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De l'inefficacité des missions des organisations internationales dans la résolution de conflit de Darfour

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par Israël NDUWAYEZU KABIONA
Université Libre de Kigali  - Licence en droit 2010
  

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CONCLUSION GENERALE

Le présent travail intitule : «de l'inefficacité des organisations internationales dans la résolution du conflit de Darfour », est subdivise en 3 chapitres ;

Le premier chapitre était consacré au cadre théorique et conceptuel, il a été question, dans la première section de ce chapitre, de définir des concepts clef des mon travail et; dans la deuxième section de ce chapitre, nous nous sommes attelé à la présentation de la crise au Darfour, origine, nature,...

Dans le deuxième chapitre, nous avons fait l'analyse des efficacités des organisations internationale dans la résolution de conflit de Darfour ici nous avons parle de l'union africaine, l'organisation de nations unis et l'union européenne

Enfin, nous avons consacré le chapitre trois de ce travail on a donne les mécanismes effective envisageable pour résoudre le conflit de Darfour dans ce chapitre nous avons de montre les mécanismes prévus pour chaque organisation puis nous avons donnes le moyens que le partie peuvent utilise dans le cadre de résolution du conflit au Darfour

L'intervention de l'Union africaine (UA), ONU dans la région du Darfour, au Soudan, permet de tester son efficacité en matière de paix et de sécurité ainsi que celle de l'Union européenne (UE). L'UA a pris la tête des négociations politiques entre le gouvernement et les rebelles, et a été la première à déployer une mission d'observation du cessez-le-feu, la mission de l'UA au Soudan (MUAS). Elle a dû faire appel à un soutien extérieur pour la MUAS, dont presque deux tiers du financement proviennent de la Facilité de soutien à la paix pour l'Afrique de l'UE. Les résultats sont mitigés. Pour que le Darfour retrouve la stabilité dans un avenir proche, et si les deux organisations régionales souhaitent atteindre leurs ambitions de devenir des acteurs majeurs dans la prévention et la résolution des conflits, la MUAS doit être dotée d'effectifs plus importants et d'un mandat de protection civile plus audacieux. Pour sa part, l'UE doit trouver le moyen de dépasser les limites que la Facilité de soutien à la paix pour l'Afrique impose à son assistance.

La relation entre l'UE et l'UA au Darfour s'intensifie rapidement. Cette relation est généralement fructueuse d'un point de vue technique (encore que la coordination au sein de chaque organisation et entre celles-ci pourrait être grandement améliorée) et elle a jeté les bases d'une coopération plus grande entre Addis Abeba et Bruxelles. Cependant, la situation sécuritaire se dégrade. Aucune des parties ne respecte tout à fait le cessez-le-feu et le processus politique est en panne. Crisis Group persiste à penser que les effectifs sur le terrain au Darfour doivent être augmentés à 12-15 000 hommes immédiatement afin d'assurer la sécurité nécessaire pour protéger les populations civiles, encourager les personnes déplacées à commencer à rentrer chez elles et établir les conditions favorables à des négociations productives vers un règlement politique.

Nous avons déjà dit qu'une force sous le commandement de l'OTAN serait le moyen le plus pratique de procéder à un tel déploiement. Malheureusement, ni l'OTAN ni l'UA ne semblent prêts à envisager une mesure si radicale. Une autre option possible, actuellement à l'étude, consisterait à intégrer la MUAS dans la Mission des Nations unies au Soudan (MINUS), créée en mars 2005 pour appuyer la mise en oeuvre de l'Accord de paix global (APG) entre Khartoum et le Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais (SPLA). La MINUS ainsi modifiée serait probablement plus efficace pour mener de front deux opérations de maintien de la paix dans un seul pays et donner une base financière plus solide aux opérations au Darfour, et elle offrirait un potentiel en hommes plus important qu'il ne l'est à présent. Mais la planification et le déploiement d'une telle mission prendrait des mois et l'UA est pour le moment réticente à renoncer à mener ses propres opérations au Darfour.

Crisis Group estime que les options relatives aux Nations unies et à l'OTAN doivent être envisagées plus sérieusement. Le présent rapport se concentre sur ce qui peut et devrait être fait pour répondre aux besoins du Darfour dans le cadre des arrangements actuels entre les organisations, y compris le maintien de la MUAS, et pour l'appui financier qui provient principalement d'Europe.

Dans ce contexte, le besoin le plus pressant est de rattraper le retard et de porter les effectifs de la MUAS au nombre prévu (7 331 hommes) et de la rendre plus efficace dans les limites de son mandat actuel. Au-delà, la MUAS doit de toute urgence être élargie et sa puissance militaire être augmentée dans le cadre d'un mandat de protection civile étendu dans le cadre du chapitre VII, pour une durée aussi longue qu'il sera nécessaire pour assurer un retour à la normale. Tout ceci ne sera possible qu'avec un soutien international plus fort, mais les 250 millions d'euros de la Facilité de soutien à la paix pour l'Afrique sont déjà largement engagée et celle-ci ne devrait pas être révisée avent 2007.

Dans ce contexte, il est nécessaire pour tous les acteurs soudanais concernés de redoubler d'efforts afin d'accélérer la recherche de la paix et de la réconciliation. Je voudrais, une fois de plus, exhorter les parties soudanaises à engager un dialogue sans conditions préalables, à s'abstenir de toute action militaire susceptible de compliquer encore davantage la situation et à coopérer pleinement avec la MINUAD et le Médiateur en chef conjoint, ainsi qu'à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et à respecter scrupuleusement le droit international humanitaire. Tout aussi importante est la nécessité de renforcer la MINUAD. A cet égard, je demande à tous les pays ayant les capacités nécessaires à fournir à la Mission les multiplicateurs de forces nécessaires au renforcement de ses capacités et à l'exécution efficace de son mandat.

Pour cela, nous suggérons aux Etats et gouvernements africains de s'assumer et de comprendre désormais que paix et développement doivent aller de pair en Afrique pour n'importe quelle contribution -prix-, que la paix est l'autre nom du développement et que le respect de la diversité culturelle, sociologique, ethnique, linguistique qui caractérise les pays du continent en est une condition première et indissociable.

La jeunesse africaine pour sa part, aujourd'hui plus qu'hier doit également se mobilisée pour porter les idéaux de l'intégration africaine. Ainsi, constituant plus de la moitié de la population africaine, elle doit activement participer aux processus politiques et démocratiques. C'est uniquement à cette implication qu'elle jouera un rôle dans l'évolution politique du continent et sera acteur de la réalisation des objectifs et principes fixés dans l'Acte Constitutif de l'Union Africaine. Ne dit-on pas que la jeunesse d'aujourd'hui est l'avenir de demain ? Mais pour nous, c'est maintenant qu'elle doit s'impliquer.

Somme toute, il nous est loisible de conclure ce travail avec Maurice Bertrand lorsqu'il enseigne que « les expressions maintien de la paix (peace keeping), établissements de la paix (peace making) et diplomatie préventive sont si souvent utilisées pour décrire que l'Organisation a pu effectivement rempli ces divers rôles, qu'elle est conçue pour le faire et que c'est sur l'ensemble de ces activités qu'il faut juger son action. Théoriquement, en effet, il vaut mieux prévenir un conflit et résoudre le différend qui le provoque autour d'une table de négociation que de contribuer seulement à y mettre fin, après qu'il a détruit des pays et fait quelques milliers ou centaines des milliers de morts. Il vaut mieux aussi, lorsqu'on réussit à arrêter des hostilités par un cessez-le-feu, trouver une solution de fond qui permette l'établissement d'une paix durable que de se contenter de stabiliser momentanément un armistice provisoire. Enfin, il ne suffit pas, pour établir la paix après une guerre, de définir les éléments d'une solution définitive, encore faut il réussir à les mettre en application134(*)».

Pour conclure, je voudrais réitérer ceci: la gestion de conflits pour le développement durable compte, entre autres, les points suivants :

Aborder les racines du conflit, y compris la bonne gouvernance et la démocratie ainsi que la création d'un espace politique pour d'autres personnes concernées.

Accentuer sur les droits de l'homme lors des processus de gestion des conflits

* 134BERTRAND, M., l'ONU, éd. La découverte, Paris, 1995, p. 49.

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