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Le droit international de l'environnement face aux enjeux liés à  la conservation de la biodiversité

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par Yannick Alain TROUPAH
Université de Limoges - Master II Droit International de l'Environnement 2010
  

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A. Les moyens financiers initiés par la CDB

Le point 1 de l'article 15 de la CDB stipule : « étant donné que les Etats ont droit de souveraineté sur leurs ressources naturelles, le pouvoir de déterminer l'accès aux ressources génétiques appartient aux gouvernements et est régi par la législation nationale ». Cette disposition est claire, elle confère aux Etats la latitude de déterminer les modalités d'accès aux ressources génétiques dont ont besoin les grosses firmes industrielles pour le développement de leur activité commerciale. Les Etas peuvent alors en vertu de cet article tirer le maximum de ressources financières de la part de ces firmes commerciales et pourra ainsi faire face aux éventuels risques contre l'environnement. En outre la CDB, offre aux Etats la possibilité de demander toutes les informations nécessaires aux firmes industrielles qui souhaiteraient procéder à l'exploitation des ressources génétiques. Cette obligation découle du point 5 de la CDB qui énonce que : « L'accès aux ressources génétiques est soumis au consentement préalable donné en connaissance de cause de la Partie contractante qui fournit lesdites ressources, sauf décision contraire de cette Partie » et est renforcée par les dispositions du Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Selon la CDB, il semble que la marchandisation du vivant soit une méthode efficace pour obtenir les moyens financiers destinés à protéger la biodiversité. Ainsi, conformément aux dispositions de l'article 29 de la CDB relatives aux éventuels amendements apportés à la Convention, nous pensons que l'une des COP devra songer à examiner les dispositions des articles 15, 20 et 21 qui dans leur mouture actuelle sont difficilement conciliables avec les objectifs de la Convention.

B. Les moyens financiers internes aux Etats

En raison de l'importance de la protection de la biodiversité notamment des écosystèmes, des aires protégées, certains Etats ont institué des Fonds Nationaux pour la protection de l'environnement. Ces fonds tirent leurs ressources d'une part des subventions accordées par l'Etat, mais d'autre part par les dons et legs, ainsi que par des impositions appliquées sur l'ensemble des activités commerciales et économiques susceptibles d'impacter négativement sur l'environnement. L'institution de ces fonds en l'absence d'un cadre juridique spécifique à la biodiversité dans la

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plupart de ces Etats, s'appuie sur les dispositions constitutionnelles et législatives en vigueur qui évoquent la nécessité de protéger l'environnement dans toutes ses composantes. Il serait judicieux que ces Fonds soient mieux organisés et mieux structurés pour une protection efficace de l'environnement. Partant, les impératifs de bonne gouvernance doivent accompagner la gestion de ces Fonds, dans la mesure où dans les pays en développement, il est souvent question de détournement de deniers publics. Nous estimons qu'une gestion transparente de ces Fonds sera un atout incontournable dans la lutte contre la biodiversité. En effet, les ressources de ces Fonds pourront permettre de réaliser notamment des projets de valorisation des aires protégées ou des projets d'aménagement forestier.

Comme autre source de financement, il faut noter le MDP, Le MDP55 autorise un pays financer dans un autre des investissements de développement plus économes en énergie et en CO2 que ce qui aurait été réalisé normalement et de partager, selon des règles non encore établies, les bénéfices de l'opération en termes de crédit d'émissions de façon moins onéreuse

qu'en finançant des mesures de réduction nationale. Le MDP doit bénéficier aux pays en développement, réduire leurs .missions grâce à des projets d'investissement menés chez eux. Les pays industrialisés devront supporter le coüt de ces projets. Ainsi les Pays en Développement pourront réaliser des projets de reconstitution du couvert végétal réglant ainsi deux difficultés d'ordre environnemental, l'une relative aux changements climatiques et l'autre concernant la conservation et la gestion durable de la biodiversité.

Par ailleurs, les Etats pourront toujours demander de l'aide extérieure des Organismes internationaux notamment la Banque mondiale ou les Fonds Arabes. Les Etats devraient orienter leurs politiques et leurs actions dans le sens de ces propositions qui présente de nombreux avantages pour la protection de l'environnement, le bien des générations présentes et futures et tout particulièrement pour le bien de l'humanité.

55 La Déclaration du Millénaire pour le Développement.

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