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Essai de mise en place d'un système de contrôle interne dans une entreprise : cas de Ethical and Environmental Company (2ec)

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par Emile Gérar BELINGA
ESSEC Business School - D.E.S.C 2011
  

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1.1.2.5 La supervision c'est-à-dire le « contrôle du contrôle » interne.

Les principaux critères Coso à cet égard sont:

· La surveillance permanente;

· Le contrôle spécial; rapport sur les points faibles identifiés par le contrôle et l'élimination de ces points.

L'efficacité du contrôle interne devrait être contrôlée en permanence. Il est garanti que le SCI demeure efficace par le biais d'activités de contrôle permanentes et/ou d'évaluations séparées (contrôles spéciaux) ainsi que par la correction des points faibles identifiés. Les contrôles effectués et les résultats doivent être enregistrés le plus concrètement possible sous une forme appropriée. Il faut tenir dûment compte de l'évolution des conditions internes et externes de l'entreprise. Différents changements peuvent donner lieu à des mesures de contrôle appropriées: introduction de nouveaux produits, croissance rapide de certains domaines/activités, fluctuation du personnel, nouveaux systèmes d'information, changement

de structure d'organisation, fusions, modification de l'environnement législatif et réglementaire ou changement d'activité internationale. Si des écarts et lacunes sont constatés, il faut s'assurer que des mesures de correction sont mises en oeuvre. Les fonctions et échelons hiérarchiques concernés doivent être informés à temps des problèmes en question et le conseil d'administration ainsi que la direction avisés des cas graves.

Le Coso 1 que nous venons de décrire présente quelques insuffisances que va palier le Coso 2 à travers le modèle de Enterprise risk management.

Figure. 1: Cube C.O.S.O

Information et communication

Activités de pilotage et de contrôle

Environnement de pilotage et de contrôle

Evaluation des risques

Contrôle

Source: John J.Flaherty et Tony Maki, (2004), La pratique du contrôle interne COSO report, paris, AICPA, p5.

1.1.3 Le modèle proposé par « Enterprise risk management » (ERM)

Le modèle proposé par Enterprise risk management est un modèle de gestion ciblée des risques et constitue le Coso 2 dans la mesure où le Coso 1 semble oublier l'élément « risque » ; il est basé sur une vision orientée sur le risque de l'entreprise .Ici la notion de « risk appetite » est nouvelle, il s'agit du niveau de risque accepté par l'organisation dans le but d'accroître sa valeur. Ainsi la non prise en considération du risque expose toute l'entreprise de par ses stratégies à différents risques. En conséquence, le « risk appetite » doit être pris en compte dans la définition de la stratégie de l'organisation afin de s'assurer que les résultats de cette stratégie sont cohérents avec le « risk appetite » défini pour l'organisation. Ce modèle comporte huit éléments contrairement au premier modèle du Coso. Le modèle du cube du Coso et son architecture à trois plans sont conservés :

Ø Niveaux de l'organisation ;

Ø Eléments de contrôle interne (qui devient Eléments de gestion des risques) ;

Ø Objectifs de l'organisation.

En revanche, les différents plans sont modifiés ou enrichis.

Tout d'abord au niveau de

· l'axe « Niveaux de l'organisation » l'on note :

- L'apport d'un cadre plus strict de décomposition de la structure d'une organisation ;

- La mise en évidence en la nécessité de prendre en compte l'ensemble de l'organisation pour que le Coso 2 soit appliqué avec succès.

Ensuite

· l'axe « Objectifs » où il y a eu : Apport d'un nouvel objectif : « Stratégique ».

- L'élargissement de la notion de reporting : cette notion couvre désormais non seulement le reporting financier, mais aussi la remontée d'informations non-financières. De plus, cette notion couvre dorénavant à la fois la remontée d'informations externes mais aussi internes.

· Enfin l'axe « Eléments de contrôle » :

L'enrichissement de l'axe « éléments de contrôle » qui devient « éléments de gestion des risques » et qui passe de cinq à huit catégories (cf. figure. 2 page suivante)

Figure. 2 : Modèle COSO ERM

Risk Management Philosophy - Risk Culture - Board of Directors - Integrity and Ethical Values - Commitment to Competence - Management's Philosophy and Operating Style -Risk Appetite - Organizational Structure - Assignment of Authority and Responsibility - Human Resource Policies and Practices

OBJECTIVE SETTING

STTTT

STR

Event identification

Risk assessment

Risk Response

Control Activities

Information and Communication

Monitoring

Source: John J.Flaherty et Tony Maki, (2004), La pratique du contrôle interne COSO report, paris, AICPA, p10.

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