WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'impact du contrôle de gestion sur la rentabilité et l'efficacité des entreprises au Rwanda. cas des entreprises publiques.

( Télécharger le fichier original )
par Edison NSENGIYUMVA
Université Adventiste d'Afrique Centrale (UAAC) - Bachelor of Business Administration 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.2.9.2. Outils de contrôle

1. Comptabilité générale

Selon MUKANKUSI Aloysie (2005 :5), la comptabilité générale est un outil de gestion qui permet d'enregistrer, classer et analyser toutes les opérations effectuées par l'entreprise. Il s'agit des opérations d'achat, de vente, d'emprunt et de prêt, payement des salaires et de crédits des fournisseurs.

J.P. LEVENE (1998 : 9), définit la comptabilité générale comme un système d'organisation et de traitement de l'information, permettant l'établissement des états de synthèse en conformité avec les dispositions du plan comptable. Elle renseigne sur la composition et la valeur du patrimoine, elle est la première source d'informations de l'entreprise et permet :

v de constater les produits et charges que la firme génère au cours d'un exercice et de déterminer le résultat qui en découlent et

v de dresser, à la fin de chaque exercice, un état de sa situation patrimoniale (bilan) et éventuellement d'en étudier l'évolution (tableau de financement).

Par ces deux aspects, elle forme un outil d'analyse non négligeable pour le contrôle de gestion.

Pour que la comptabilité générale soit un outil de contrôle de gestion, elle doit subir quelques adaptations :

· fournir les documents de synthèse sur des périodicités plus rapprochés;

· étaler les charges dont la fréquence de la facturation est faible ;

· préciser le mode de traitement des postes évalués lors des travaux de fin d'exercice ;

· rapprocher les documents de synthèse à des normes prévisionnelles ou à la situation précédente ;

· Neutraliser les effets de l'inflation sur les comptes, lorsque celle-ci est significative.

La comptabilité générale constitue l'outil de contrôle de gestion par excellence car elle constitue la première source d'informations de l'entreprise.

2. Comptabilité analytique

Elle est considérée comme outil efficace de la gestion prévisionnelle, car elle se focalise sur les centres d'activités d'une entreprise en relevant particulièrement à chaque branche les coûts supportés par celles- ci d'une manière bien détaillée.

D'après M. GERVAIS (1981 :31), la connaissance du coût complet des produits achetés, fabriqués ou vendus étant un élément d'informations non négligeable pour conduire et contrôler sa gestion. La méthode de coût complet permet :

ü Une valorisation de stock aux différentes étapes du cycle de production et de vente ;

ü L'élaboration d'un tarif pour la commercialisation d'un bien ou d'un service dont le prix n'est pratiquement pas défini ou imposé par la concurrence et

ü L'établissement d'un devis pour des pièces unitaires, la fabrication de petites séries ou l'accomplissement des travaux spéciaux.

De toute façon l'évaluation des coûts complets n'est pas une tâche facile ; elle nécessite un travail dur et sérieux :

1. Il se pose tout d'abord le problème de la nature des charger à incorporer dans les coûts

La comptabilité analytique considère, en effet que le coût de revient d'un produit ou d'un service doivent traduire les conditions réelles de l'activité, mais aussi exprimer les conditions normales et habituelles de celle-ci. Il en résulte qu'aux charges enregistrées en comptabilité générale, il faudra :

Ø Ajouter des charges supplétives (rémunération conventionnelle des capitaux propres de l'entreprise, rémunération du travail de l'exploitant dans l'entreprise où il n'est pas appointé)

Ø et retrancher les charges non incorporables qui sont des charges ayant un caractère exceptionnel et inhabituel pour la profession. Ces charges sont enregistrées en comptabilité générale mais ne doivent pas être retenues par la comptabilité analytique.

2. Il se pose également le problème d'allocation des charges entre coûts des produits ou de commandes, il y a des charges dites directes qui affectent directement le coût d'un produit sans faire l'objet d'une ventilation quelconque.

Il y a aussi des charges dites indirectes qui se rapportent par conséquent sur plusieurs produits. Elles sont indivisibles au niveau de la saisie et avant de l'imputation aux coûts des produits concernés, elles nécessitent un calcul intermédiaire consistant à les repartir d'abord dans les centres d'analyses ou sections puis à imputer le coût de ces centres aux divers produits concernés.

3. Le contrôle budgétaire

Le contrôle budgétaire consiste à comparer les réalisations aux prévisions, aux différents niveaux jugés convenables. Il consiste ensuite à analyser et contrôler les écarts constatés et de provoquer les actions correctives.

Monsieur Michel GERVAIS, dans son livre : «contrôle de gestion et planification de l'entreprise» définit le contrôle budgétaire comme la comparaison permanente des résultats réels et prévisions chiffrés figurant au budget afin :

· de rechercher la cause d'écarts ;

· d'informer les différents niveaux hiérarchiques ;

· de prendre les mesures correctives éventuelles nécessaires et

· d'apprécier l'activité des responsables budgétaires.

En se sens le contrôle budgétaire est une fonction du contrôle de gestion et il dépend de la qualité de ses interventions.

4. Le reporting

Selon Isabelle CALME et als (2003 :300), le reporting est définit comme l'action qui consiste à faire remonter l'information vers la direction générale.

D'après Philippe CAMUS (2000 :319), le reporting est un ensemble de documents qui ont pour objectifs d'informer la hiérarchie de la situation et des résultats des centres de responsabilités.

Le contrôleur de gestion doit remonter l'information à la direction générale à travers le reporting ce qui facilite le directeur général de juger l'information reçue pour pouvoir prendre la décision.

5. Tableau de bord

Selon Paul LURKIN et als. (1990 : 88), les tableaux de bords sont, avant tout, des instruments de gestion interne à l'entreprise, facilitant l'action du dirigeant ou du responsable de service en vue de la réalisation des objectifs finaux. Les tableaux de bord éclairent le dirigeant sur la qualité de la gestion en confrontant la réalité aux prévisions. Ils faciliteront la détection des erreurs de parcours et l'analyse des écarts.

Michel GERVAIS (1981 : 90), définit le tableau de bord comme «un système d'information qui focalise l'attention des responsables sur les points clés à surveiller pour garder la maîtrise de l'action et qui introduit aux côtés de l'information financière, des indicateurs physiques et une information d'avantage qualitative»

D'après Philippe CAMUS (2000 :285), le tableau de bord est défini comme un ensemble d'indicateurs et d'informations essentiels permettant d'avoir une vue d'ensemble, de déceler les perturbations et de prendre des décisions d'orientation de la gestion pour atteindre les objectifs issus de la stratégie. Il doit aussi donner un langage commun aux différents membres de l'entreprise.

Le tableau de bord puise une partie d'information dans la comptabilité (surtout dans la comptabilité analytique). Cependant, répondant à des besoins de nature et de temps, il ne s'identifie pas au système comptable. Ce tableau récapitule d'une façon synthétique toutes les indications, tant de nature monétaire qu'opérationnelle, nécessaire au pilotage.

Selon Isabelle CALME et als (2003 :332), le tableau de bord présente et organise des données de l'entreprise à l'aide de calcul d'écarts, de ratios, de graphiques et de clignotants.

Etant des tableaux de synthèse des différents départements (fonctions), ils permettent au dirigeant de surveiller, de façon permanente, l'équilibre financier, la rentabilité globale et les conditions d'exploitation qui sont à l'origine des bénéfices et des pertes.

Les tableaux de bords auront pour rôle de présenter les données financières nécessaires aux gestionnaires, d'apprécier la réalisation des objectifs fixés par la direction.

6. Informatique

Selon Pierre LAUZEL, (1997 :249), le développement de l'informatique de gestion permet de concevoir une approche différente de contrôle de gestion centré sur l'analyse des systèmes d'informations.

Depuis son apparition, l'ordinateur a facilité de façon considérable le fonctionnement des activités organisationnelles ; ceci a donc un impact direct de réalisation des tâches dont le contrôleur de gestion est chargé d'exécuter.

7. Analyse financière

Selon Paul LURKIN et als. (1990 :17), l'analyse des états financiers a pour but de poser un diagnostic sur la structure financière et sur les performances de l'entreprise en se basant sur des documents comptables. Les résultats de cette étude permettent :

Ø au gestionnaire, d'émettre un jugement de valeur sur l'état de santé de son entreprise, la qualité de sa gestion à un moment donné et de prendre des décisions stratégiques de politique financière, de choix d'investissement, de gestion de trésorerie.

Ø à l'analyste externe (c'est-à-dire tout tiers intéressé : clients, fournisseurs, travailleurs, actionnaires, Etats,...), d'obtenir des renseignements quant à l'évolution de la structure financière et des conditions d'exploitation d'une entreprise.

L'analyse financière permet aux différents partenaires d'entreprise de juger sa situation financière. De son tour cette analyse financière favorise au contrôleur de gestion de mieux connaître comment l'entreprise est gérée et transmis cette information aux décideurs pour décider de l'avenir de l'organisation.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera