète a augmenté de 0,3 à 0,6 degré Celcius. Il est à noter qu'on estime qu'environ 50% de cette hausse est attribuable au CO2 [Tétrault (1992)]. Des changements dans la température planétaire pourraient provoquer des

2 Un bien supérieur est un bien pour lequel l'élasticité de la demande par rapport au revenu est fortement supérieur à un, et en même temps l'élasticité de la demande par rapport au prix est fortement négative (Lexique d'économie 2006.)

modifications dans le niveau des précipitations et dans les zones climatiques, causer des conditions météorologiques plus extrêmes et augmenter le niveau des mers. Les principales causes de l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère sont la combustion de charbon, pétrole et gaz naturel, de même que la déforestation.

Afin de faire face aux problèmes associés aux émissions de CO2, plus de 160 pays ont adhéré au Protocole de Kyoto en 1997 où les signataires se sont engagés à diminuer leurs émissions d'ici 2012 par rapport à la situation qui prévalait en 1990. Des objectifs spécifiques ont été assignés à chaque pays. Et aujourd'hui les quelques 200 délégations participant à la conférence sur le réchauffement climatique de Durban se sont séparées dimanche sur un pacte qui, pour la première fois, oblige les plus gros pollueurs à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Mais l'accord de Durban est jugé trop timide par une partie des délégués et des ONG, qui estiment qu'il ne permettra pas de contenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2°C dans le siècle à venir, défini par les scientifiques spécialistes du climat pour éviter une mutation irréversible.

Cet accord intervient après des années de négociations infructueuses pour imposer une législation contraignante visant les grands pays émergents comme la Chine et linde, mais également les pays riches comme les Etats-Unis.

Au terme de deux semaines de débats souvent tendus, les participants à la 17e conférence sur le climat organisée par l'Onu sont parvenus à s'entendre sur une extension du protocole de Kyoto, premier cadre juridiquement contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La première phase d'engagement du protocole qui impose aux pays développés de réduire leurs émissions de CO2 expire fin 2012. Kyoto sera prolongé jusqu'en 2017.

Les Etats-Unis n'ont jamais ratifié leur engagement, la Chine et linde ne sont pas concernées par le protocole de Kyoto.

Les délégués se sont mis d'accord pour entamer l'année prochaine des négociations sur un nouveau système contraignant de réduction d'émissions des gaz à effet de serre d'ici 2015, avec une entrée en vigueur d'ici 2020.

Le processus, intitulé "Plateforme de Durban", va "développer un nouveau protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant une force légale qui sera appliqué par toutes les parties de la Convention sur le climat de l'Onu". Une formulation vague, de l'avis même de la secrétaire exécutive de la convention cadre de l'Onu sur le changement climatique, Christina Figueres. "Ce que cela signifie doit encore être décidé", a-t-elle dit.

Les délégués se sont également entendus sur le format d'un Fonds vert pour le climat destiné à aider les pays pauvres à faire face au réchauffement climatique.

"Nous étions venus ici avec un plan A et nous avons conclu cette conférence avec un plan A pour sauver la planète pour l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants", a commenté Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des Affaires étrangères et présidente de la conférence de Durban.

5- Externalité :

Le concept d'externalité trouve son origine dans celui d'économie ou déséconomie externe introduit par A Marshall. Mais il fut défini pour la première fois comme un défaut de marché par Pigou (1932). Il correspond à une situation où : « une personne A, alors qu'elle est en train de rendre un certain service, contre paiement, à une autre personne B, affecte incidemment en bien ou en mal d'autres personnes (non productrices de services similaires), et cela de telle manière qu'un paiement ne puisse être imposé à ceux qui en bénéficient, ni une compensation prélevée au profit de ceux qui en souffrent ». Une illustration donnée par Pigou est l'exemple des incendies de forêt provoqués par les locomotives à vapeur. Le passage des trains est profitable aux voyageurs et aux compagnies, mais les escarbilles peuvent mettre le feu aux parcelles boisées le long des lignes et entraîner ainsi un sinistre préjudiciable aux propriétaires forestiers, acteurs qui ne participent pas à l'échange du service ferroviaire. La défaillance du marché peut justifier l'intervention de l'Etat pour compenser les perdants (en cas d'externalités négatives) ou faire participer les gagnants (en cas d'externalités positives), voire même pour prendre en charge la production du bien en cas de fortes externalités positives (exemple de l'éducation) ou négatives (exemple des stations d'épuration).

Le mode d'internalisation proposé par Pigou est de faire payer une taxe ou une redevance à l'émetteur de la nuisance. Une autre définition du concept d'externalité est celle proposée par Meade (1973) : « Une économie (ou déséconomie) externe est un phénomène qui apporte un bénéfice appréciable (ou inflige un préjudice significatif) à une ou plusieurs personnes qui n'ont pas été parties prenantes et consentantes du processus de décision qui a abouti directement ou indirectement à l'effet produit ». Ne précisant pas le caractère hors marché de l'interdépendance entre les agents, cette définition conduit à inclure les externalités dites pécuniaires (Scitovsky, 1954). Ces externalités affectent incidemment le bien-être d'autres agents économiques. Par exemple, une augmentation de la demande de chaussures augmente

le prix du cuir, ce qui se traduira par une diminution de bien-être d'autres utilisateurs de cette matière première, comme les acheteurs de sac de voyage.

Pearce (1976) a introduit la distinction particulièrement importante en matière d'environnement, entre externalités statiques et externalités dynamiques. Les premières sont en général spécifiques, localisées et réversibles, et leur solution relève de l'internalisation entre agents économiques. Les secondes impliquent des effets écologiques prolongés sur l'environnement et ne pouvant être réduites à une relation hors-marché entre agents, relèvent d'autres méthodes de solutions que de la simple internalisation (Faucheux et Noël 1995).

Dernière distinction à signaler, celle d'externalité privée et d'externalité publique (Baumol et Oates, 1988). Les externalités publiques caractérisent les effets externes non-rivaux, c'est à dire pour lesquels le préjudice subi (ou le bénéfice retiré) par un agent ne diminue pas le préjudice subi (ou le bénéfice retiré) par un autre agent. Par exemple, lorsque qu'un individu respire les mauvaises odeurs d'une décharge, cela n'entraîne pas une moindre quantité de pollution offerte aux narines des autres ; tandis que si le vent dépose des débris de plastique ou de papier dans un jardin, c'est autant de détritus en moins qui ne saliront pas les platesbandes des autres.

Pour Coase (1960), l'internalisation ne peut provenir que d'une négociation bilatérale entre émetteur et victime, c'est-à-dire d'un marchandage entre agents économiques concernés, pourvu que le coût d'organisation d'une telle négociation ne soit pas prohibitif et en tout cas ne dépasse pas le gain social qu'on peut en attendre.

6- Ouverture commerciale

7- Gaz à Effet de sert(GES)

L'effet de serre est un phénomène d'échauffement de la surface de la Terre et des couches basses de l'atmosphère, dû au fait que certains gaz de l'atmosphère absorbent et renvoient une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, ce dernier compensant le rayonnement solaire qu'elle absorbe elle-même.

L'expression '' effet de serre " est employée usuellement dans le sens d'<<effet de serre anthropique>>, qui désigne le réchauffement global du climat attribué à l'augmentation de la

concentration des gaz à effet de serre, résultant de l'accroissement de leurs émissions dues aux activités humaines.

L'effet de serre est donc un phénomène naturel à l'origine du maintien de la température de l'atmosphère. L'atmosphère terrestre agit comme un filtre qui laisse passer certains rayons lumineux du soleil et retient suffisamment de chaleur pour assurer à la Terre une température propice à la vie.

Les gaz qui provoquent ce phénomène, tels que la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone ou le méthane, sont appelés '' gaz à effet de serre ". Un effet de serre existe également sur des planètes telles que Vénus et Mars.

Certains gaz présents en très faible quantité dans la basse atmosphère (vapeur d'eau, hydrogène, dioxyde de carbone, méthane, oxyde nitreux) sont en effet à l'origine de ce phénomène. C'est l'un des phénomènes naturels grâce auquel l'atmosphère permet le maintien de la température à la surface de la Terre.

Sans l'effet de serre, la température moyenne à la surface du globe serait de -18°C.

Les activités humaines seraient, du fait de la libération dans l'air de gaz à effet de serre, à l'origine d'une augmentation du phénomène. L'augmentation incontrôlée de l'effet de serre pourrait provoquer selon les pires prévisions (violents incendies de forêts dus aux sécheresses et réchauffement progressif des océans entraînant la fonte puis la remontée à la surface du méthane stocké au fond des mers) une augmentation de la température du globe jusqu'à 10°C en moyenne d'ici à 2150 si rien n'est fait pour diminuer les rejets humains de gaz à effet de serre.

Schématiquement, la terre reçoit à la fois un rayonnement provenant directement du soleil et un rayonnement réfléchi par l'atmosphère, ce qui entraîne une élévation des températures moyennes à la surface.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon