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L' ONU et le démantèlement des groupes armés dans la sous région de grands lacs

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par Mussu Pwtrick FARAJA MWILARHE ZIMINIKA
Université officielle de Bukavu - Licence 2009
  

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§2. Contingents Mobilisés

Le premier déploiement des agents de l'ONU dans le cadre du maintien de la paix depuis la chute du mur de Berlin fut déployé pour le compte de la mission d'observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUSCO). Au total 81 observateurs composés de militaires assistés par du personnel civil international et local. Cette mission ne commence à se déployer qu'à partir du 18 Août 1993 et n'atteint son effectif prévu que le 30 septembre42(*)

La tournure tragique qu'ont prise les événements au Rwanda en Avril 1994 a empêché la MONUOR de s'acquitter pleinement de son mandat.

La MINUAR intervient dans la région sur base de la résolution 872. Le déploiement de celle-ci comprenait quatre phases correspondant à quatre moments de l'application du plan de paix.

La phase I devait durer 90 jours environs, jusqu'à l'installation à Kigali du Gouvernement de transition à base élargie (GTBE). Un premier contingent de 1428 hommes devait être déployé au cours de cette première phase. La phase II, de même durée que la première, devait commencer au lendemain de l'installation du GTBC et préparer le processus de désengagement, démobilisation et intégration des forces armées. L'effectif de la MINUAR serait augmenté pour atteindre 2548 militaires. La phase III devait voir la réalisation de ce processus, l'effectif de la MINUAR se réduisant progressivement. Enfin, durant la phase IV, la MINUAR aurait dû superviser les conditions générales de sécurité en vue de la tenue d'élections libres et démocratiques. L'effectif total de la MINUAR était arrivé à 2539 quelques jours avant le déclenchement des massacres.

La force de maintien de la paix était composée de militaire provenant de 24 pays différents. Ce qui n'a pas joué en faveur de sa cohésion. Le grand nombre de contingents était fourni par le Bangladesh 942 hommes, le Ghana 843 hommes et la Belgique 440 hommes43(*)

Cependant, malgré la présence de ces contingents, les massacres seront perpétrés au vue des ces agents sans même aucune intervention d'assistance digne de l'ONU ne soit apportée aux civiles en danger.

Dans le cadre de la MONUC, six années après le génocide Rwandais, le conseil de sécurité vote la résolution 1279 du 30 Novembre 1999, qui sera la mission la plus importante en termes de ressources financières, matérielles et humaines.

Les premiers personnels mobilisés furent ceux qui étaient déployer au terme de la résolution 1258 et qui constituent la mission de l'organisation des Nations Unies en RD Congo (MONUC). Cependant, vue l'état de lieu, de violation de droits humains, viols, etc., le mandat de la mission a évolué pour répondre aux besoins des processus de paix. Le conseil de sécurité a alors autorisé le renforcement de la MONUC jusqu'à 5537 militaires y compris 500 observateur.

Pour assurer le processus rapide et sensible dans le domaine du désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion (volontaire) et réinstallation dans l'ensemble du pays ; pour accompagner les progrès accomplis dans le retrait des forces étrangères, les résolutions 1445 du 4 décembre 2002, autorise l'expansion de la MONUC, dont le personnel militaire pourra être porté jusqu'à 8700 hommes afin de lui permettre de mener à bien ses activités dans un environnement dangereux43(*)

L'effectif sera élevé à 10 800 hommes par la résolution 1493 du 28 juillet 2003. La résolution 1565 du 1er Octobre 2004 autorise l'augmentation des effectifs jusqu'à 16 700 militaires, soit 5 900 hommes supplémentaires.

La mission sera renforcée par un nombre de 841 comprenant environs cinq unités de police constituées de 125 hommes chacune et les fonctionnaires de police additionnels.

Les statistiques de fin 2006 sur l'effectif total du personnel de la MONUC ont évalué à environ 20 930 le nombre total du personnel, dont la composante militaire comptait 17 416 soldats, soit 83% dont 592 observateurs militaires et 183 officiers d'Etat Major provenant de 48 pays d'une part et d'autre part 16 641 soldats de contingents fournis principalement par l'Afrique du Sud, le Bangladesh, l'Inde, le Népal, le Pakistan et l'Uruguay.

La force militaire de la MONUC est repartie sur deux grandes unités : la Brigade Ouest et la division Est. Le quartier général de la force est à Kinshasa.

Outre les personnels militaires, la MONUC est composé de personnels civils et la police civile44(*)

La composante civile de la MONUC comprend ces structures opérationnelles qui sont :

- La Division Humanitaire (Affaire civile)

- La Division de Droits Humains

- La Division DDRRR

- La Section Protection de l'enfance

- La Division des affaires politiques

- La Division Electorale

- La Bureau Chargé des questions sexospecifique

- Le Bureau VIH/SIDA

- La Division de l'Information Publique

Quant à la police civile. Elle se borne à apporter son expertiser à la police locale, à travers la formation et le conseil.

En date du 28 février 2010, l'effectif du personnel en uniforme était comme suit : 20 573 au total, dont 18 645 soldats, 712 observateurs militaires et 1216 policiers.

La MONUC compte parmi ces agents du personnel civil dont 1001 personnels civils locaux, 2690, volontaires des Nations Unies 629.

Quelques mois après, le conseil de sécurité transforme la MONUC en MONUSCO et qui sera contraint de revoir à la baisse les nombres de contingents sur l'influence du gouvernement congolais.

* 42 http://www.opérationspaix.net/MONUOR

* Assemblée National, Op. Cit, 1998, p 213.

* 43 Col. Tomoussi Bonzi, Op Cit, p 35

* 44 Les opérations de maintien de paix de l'ONU, mission permanente de la Force auprès de l'ONU à New York, http://Franceonu.org/ING/pdf-le-OMP-de-l'ONU-mai-2010-pdf.

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