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à‰tude des causes et conséquences du stress des agents en milieu de travail,cas de l' hôpital Roi Faiçal

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par Stany HABIYAMBERE
Université Libre de Kigali - Licence en sciences administratives 2009
  

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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

1.1 DEFINITION DES MOTS CLES.

La définition d'un terme consiste à reproduire son sens, sa signification et à l'exploiter en le situant dans le contexte de l'étude.

De ce fait, il nous parait nécessaire en premier lieu de préciser la façon dont les termes clés seront compris.

1.1.1 Le concept de stress.

Selon Dr JULIAN, M. (1996 :19), le stress est un mot anglais apparu dans l'Anglais médiéval, sous la forme de distress, qui venait du français ancien `` détresse`` (être dans une situation critique ou opprimée.)

Au cours du siècle, ceux qui parlaient l'anglais ont commencé à employer le mot d'origine « destress »

C'est pourquoi les deux sont courants dans l'anglais moderne. Le premier fait référence à l'affectation, à la « tension » ou à « la pression ». Parfois dans le sens négatif, parfois positif et le deuxième, à une situation de douleur psychique, de souffrance ou d'angoisse toujours dans le sens négatif.

En français, le mot Stress a perdu sa nuance positive. Nous ne disons pas : « J ai tellement de stress que tout me réussit .......... » En général nous employons ce mot pour indiquer un état émotionnel si intense qui empêche la réalisation correcte d'une quelconque tache.

Etant donné les altérations que le stress provoque chez une personne, nous pouvons comprendre ce concept comme un ensemble de réactions physiologiques et psychologiques que l'organisme éprouve quand il est soumis à de fortes demandes.

Selon le dictionnaire PETIT LAROUSSE illustré (2008) le stress est un ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme. Elle est déclenchée par le cerveau qui stimule la sécrétion de corticoïde et d'adrénaline par les surrénales. Il s'en suit une action générale non spécifique, physique et psychique favorable à la défense de l'organisme.

Selon WIKIPDIA consulté le 06/06/2009, le stress est un mot d'origine française, du vieux français « estrece » issu du latin « Stringerer » qui signifie « serrer ». Ce mot sera repris par les anglais qui le signifieront par « épreuve /contrainte ».

Dès 1965, un célèbre physiologiste, Claude BERNARD, a tenté d'établir une théorie fondée sur le fait qu'un bon équilibre de l'organisme permettait mieux à l'individu de mieux faire face aux agressions de son environnement. A l'époque cela fait un échec.

Par la suite, en 1930 le neurophysiologiste américain Walter Bradford Cannon, tente à son tour de démontrer que face à une situation difficile ou dangereuse, l'individu fuit ou lutte grâce à la sécrétion d'adrénaline au niveau de ces glandes surrénales. Il n'aura plus de succès que son prédécesseur.

Enfin, en 1936, Hans SELYE, chercheur canadien d'origine Hongroise spécialisé en physiologie, aujourd'hui surnommé le « père du stress » a introduit le concept du stress ou « Syndrome général d'adaptation » pour la première fois.

Sa théorie sera reconnue quelques années plus tard, après de nombreux travaux, de multiples recherches et il diffusera le fruit de son oeuvre à travers de nombreux ouvrages. D'après lui, le stress est « la réponse de l'organisme à toute demande qui lui est faite »

Pour H. SELYE (1977), le stress est indispensable à la vie, une absence totale de stress entraînerait la mort. Le stress positif appelé également stimulus, est un stress moteur, nécessaire et motivants. Ce stress est là, peut donner l'énergie et la force nécessaire pour faire face à certaines situations. Il est souvent provoqué par une réaction violente permettant à l'individu de mieux affronter l'agression. Il est donc nécessaire et bénéfique à l'individu puisqu'il lui permet de se préparer à vivre une situation difficile.

Selon Dr JULIAN,M, (1996 :18), le stress c'est :

Ø La réaction de l'organisme face à toute demande

Ø Un état de force tension physiologique ou psychologique

Ø La préparation pour l'attaque ou la fuite

Ø Le début d'une série de maladies.

C'est n'est pas :

Ø Forcement nocif, puisque souvent il aide à atteindre les objectifs souhaités.

Ø L'anxiété

Ø La peur

Ø La cause directe des maladies, même s'il contribue fréquemment à leur développement.

Dans le cadre de notre étude, nous nous focalisons sur le stress négatif au travail comme étant un état de forte tension physiologique ou psychologique ayant comme conséquences néfastes : la diminution du rendement, baisse de l'intérêt au travail, les absences au service, etc.

1.2 CONSIDERATIONS THEORIQUES RELATIVES AU STRESS

1.2.1 APPROCHES BIOLOGIQUES DU STRESS

1.2.1.1 Homéostasie et adaptation

Hippocrate en reprenant la théorie pythagoricienne des humeurs prétend que toute « dyscrasie » ou rupture de l'équilibre normal est la cause de maladie. Hippocrate pose ainsi les bases du concept d'homéostasie et des conséquences de son dépassement.

Scientifiquement parlant, c'est en 1865 que Claude Bernard observe et décrit le concept d'homéostasie sans toutefois le nommer comme tel :

Toute les mécanismes vitaux quelques variés qu'ils soient, n'ont toujours qu'un seul but, celui de maintenir l'unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur.

Il y aurait donc une propriété essentielle chez les êtres vivant qui serait la faculté de maintenir la stabilité du milieu interne. Cette constance du milieu intérieur est la condition « d'une vie libre et indépendante » face à un environnement toujours changeant, soulignant ainsi la fonction primordiale de l'homéostasie. L'homéostasie permet par exemple dans une certaine mesure à un homéotherme d'être indépendant de la température externe, chose qu'un poïkilotherme ne peut se permettre puisqu'il ne dispose pas de la thermogenèse et des processus thermo lytiques pour réguler sa température interne. Par cet exemple, on comprend que l'homéostasie est obtenue non pas par équilibre statique, mais plutôt mobile disposant de techniques de régulation pouvant gérer l'excès ou l'insuffisance.

Mais l'homéostasie ne s'arrête de loin pas qu'aux processus thermodynamiques, mais pour reprendre Claude Bernard, à « tous les mécanisme vitaux » (op. cit.). il existe donc aussi une homéostasie chimique, alimentaire, etc. on peut ainsi citer entre autres le rôle prépondérant du système hormonal et ses multiples fonctions dans le maintien d'une homéostasie « globale ». dès 1878, Claude Bernard montre que lorsque la stabilité du milieu intérieur est perturbée, il y a une vulnérabilité à la maladie. Clade Bernard se situe donc dans la vision hippocratique de la maladie, comme quoi le germe maladif n'est pas le seul facteur, mais qu'un dérangement de l'équilibre normal conduit à une fragilisation. c'est Walter Bradford Cannon (1871-1945), physiologiste américain, qui crée le nom d'homéostasie à partir du grec (stasie : état, position et homoios : égal, semblable à ) et il y inclura en outre la notion de digestion et leurs modifications, voire disparition en cas de frayeur ou crainte, Cannon va s'intéresser aux réactions émotionnelles fortes et leurs relations au corps.

En parallèle aux modifications de la digestion, Cannon observe d'autres dérèglements comme l'accélération du rythme cardiaque, l'augmentation de la sécrétion gastrique.

Dès 1915, dans Bodily changes in Pain, Hunger, fear and Rage, Cannon énonce sa théorie de l'homéostasie sans s'écarter autant du concept expliqué par Claude Bernard :

Les êtres vivants supérieurs constituent un système ouvert présentant de nombreuses relations avec l'environnement. Les modifications de l'environnement déclenchent des réactions dans le système ou l'affectent directement, aboutissant à des perturbations internes du système. De telles perturbations sont normalement maintenues dans des limites étroites parce que des ajustements automatiques, à l'intérieur du système, entrent en action et que de cette façons sont évités des oscillations amples, les conditions internes étant maintenues à peu près constantes. Les réactions physiologiques coordonnées qui maintiennent la plupart des équilibres dynamiques du corps sont si complexes et si particulières aux organismes vivants qu'il a été suggéré qu'une désignation particulière soit employée pour ces réactions : celle d'homéostasie. (The Wisdom of the Body, 1932).

Cannon va chercher la cause de cette homéostasie et il prouve par une série d'expériences sur l'animal que lorsque l'organisme est soumis à une violente émotion comme la peur ou la fureur, la production d'adrénaline augmente (The Wisdom of the Body). Enfin, dans stresses and strain of homeostasis, article publié en 1935, Cannon décrit comment la médullosurrénale, productrice de l'adrénaline, permet de faire face aux changements de température, aux besoins énergétiques ou encore aux variations de pression partielle de l'oxygène dans l'air.

Comme on peut le voir, Cannon associe les processus homéostatiques de la vie au phénomène du stress, ceci sur leur base d'une production d'adrénaline par la médullosurrénale.

Il convient alors de se demander, dans l'optique de ce travail, la raison du stress selon Cannon. Pour ce dernier, l'homéostasie est mise en danger si les substances essentielles manquent ou sont en excès (origines endogènes)ou encore si un facteur externe est délétère (facteurs exogènes) pour l'organisme. Cannon conçoit donc l'homéostasie comme ayant certaines limites dont la transgression provoque un stress, défini par Cannon comme un stimulus endogène provenant du déséquilibre très important de l'homéostasie. Chez Cannon, le stress se situe donc d'une certaine manière dans le pathogène car il est la conséquence de processus homéostatiques sollicités jusqu'aux limites de leurs marges d'adaptation fonctionnelle. Ainsi, à long terme, l'organisme est fragilisé, vulnérabilisé (position de Bernard et Hippocrate), et ne pourra reprendre sa capacité homéostatique d'origine. Pour prouver ce fait, Cannon citera les maladies carentielles qui, une fois commencées, rendent l'organisme plus faible à long terme, ceci même près une guérison.

Au niveau adaptatif à court terme cependant, le stress va conduire aux réactions de fuite ou de lutte qui sont la conséquence d'un hyperfonctionnement sympathique. Le stress a donc un rôle adaptatif essentiel à jouer car, « tout comme un matériau ne peut résister qu'à des contraintes modérées, l'homéostasie ne peut être maintenue que si les écarts à la normale restent relativement faibles. Au-delà, des processus correctifs permettant de faire face sont nécessaires : c'est le stress » (Dantzer, 2002). Le stress pour Cannon est donc le complément à l'homéostasie qui permet de réduire au maximum les dégâts déjà engendrés à l'organisme. C'est une réaction d'urgence à court terme qui favorise la fuite ou la lutte, c'est- à-dire l'évitement de la situation pathogène. Et en ce sens, le stress est fondement à l'adaptation d'un organisme.

1.2.1.2 le syndrome général d'adaptation; la réaction physiologique face a la ménace

Selon ERIC (1994) ou encore Henri Labolit, les réponses comportementales innées préservant l'intégrité de l'organisme face a la menace sont la fuite et l'attaque. Ce sont deux moyens d'éviter la situation menaçante. Dans cette optique, la réaction physiologique de stress est totalement adaptée à la favorisation de telle réponse. En effet, les réponses physiologiques de stress préparent l'organisme à la fuite, à l'attaque ou encore à l'endurance de la situation menaçante.

Hans Selye un chercheur qui a rendu populaire la notion de stress physiologique. Il a pu montre que lorsque l'équilibre homéostatique est perturbé par une demande environnemental, l'organisme réagit toujours par une double réponse. La première est spécifique et correspond à une réponse propre aux demandes environnementales, tandis que la deuxième est non spécifique car elle est identique en toutes situations.

1.2.1.3 Les phases du stress

Le stress ne survient pas subitement et ne s'empare pas de quelqu'un comme si vous tombiez dans un guet-apens. Heureusement l'être humain a la faculté de détecter les signaux de danger. Le stress passe par trois étapes entre le moment où il survient et son paroxysme comme le montre le graphique no1 (Dr Julian, M (1996 : 22).

1. phase d'alarme

cette phase constitue le signal évident de la présence d'un agent stressant. Les réactions physiologiques sont les premières qui apparaissent pour prévenir celui qui les subit qu'il doit être sur ses gardes. Dès que le sujet en question prend conscience de la situation (par exemple l'excès de travail ou la difficulté à sortir d'une impasse), il peut y faire face et la résoudre d'une manière satisfaisante. Dans ce cas, le véritable signal du stress ne se matérialise pas.

Quand la barrière du stress le dépasse et que l'individu réalise que ses forces le lâchent, c'est à ce moment précis qu'il prend conscience du stress existant, de telle sorte qu'il se situe dans la phase d'alarme.

Les événements qui déclenchent cette alarme peuvent être :

- d'un seul ordre : une seule source de stress

- d'ordre multiple : diverses situations qui s'entremêlent et provoquent le stress.

Prenons par exemple du directeur d'une petite entreprise ou d'un commerçant, qui est stressé parce que qu'il a perdu son meilleur employé. L'alarme « retentit » lorsqu'il voit tout le travail que ce dernier accomplissant et la difficulté qu'il a à trouver un remplaçant. Les conséquences peuvent être multiples, mais la cause est unique : le départ de son employé. Par contre, si le même directeur est stressé parce que son entreprise subit la situation économique générale, la cause est multiple : les divers intérêts, l'inflation, les impôts, une baisse des ventes, les remboursements, les impayés, les liquidités, etc. (Dr JULIAN, M. 1996)

2. phase de résistance

Quand le stress étend sa présence au-delà de la phase d'alarme, la personne entre dans la phase dite de résistance.

Le directeur en question essaie de faire face par lui- même au travail en retard, mais la journée ne comporte que vingt quatre heures et la résistance de ce dernier a des limites. Il est frustré et il souffre ; c'est la conséquence de cette situation. Il s'aperçoit qu'il est en train de perdre beaucoup d'énergie et que son rendement est moins bon. Il doit de toute évidence faire quelque chose pour s'en sortir, mais il ne sait comment. Il est entré dans un cercle vicieux, parce que son désir de réaliser le travail lui donne l'énergie nécessaire pour y faire face, mais, d'un point de vue plus réaliste, il n'est pas matériellement possible d'en faire autant, surtout si la personne endure l'angoisse d'un échec possible.

3. Phase d'épuisement

La phase d'épuisement est la dernière étape du stress. Elle se caractérise par la fatigue, l'anxiété et la dépression qui peuvent apparaître séparément ou simultanément.

Ø La fatigue : dans ce cas précis, elle n'a rien à voir avec celle que ressent un agriculteur après une journée de labeur. En ce qui concerne notre directeur stressé, la fatigue ne se dissipe pas après une nuit de sommeil. Elle est normalement accompagnée de nervosité, d'irritabilité, de tension et de colère.

Ø Quant à l'anxiété, la personne la vit face à une multitude de situation, non seulement face à la cause stressante, mais encore face à des événements qui, en temps normal, ne l'angoisseraient pas.

Ø Pour ce qui est de la dépression, la personne manque de motivation pour trouver ses activités attrayantes, elle souffre d'insomnie, ses pensées sont pessimistes et ses sentiments envers elle- même sont négatifs. Dans le cas de notre directeur, lorsqu'il arrive à cette phase d'épuisement, il se trouve dans une situation physique et psychologique plutôt détériorée. Il travaille de longues heures improductives et rentre chez lui, incapable de se reposer. Il met de longues heures à trouver le sommeil. Le matin, il se réveille très tôt, pour ne penser qu'aux nombreux problèmes qui l'attendent au bureau. Le week- end ne lui permet pas tellement de récupérer, puis qu'il ne pense qu'à ses problèmes. Sortir de cette situation requiert un grand effort et dans la plupart des cas une aide extérieure de la famille, du médecin du psychologue ou du psychiatre. Au contraire, quand le stress est pris dans les phases préliminaires, la personne peut orienter sa propre action et éviter la phase terminale du stress.

Cependant, dans la plupart des cas, l'on se demande si le stress est toujours nocif, la réponse est non.

Une quantité modérée de tension vitale de stress est salutaire, puisqu'elle aide à atteindre les buts les plus élevés et à résoudre les problèmes les plus difficiles. Hans SERYE, une des figures les plus éminentes sur l'étude du stress, affirmait dans son article « le concept actuel du stress » : l'absence totale de stress est synonyme de mort (Dr JULIAN, M. 1996 :23)

Figure 1: phases du stress

Niveau normal

 
 
 

de résistance

ALARME

RESISTANCE

EPUISEMENT

Source : Dr JULIAN, M (1996 :22)

1.2.1.4. Les mécanismes du stress

Réaction du corps

La réaction de l'organisme aux causes de stress est une réaction stéréotypée. Elle est déclenchée spontanément, éveillée à chaque fois par les mêmes mécanismes d'adaptation au niveau du cerveau et elle emprunte les mêmes voies et les mêmes circuits. Elle se traduit par un ensemble de secrétions hormonales et de modification biologiques, responsables à leur tour de différentes manifestations symptomatiques, fonctionnelles ou organiques. Cette réaction peut être autant positive que négative. Elle est suivie par une adaptation qui se présente sous forme de système qui codifie et régularise parfaitement le réflexe de l'horloge interne de chaque individu. En somme, quelque soit l'agression à la quelle fait face l'organisme, l'individu répond toujours de la même manière à l'aide de son système et de ses hormones d'adaptation. Ces hormones se déversent dans tout l'organisme et le prépare à l'action. (MANZI, K. 2008 :96)

1.2.2 Approche psychologique du stress

1.2.2.1 Stress et épuisement professionnel

Pour aborder une énigme (puzzle), s'éloigner pour mieux percevoir en évitant la forêt masquée par l'arbre, relier pour mieux comprendre et situer pour mieux agir. Le syndrome d'épuisement professionnel est un surmenage physique, épuisement professionnel ou autre, dont les répercussions psychiques manifestent un désordre « somato- psychique », alors que le stress est une angoisse d'inadaptation ou autre dont les répercussions psychiques manifestent un désordre somato- psychique ,alors que le stress est une angoisse d'inadaptation ou autre dont les répercussions physiques manifestent un désordre endocrinien psychosomatiques .Le premier, de physique ,arrive au psychique et le deuxième prend son origine psychique pour déboucher sur le physique.

Le phénomène somato-psychique est moins populaire que le phénomène psychosomatique véhiculé par la psychanalyse, dès origine freudien.

1.2.2.2. Le traitement de l'information ,l'approche cognitive du stress

Lazaros(1984)est un des leaders de l'explication psychologique, il est le premier à montre que le stress ne peut être envisager par un simple lien de cause à effet du type « tresseur=>stress »mais qu'il y a un phénomène perceptif dynamique et individuel qui est plus important que l'agent provoquant le stress lui -même .Selye a d'ailleurs bien compris les manques de sa théorie à ce niveau en disant à la fin de sa vie : »le stress, ça n'existe pas ,c'est une abstraction ».par cette phrase ,il tend à souligner que l'agent stressant n'est pas celui objectivé dans la nature ,mais plutôt celui qui est perçu par l'individu .L'individu n'est donc pas passif ,il va rechercher activement des informations en donnant du sens à ce qui l'entoure ,en privilégiant certaines informations provenant de l'environnement ,tout en oubliant d'autres .c'est ainsi qu'après des années d'études du stress à partir d'un pôle uniquement biologique ,l'explication psychologique fait surface pour améliorer les manques de la précédente.

Le traitement de l'information est constitué de plusieurs variables ,comme on a pu le voir précédemment :l'individualité ,le contexte ou encore l'approche socioculturelle de tel ou tel événement.

Pour faire court, on peut dire que le stress ici est « un état psychologique issu de la perception d'un déséquilibre entre les attentes perçues et l'autoévaluation de ses propres capacités à rencontrer les exigences de la tâches ». cette définition de jacques Larue(sous la direction de Le Scanff et Bertsch,1995) montre que le stress est ressenti par l'individu lorsque ce dernier ne se sent pas à la hauteur des demandes qu'il perçoit. Cette définition n'introduit cependant pas toutes les dimensions quantitatives du stress, dimension modulée au niveau du traitement de l'information très complexe dont nous allons essayer d'en comprendre au mieux les fondements.

Lorsque l'individu est soumis à une demande environnementale, ce dernier procède, souvent de manière inconsciente à une évaluation cognitive (cognitive appraisal).Lazaros et Folkman(1984)distingue deux sortes d'évaluation. Il y a d'abord l'évaluation de la situation même .Cette première évaluation (primary appraisal) se fait à partir de la perception de certains facteurs environnementaux .Cette évaluation est une première ébauche de la situation telle qu'elle perçue par l'individu. En second lien ,une seconde évaluation(secondary appraisal)est faite par l'individu consiste en l'estimation de ses propres capacités à faire face à la demande .Cette estimation se fait sur base de différentes simulations internes pour « faire face »(coping)au mieux de la demande .Après le choix d'une stratégie ,l'individu peut réévaluer la situation une nouvelle fois .L'approche de Lazarus et Folkman inclut donc une dynamique cyclique en intégrant un feed-back permettant au sujet de savoir si sa stratégie est efficace. Ce concept est intéressant dans la mesure où dès le moment où le sujet se croit capable de contrôle ou s'accoutumer à la situation qui demande adaptation, alors cette dernière prend son effet perturbateur sur l'organisme.

On constate que le traitement de l'information dans le cas d'une situation stressante découle de plusieurs variables .Nous allons les expliquer brièvement.

1.2.2.3 Les ressources personnelles

Les ressources personnelles contribuent à faire en sorte que chaque individu réagisse différemment au stress .En s'appuyant entre autres sur Dorhenwend (1974.In Paulhan et Bourgeois, 1991, p34), on peut dire que les ressources personnelles pour faire face à une situation de crise, sont multiples .Citons en quelques unes :

§ Les seuils de perceptions psychologique et biologique ;

§ L'intelligence, qui peut favoriser une évaluation plus approfondie autant de la situation que de se propres capacité à y répondre ;

§ Les types de personnalité notamment entrevus dans les observations de Matthews et al.(1982.In spencer,2000)ainsi que Holmes et Will(1985.In ,Spencer,2000) ces auteurs montrent qu'il existe plusieurs types de comportement ayant des buts d'existence fondamentalement différents .Ainsi un comportement de type A serait caractérisé par un sentiment d'urgence ,de compétitivité et d'hostilités , alors qu'un comportement de type B serait plutôt la recherche du temps libre ,du plaisir ,de la réalisation de soi ,etc. ces types de comportements seraient responsable d'une évaluation différente de la situation et de ses capacités individuelles .Le taux de stress serait alors changé .D'autres pans de personnalité auraient en outre aussi une influence sur la réactions de stress ,comme c'est le cas avec l'extraversion (Dennbaker et Susman,1986.Dennebaker et O'Heron,1984.In Spencer,2000),où les personnes ne pouvant parler de leurs problèmes sont plus victimes de maladies ;

§ L'état psychologique physiologique (cognitif et émotionnel), qui interfèrent énormément dans l'évaluation autant de la situation que de sa propre personne .Ainsi une personne déprimée sera bien moins à même de faire une double évaluation en sa faveur ;

§ L'expérience passée, puissant modulateur de stress qui permet autant de relativiser que de dramatiser la situation présente ;

§ Les croyances, dont des croyances irrationnelles (Albert Ellis, 1977, 1985,1987.In Spencer.2000) qui sont des « ouverture à la déstresse », parce que créant un stress supplémentaire. Ces croyances sont du type :  «tout le monde devait m'aime »,ou encore «  je devrait être le meilleur au moins dans un domaine »,etc .D'autres formes de croyance peuvent aussi moduler notre stress ,comme le fait de croire que en Dieu ,en la science ,en l'amour ,etc .Ces croyances nous aident à supporter les aléas de l'existence ,il fixe une base solide sur laquelle reposer dans un environnement en perpétuel mouvement.

§ Le lien de contrôle ou « locus of control »est un sentiment caractéristique différent chez chacun et relatif à la croyance irrationnelle de maîtrise (ldc interne)ou non(ldc externe) son existence .Il paraît bien évident qu'un lien de contrôle interne est un puissant modérateur de stress ,tandis lcd externe favorise une réaction de stress exacerbée .En outre, les individus disposant d'un lcd interne avec un haut degré d'attente d'efficacité sont encore moins sujets au stress que ceux qui n'ont guère de confiance en eux.

Le sens de l'humour, prédisposant celui qui en a une meilleure résistance aux situations stressantes.

Les ressources personnelles sont donc, comme on peut le voir, multiples .Ces ressources sont toutes moins différentes pour chaque individu et il se peut aussi que certaines ressources soient partagées plus que d'autres .Pourtant, si l'on dressait le profil psychologique des ressources de chacun, il y a de forte chances pour que chaque individu soit différent des autres .cette différence pourrait être une explication de la diversité des réponses en situation stressante.

1.2.2.4 Les facteurs environnementaux

Certains facteurs environnementaux sont pris en compte par l'individu, d'autres non. Un autre individu pourrait tout à fait s'appuyer sur d'autres indices situationnels pour donner sens à ce qu'il perçoit. En fait, tout dépend de ce qui est prégnant pour lui. Ce qui fait sens pour l'individu dépend de ses propres ressources personnelles.

Les caractéristiques de la situation, le soutient social perçu, les influences socioculturelles, l'âge, le niveau socioculturel, la profession, etc. peuvent être des classes d'indice utile à l'individu pour son évaluation de la situation.

Certains facteurs environnementaux servent d'indices presque chaque fois qu'ils sont présents dans la situation qui demande adaptation, et ceci par presque tous les individus. C'est notamment le cas de la prévisibilité et de l'habituation.

La prévisibilité permettrait de réduire les effets du stress comme a tenté de le prouver Weiss (1972) avec son expérience sur des rats. Dans cette expérience la variable indépendante était la possibilité ou non de prévoir une décharge grâce à un signal lumineux puis d'appuyer sur un bouton pour arrêter cette décharge. La variable dépendant était la grosseur moyenne des ulcères et il fut évident que les rats les plus touchés par des lésions stomacales étaient ceux qui n'avaient pas été averti à l'avance. Cependant, d'autres études (Laborit) ont pu montrer que le fait d'être averti d'un danger et de ne pas pouvoir agir sur lui était encore pire que le fait de ne pas pouvoir agir sans être averti. Ainsi a prévisibilité est un modérateur de stress pour autant que l'organisme se sent en mesure de contrôler l'agent tresseur.

L'habituation, modérateur de stress, est un « terme désignant la diminution progressive et la disparition d'une réponse normalement provoquée par un stimulus lorsque ce dernier est répété. Le terme d'habituation s'emploie pour une réponse inconditionnelle non apprise, telle que la réaction d'orientation observée lorsqu'un stimulus nouveau apparaît dans le champ perceptif » (Richard, 2002). Ainsi dans l'exemple d'un stress, la chronicité de celui-ci désensibilise en partie l'organisme, ce qui permet une approche moins stressante de l'agent provoquant la stress.

En conclusion, on peut donc dire que certains indices environnementaux sont utilisé par tout le monde dès que c'est possible, tandis que d'autres seraient en fonction `un consensus moins largement partagé et dépendent par exemple de la culture, de la profession, d'une certaine croyance, etc.

TABLEAU 1: les circonstances stressantes au cours de la vie

ETAPES DE LA VIE

CIRCONSTANCES STRESSANTES

Naissance : etape neo -natale

· Passage de la vie intra-utérine au monde extérieur

· Vulnérabilité

· Imitation sensorielle

· Dépendance totale du monde adulte

Premiere enfance jusqu'a 2 ans

· Dépendance

· Apprentissage constant : rudiment linguistique, relation avec la mère, le père et les autres membres de la famille.

· Manifestation émotive.

Enfance:age pre -scolaire 2 -6ans

· Acquisition complète du langage

· Etablissement des relations stables avec les frères et soeurs et autres enfants

· Autonomie : s'habiller, se laver, contrôler les sphincters

· Apprendre les normes de conduite

· Peurs évolutives

· Psychisme fragile

Enfance: age scolaire 6 -12 ans

· Problème d'apprentissage scolaire

· Affirmation de l'estime de soi

· Pression du groupe

· Possibles déséquilibres émotionnels, anxiété, phobies, dépression

· Risques de subir des abus sexuels

Puberte: age scolaire 12 -18ans

· Problème des études et choix professionnels

· Profond changements personnels

· Indépendance et acquisition d'une identité personnelle

· Plus grand responsabilité

· Conflits avec les parents et les professeurs

· Pression du groupe

· Contact avec les drogues

· Fortes manifestations sexuelles

· Tendance à dépression, voir au suicide

Jeunesse 18-40 ans

· Début de la vie active

· Réalisation d'études supérieures

· Relations intimes avec d'autres sexes: fiançailles, mariage, divorce,....

· Planification familiale

· Naissance des enfants

· Problèmes concernant les enfants: maladies, scolarité

· Progression professionnelle

· Chômage

· Age adulte 40-65 ans

· Apogée de la vie professionnelle

· Problèmes concernant les enfants adolescents

· Problème de santé

· Chômage

· Parents âgés

Troisième age (à partir de la retraite)

· Problème de santé

· Diminution de certaines capacités

· Manque d'activité

· Perte du conjoint

· Solitude

· Problèmes économiques  : diminution des revenus

· Affrontement du problème de la fin de la vie

Source : Dr Julian. M (1996 :102-103)

3. AUTRES CONSIDERATION PSYCHOLOGIQUE DU STRESS

3.1 LA BIPOLARITE DU STRESS

Il ne s'agit donc pas d'évacuer entièrement le stress, mais d'avoir le stress juste satisfaisant. Ce dernier est utile pour le niveau optimal de la productivité. Des études prouvent en effet l'absence de stress est tout aussi néfaste que su surcharge. L'être vivant a besoin d'un minimum de stimulation pour améliorer sa performance. Mais si un stress est considérable ou qu'il dure trop longtemps, il entraîne les effets indésirable.

Il y a donc une oscillation entre les deux types opposés à savoir le stress négatif et le stress positif (MANZI M .2008)

Figure 2 : Le stress négatif et le stress positif

Niveau de stimulation

100%

Faible stimulation

Stress négatif

Stimulation

Trop de stimulation (surcharge) < 150%

Optimale 100%

Stress positif

- Energie

- Haute motivation

- Efficacité maximale

- Calme / plaisir

- Adrénaline- cortisone

Stress négatif - Anxiété

- Instabilité- Nervosité

- Erreur

- Indécision

- Adrénaline.

 

50% Ennui Baisse de motivation Absentéisme Apathie cortisone

Source : CAMPS (2004 : 5) manifestations

Figure 3 : les deux pôles de stress

Elevé

Stress positif

Performance (niveau optimum).

Négatif Négatif

Bas Niveau du stress Elevé

Source : MANZI 2008

· Il y a le stress positif lorsqu'une personne fait face au stress et qu'elle a une réaction adéquate, harmonieuse, adaptée, mesurée, proportionnelle à la situation. Cette réaction est normalement exprimée sans agressivité ni inhibition. Cette personne subit ce qu'on peut appeler «  Un bon stress »

· Il y a le stress négatif lorsqu'une personne n'est pas capable de répondre de façon adéquate ou efficace aux exigences de son travail ou qu'elle n'arrive à le faire qu'au prix d'une atteinte à sa santé. Cette personne a une réaction mauvaise inadaptée ou disproportionnée, exprimée, réprimée, intériorisée malgré son intensité. Elle subit ce qu'on appelle «  mauvais stress » celui-ci peut prendre plusieurs formes :

Ø -Forme aigue et violent : c'est lorsqu'une personne voit brutalement saper son énergie personnelle pendant une période suffisamment longue durant laquelle il ya un bouleversement pénible dans son organisme.

Ø Forme permanente et répétitive : ici la personne est toujours stressée.

Ø Forme accumulative : Un stress n'efface jamais l'autre mais il s'y ajoute

Le seuil de tolérance c'est le niveau au delà du quel une personne commence a ressentir les effets négatifs du stress.

1.2.3 Les causes du stress

1.2.3.1 Généralités

Selon Dr JULIAN, M (1996), toute analyse du stress montre que, d'une manière générale, deux sources le produisent. Tout d'abord, ce sont les circonstances extérieures : l'environnement, le travail, la famille, les études etc.

La personne elle-même c'est-à-dire sa manière de résoudre les problèmes, sa personnalité, son tempérament ou sa discipline personnelle. En somme tout dépend de la santé physique ou mentale de chacun. Par conséquent, la source du stress peut-être d'origine extérieure ou intérieure.

Lorsque les facteurs extérieurs de l'environnement sont extrêmement forts, les individus les plus solides peuvent souffrir du stress. D'autre part, si quelqu'un est trop fragile psychologiquement, même les facteurs stressants les plus tenus l'affectent considérablement.

· Les agressions extérieures

Entre un spectaculaire tremblement de terre ou une guerre et le fait d'avoir égarée les clés de la maison, il existe une ample gamme d'événements générateurs de tension. Certaines sont tragiques et d'autres sont simplement gênants, mais tous contribuent à augmenter le stress

Alors que les événements stressant de grande amplitude peuvent affecter l'équilibre mental, les événements mineurs en soi ne sont pas significatifs, bien que de petits événements vécus simultanément puissent devenir vraiment dangereux.

· . Expérience traumatisante

Les effets les plus marquants du stress apparaissent chez les personnes qui ont vécu directement des expériences traumatisantes. Ce sont par exemple des catastrophes naturelles (tremblement de terre, ouragans, inondations...) ou des catastrophes humaines (guerres, accidents, désastre nucléaire, tentatives d'homicides, agressions, viols...) qui provoquent un stress considérable, pendant et après l'événement.

· Les activités à haut niveau de stress

Contrôleur aérien, chef d'entreprise, pilote, Médecin, agent de bourse, mère de jeunes enfants, instituteur ouvriers à la tâche et représentant.

Le degré du stress, par rapport au travail effectué est variable selon les auteurs. A part les métiers qui viennent d'être cités, il ya d'autres qui sont aussi stressant comme Inspecteur de police ou Gardien de prison. Les métiers d'Interprète en simultané, de Standardiste ou de mineur génèrent aussi beaucoup de stress.

1.2.3.3 Les causes du stress au travail.

Selon Wikipedia consulté le 08/06/09, les stress lié au travail est l'ensemble des réactions que les employés peuvent avoir lorsqu'ils sont confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles ne correspondant pas à leur connaissances et à leurs capacités et qui remettent en cause leur aptitude à faire face.

Le stress est le résultat d'une inadaptation, d'un déséquilibre entre les besoins et les potentialités. On peut considérer le stress sous l'angle de l'harmonie qui doit exister entre l'être humain et son environnement. Lorsqu'un individu est soumis à des exigences qui ne correspondent pas à ses capacités actuelles ou à ses besoins ou aspirations, cette discordance est cause de stress. Si le sujet est capable de s'adapter à ces circonstances nouvelles, le niveau de stress diminuera ultérieurement et l'effet pourra enfin être positif.

Il n'est donc pas toujours le résultat d'une détresse. Ainsi, un défi soudain, par exemple un nouveau projet difficile à exécuter au travail, peut avoir un effet stimulant et inciter l'intéressé à se dépasser. Mais s'il n'est pas capable de s'adapter et si le stress devient un élément chronique et débilitant de sa vie quotidienne, sa santé risque d'être compromise, au point même que sa vie pourra être en danger.

Les mêmes pressions extérieures n'auront toutefois pas la même incidence sur des personnes différentes. Un alourdissement de la charge de travail qui représenterait, pour un, un surcroît de stress indésirable, pourra constituer, pour l'autre, un stimulant bénéfique. De fait, c'est souvent la perte d'emploi ou la crainte de cette éventualité, qui cause le stress le plus nuisible.

Dans le monde de travail, il y a stress chaque fois que la charge qui pèse sur un individu est trop lourde et qu'il n'arrive pas à s'y adapter rapidement. Les causes de stress sont multiples. Elles peuvent être inhérentes au travail lui-même : bruit, horaire interminable, monotonie, etc. elles peuvent aussi tenir à l'organisation du travail par exemple si les autres sont contradictoires, si les travailleurs ne sont pas consultés ou si l'information circule mal.

Les travailleurs peuvent aussi être préoccupés par l'évolution de leur carrière ou craindre pour leur emploi. Ils peuvent également être tiraillés entre leur vie familiale et leur vie professionnelle. Bref, le stress au travail est un phénomène divers et complexe que le travail lui-même.

Le BIT, dans son étude sur les causes du stress dans le monde de travail montre un tableau ci-dessous où figurent les principaux agents stressants et ses effets

TABLEAU 2 : Principales sources du stress au travail

Nature

Source

Condition de travail et responsabilité

v Environnement physique de travail qui comporte des risques et des dangers

v Nature répétitive et monotone des tâches

v Pénibilité de la charge physique et mentale

v Rythme de travail trop rapide

v Horaires inadéquats (travail de nuits, rotations, etc..)

v Surcharge ou sous charge de travail

v Trop ou pas assez de responsabilité

v Manque d'autonomie

v Absence de participation

v Tâches pas assez trop lourdes pour les capacités

v Conflits découlant d'une définition imprécise des tâches à exécuter

v Ambiguïté de rôle

Relations interpersonnelles

v Manque d'attention de la responsabilité hiérarchique immédiate

v Style de leadership inadéquat qui occasionne des conflits

v Manque de soutient, de reconnaissance et d'acceptation de ses pairs

v Concurrence malsaine entre salariés et jalousie qui rend le climat de travail invivable

v Violence et harcèlement de la part d'un de ses pairs ou du supérieur immédiat

v Sentiment d'isolement et de marginalisation

v Côtoiement continuel de personnes à problèmes sans possibilité de ressourcement

Organisation et carrière

v Norme et procédés rigides qui sapent toute initiative

v Hiérarchie mal définie qui rend les processus de décisions lents et inappropriés

v Mauvaises communications qui empêchent l'individu de comprendre ce qu'il fait

v Manque de participation aux décisions qui concernent directement le travail

v Manque de possibilité de créativité, de perfectionnement et de mobilité

v Absence de support dans le cheminement de sa carrière

v Sentiment d'avoir appris tout ce qu'il était possible d'apprendre dans une organisation et sentiment d'un mur qui nuit à la progression

Axes foyer/travail

v Absence de soutient au foyer, dans la parenté et dans le cercle d'amis

v Problèmes familiaux et conjugaux (querelles, séparations, etc.)

v Problèmes dus à la double carrière

v Empiétement de la vie privée sur le travail (soucis du foyer au travail)

Extra organisationnel

v Pression social et /ou politique

v Mauvaise adaptation ou intégration à un autre contexte culturel

v Contrôle fiscal pointilleux et écrasant le moindre écart

v Qualité médiocre de la vie communautaire

v Contexte économique général de dépression

Source : COOPER (1983)

Les causes du stress liées à la nature de la tâche

Le degré de stress est en corrélation avec la complexité de la tâche et d'incapacité de l'agent à y faire face. Les tâches trop complexes créent chez les travailleurs mal préparés une pression telle que leur vie professionnelle s'en trouve affectée.

Aussi le travail répétitif est une source non moins négligeable de stress au travail. Le manque d'autonomie dont se plaignent les travailleurs dans la réalisation des tâches confiées à eux par l'hiérarchie suscite souvent des sentiments de frustration.

Confier plusieurs tâches à un même travailleur à la fois est aussi source importante de stress. Cette situation génère la plupart du temps des conflits de rôle dont les effets néfastes sont remarquables au niveau de la satisfaction. Il en est de même lorsque le travailleur se voit confier des tâches excédent qualitativement et quantitativement ses forces et compétences.

La simplicité de la tâche créée l'ennuie chez le travailleur, et le sentiment de dévalorisation de sa personnalité provenant de cette situation le conduit à état de frustration qui constitue une source importante de stress.(CRANWELL-WARD, J., 1987)

Les causes du stress liées au milieu de travail

Selon ERIC, A (1994 :25), en milieu de travail la réalisation des tâches requiert une certaine harmonie de groupe indispensable au maintien d'une bonne ambiance de travail. Lorsqu'elle fait défaut, l'ambiance de travail devient malsaine et préjudiciable aux objectifs de l'organisation.

Les agressions verbales d'un collègue de travail, l'appareil qui tombe en panne au moment où nous avons le plus besoin, cette interruption dans le travail qui nous oblige à changer d'activité quand tout semblait aller merveilleusement bien, l'autobus qui démarre lorsque nous arrivons en courant et que nous sommes en retard, ou cette lettre tant attendue qui n'arrive jamais, sont des exemples de petits désagréments qui peuvent mettre des tensions et des épines sur le chemin.

Les relations interpersonnelles sont celles qui prévalent à ce niveau. Le travailleur se sent accepté, reconnu et soutenu par le groupe. Ce sentiment d'acceptation contribue au maintien de bonnes relations entre supérieure hiérarchique et les subordonnés. Ceci joue un rôle positif dans l'atténuation des effets négatifs de stress au travail.

La saine émulation entre salariés participe aussi au maintien de l'harmonie en milieu de travail.

Les causes du stress liées à l'organisation du travail

Selon le même auteur, en ce qui concerne les causes liées à l'organisation, le procédé ne permet pas aux agents de prendre des initiatives pour la réalisation des objectifs de l'entreprise. Ce phénomène se rencontre le plus souvent dans une organisation de type bureaucratique. Dans cette situation, l'homme au travail est obligé de se conformer aux règles préétablies, le privant de toute initiative pour la réalisation des tâches qui lui sont confiées. Ce manque d'initiative peut être la source d'un sentiment de frustration qui n'est rien d'autres qu'une porte ouverte pour le stress au travail. De même, une organisation fortement centralisée peut aussi générer le stress, car le sentiment d'être marginalisé ou de ne pas être associé aux prises de décision peut créer du dysfonctionnement en son sein.

Une gestion inadéquate de la carrière d'un travailleur, peut créer des tensions qui pourraient bouleverser aussi bien la vie professionnelle que privée de l'individu. Les inégalités de traitements en ce qui concerne le salaire. La promotion, et d'autres avantages en milieu de travail sont aussi des sources potentielles de stress chez les travailleurs.

La responsabilité représente une source de stress lorsque le responsable désigné ne se sent pas à la hauteur de ce que la hiérarchie attend de lui. Dans ce cas, l'individu est soumis constamment à une tension.

Les causes du stress liées à l'environnement du travail

L'environnement dans lequel l'homme exerce ses activités quotidiennes est souvent source de stress, lorsqu'il entraîne de profondes mutations qui poussent à une adaptation permanente par rapport à ses exigences, surtout quand les personnes ne sont pas préparées à affronter les différentes transformations liées à la mondialisation de l'économie, à l'information ou à l'automatisation des procédés de travail. Dans ce cas, c'est la crainte de perte d'emploi ou déclassement qui est une source de stress.

Le stress est influencé par certaines situations qui peuvent l'aggraver ou réduire ses conséquences sur l'état de l'individu stressé. Parmi celles-ci, la plus importante est la satisfaction ou non des besoins liés à la qualité de la vie. Si les besoins ne sont pas satisfaits, l'individu peut être tendu. Entre autres situations, il y a le succès ou l'échec, la compréhension ou l'incompréhension au sein d'un groupe. Le milieu de travail est un propice au développement de ces différentes situations.

En plus de cela on peut citer les sources de stress suivantes :

Ø Le bruit

Le bruit est aussi source de stress dans le fait qu'il ne fait de bien à personne. Il commence dès le matin dans les embouteillages et ne s'arrête qu'une fois sortis des embouteillages du soir. Si vous devez en plus travailler dans un environnement bruyant. Il est normal que vous souffriez d'un certain stress. Un des témoins de cette nuisance et le tourisme. Les gens recherchent de plus en plus des endroits inhabités où ils peuvent se remettre de la vie quotidienne dans le calme.

Ø L'éclairage

Trop ou trop peu d'éclairage sont également négatifs pour le travail. Par éclairage, nous entendons également la luminosité de l'écran de l'ordinateur qui peut être trop fort ou trop faible et peut ainsi provoquer le stress.

Chaque individu à une personnalité qui peut fortement influencer la maîtrise ou non du stress. Un individu peureux est un stressé potentiel. En effet, le peur est une cause consciente d'insécurité ou d'appréhension développée à partir de situations.

L'être humain à besoin d'attention, de considération pour calmer son angoisse et ses inquiétudes. Le soutient du conjoint s'avère donc indispensable pour vaincre le stress professionnel qui n'est rien d'autre qu'une agression à laquelle le travailleur est confronté pendant et en dehors des heures de travail.

1.2.3.3. Conséquences du stress au travail

Selon Wikipedia consulté le 12/6/2009, pour la plupart d'entre nous, le mot stress fait références à des symptômes tels que palpitations, tremblements, ou souffle court et rapide, maux de tête, mains moites, problèmes gastriques et intestinaux, sans oublier la nervosité, l'irritabilité, etc.... pourtant le stress peut se manifester de multiples façons et nous sommes confrontés dans ce domaine à de grandes variations individuelles.

Afin de permettre à chacun d'identifier les signes de stress qui lui correspondent, nous allons passer en revue les symptômes les plus fréquemment cités en classant en fonction de leur nature (manifestations physiques, émotionnelles, comportementales, relationnelles et intellectuelles).

Sur le plan physique

Tensions musculaires, maux de tête et/ou de dos, fatigue, perturbations du sommeil, noeuds dans la gorge et/ou dans l'estomac, palpitations, transpiration, troubles intestinaux etc.

Sur le plan émotionnel

Impatience, irritabilité, susceptibilité, indifférence, apathie, changements d'humeur impétueux, inquiétude démesurée, panique, idées noires, sentiment d'incompétence et/ou d'inutilité, manque d'intérêt, etc.

Sur le plan comportemental et relationnel

Procrastination, tics nerveux, gestes brusques, accroissement de la consommation d'alcool, de tabac ou de calmants, modification des habitudes alimentaires, comportements d'évitement par rapport à des situations embarrassantes, relations tendues avec l'entourage, repli sur soi, baisse d'intérêt pour autrui, etc.

Sur le plan intellectuel

Pensées confuses, idées fixes ou pensées fugaces, difficultés de concentration et de mémorisation, diminution des capacités d'organisation affaiblissement de l'objectivité et du sens critique, manque de productivité mentale, etc.

Beaucoup de ses manifestations peuvent se révéler relativement gênantes. Lorsque l'organisme humain est soumis à un état de stress quelque soit la cause (exigences manifestement exagères ou insuffisantes, besoins non satisfaits, attentes déçues, excès ou insuffisance de stimulation, manque de contrôle sur une situation individuelle, conflits liés aux divers rôles assumés) il se manifeste par l'angoisse, un malaise, un sentiment de découragement. Il peut même arriver que l'individu se sente étranger dans sa propre existence.

L'individu ressent dans son corps des impulsions dont il n'est pas toujours conscient. Elles sont conditionnées par des difficultés liées à l'environnement. Certains pensent qu'elles ne sont que de simples impressions. Mais la plus part du temps elles sont assez graves parce qu'elles sont généralement suivies de réactions qui engendrent la souffrance. Les principales réactions sont :

- Des perturbations sur le plan social

- Un arrêt de travail

Conséquences sur l'individu et sur l'organisation

Le stress par ses manifestations entraîne des conséquences aussi bien sur l'individu que sur l'organisation.

Conséquence sur l'individu

Sur l'individu le stress intense se traduit par une usure de l'organisme entraînant une augmentation morbide et des infirmités. Des effets nocifs par inhibition de l'action s'observent quand le sujet stressé ne peut plus se défendre.

Conséquences sur l'organisation

Sur l'organisation, un niveau de stress élevé des ses membres à des répercussions négatives. Elles se manifestent au niveau de la performance individuelle. L'insatisfaction au travail dans une organisation risque d'engendrer aussi un accroissement des indicateur du stress conduisant le travailleur à adopter un comportement de retrait dans sa tentative d'adaptation au stress nécessaire dont il a besoin pour être actif et dynamique, a des conséquences heureuses et bienfaisantes pour l'homme (LASSARRE, D .2002).

Tableau 4 : Les conséquences du stress au travail

Atteinte

Symptômes / Conséquences

Psychologiques

· Nervosité : Forte impulsivité réactions explosives gestes regrettables, agitation corporelle, langage plus dur, agressivité

· Irritabilité : Perte de maîtrise de ses réactions moins de patience, d'indulgence et de tolérance, difficulté à supporter les contrariétés, tensions dans les relations interpersonnelles.

· Anxiété : Plus d'agressivité dans les réactions, fébrilité, difficulté dans les prises de décision.

· Affaiblissement mental : grande fatigue, perte d'enthousiasme, état dépressif, hypersensibilité, insatisfaction au travail, épuisement professionnel.

· Autres : sentiments d'inefficacité et d'inutilité, état dépressif, désorientation, sentiment d'impuissance, de manque de confiance en soi, ect.

physiologiques

· Troubles du sommeil, nuits blanches passées à remuer les soucis et à penser aux façons de régler ses problèmes de travail ou de famille.

· Troubles de la mémoire : oubli d'adresses, de numéros de téléphone, de noms de clients ou autres, le cerveau est encombré par des embouteillages.

· Troubles digestifs ; ulcères gastriques, bouche sèche, maux de vente, ballonnement, spasmes, etc.

· Autres troubles mineurs : troubles cutanés, pulsations cardiaques, tensions musculaire, allergies phobies, troubles gynécologiques, troubles dans les articulations, sueurs froides, mains moites, etc.

· Troubles majeurs : maladies du coeur, maladies respiratoires, cancers, diabètes, hypertension, infections virales, obésité, etc.

 

· Diminution du rendement

· Démotivation, baisse de l'intérêt au travail

· Perte du sens de responsabilité

· Abus de tabac, café, alcool, drogue et nourriture

· Négligence professionnelle

· Erreurs, accidents, bris

· Gaspillage d'énergie

· Changement d'apparence physique.

Source : MANZI, K. (2008 :98)

1.6 GESTION DU STRESS

Selon MANZI, K (2008 :99), les journaux et magazines à succès publient souvent des articles à travers le monde diverses manières de vivre avec le stress. La régularité avec laquelle ces articles paraissent démontre l'importance du stress. La manière dont les individus et les organisations résolvent les problèmes liés au stress est généralement destiner à supprimer ou maîtriser les causes de stress ou rendre les individus plus résistants au stress ou plus capables d'affronter le stress.

Selon le même auteur (2008), dans une recherche la plus intéressante, on a recherché à mettre au point une mesure de robustesse, c'est-à-dire de la capacité qu'a un individu de se maintenir en santé malgré un stress continu. Cette avenue est fascinante, le style de vie, et plus particulièrement la façon dont on aborde la vie, seraient d'une importance capitale pour la santé.

Il existe un ensemble d'attitudes interalliées envers la vie qui, mise en actions, aideraient la personne à résister aux événements stressants :

v Auto- contrôle : la personne éprouve un sentiment de contrôle sur ce qui lui arrive dans la vie n'a pas de sens, sont identifier comme des personnes qui ont un faible degré de contrôle.

v Engagement : La personne a le sentiment d'avoir un but dans la vie et d'être engagée auprès des individus significatifs. A l'inverse, les gens détachés, indifférents aux autres sont identifiés comme des personnes qui ont faible degré d'engagement.

v Le défi : la personne est ouverte au changement, aux nouvelles possibilités, à des nouvelles options, et son attitude est positive devant l'imprévu. A l'inverse, les inactifs, ceux qui mènent une vie végétative, sont identifiés comme des personnes qui ont une faible sens de défit.

Ces trois attitudes se basent sur ce qu'on appelle « le sentiment d'efficacité personnelle » c'est-à-dire le sentiment ou la conviction qu'on peut réussir à adapter peut être la source de l'équilibre physique et psychologique de l'individu.

Tableau 5 : Gestion du stress au travail, intervention de l'organisation.

Stratégies

Techniques d'invention

Créatives pour éliminer ou réduire le stress

§ Réorganisation du travail : donner plus de pouvoir aux salariés, leur permettre de participer aux décisions les concernant

§ Clarification des rôles : définir les attentes respectivement du salarié et de l'organisation quant aux rôles et responsabilités du salarié

§ Fixation des objectifs : déterminer conjointement les résultats à atteindre et informer régulièrement les salariés des projets réalisés

§ Soutien social : offrir au salarié un soutien sous différentes formes (informative, émotionnelle)

§ Consolidation des équipes de travail : aider les membres d'un équipe à gérer les processus de groupe.

§ Intégration et nouvelles technologies : favoriser la participation active des salariés au processus d'intégration

§ Engagement contre travail : développer l'engagement des salariés face au travail et les faire participer au projet de changement organisationnel.

§ Prévention de la violence au travail : créer un milieu de travail sécuritaire et exempt de menace ou de harcèlement.

Proactives (Pour accroître la résistance au stress)

§ Programme de gestion de stress. Il s'agit de concevoir des programmes d'acquisition des connaissances sur la notion de stress et les façons de le gérer, de sélectionner les professionnels responsables de la formation et d'évaluer l'efficacité des programmes.

§ Programmes de promotion de santé au travail. Ils comprennent trois composants : examens de santé, des modules d'activités éducatives, et des programmes d'activités physiques sur mesure.

§ Programmes d'inoculation du stress au travail. Ils permettent aux salariés de mieux comprendre le stress qu'ils vivent au travail, d'acquérir d'habiletés face aux problèmes rencontrés au travail, puis de les appliquer dans leur propre contexte professionnel.

Réactive (pour soigner les problèmes de santé dus au stress).

§ Programmes d'aides aux salariés

§ Gestion du stress traumatique et du stress post- traumatique.

§ Intervention auprès des victimes d'agression et de violence.

Source : SERYE, H (1977-1997)

Tableau 6 : gestion du stress, Intervention de l'individu.

Il s'agit de quelques suggestions qu'une personne peut adopter pour elle- même face au stress.

Suggestions

Réactions possibles

1. Identifier ces sources de stress

§ Découvrir et analyser ses propres situations stressantes de fin de modifier en conséquence ses stratégies d'approche.

2. Connaître ses limites

§ Identifier ses propres symptômes de stress, tels que les pulsations cardiaques, les maux de tête, les épaules raides, l'insomnie, etc.

§ Apprendre à dire non, à faire des choses différemment.

3. Se garder des forces en réserve

§ Apprendre une attitude préventive en matière de santé.

§ Accepter les contraintes incontournables.

4. Prévoir les événements stressants

§ Planifier des changements susceptibles d'être stressants.

§ Séparer le plus possible la vie professionnelle et la vie personnelle

5. Faire des pauses de relaxation

§ Se retire momentanément d'une situation dangereusement stressante

§ Reconnaître les signes précoces de stress.

§ Connaître son niveau de tolérance au stress.

§ Eviter les stress qui agissent de façon chronique

§ Prendre le temps de relaxer à intervalles réguliers

6. Déléguer certaines activités

§ Introduire dans son emploi du temps et dans ses activités quotidiennes des gestes habituels qui ne demandent aucun effort d'adaptation.

§ Faire confiance au travail des autres s pour certaines tâches.

7. Accepter ses comportements

Eviter des comportements générateurs de stress comme :

· L'agressivité excessive et gratuite

· L'inhibition totale de son agressivité et de ses émotions en général.

· Développer son sens d'humour.

Autres suggestions

· Développer ses activités sociales et culturelles.

· Renforcer les liens et la communication avec les membres de sa famille et de son milieu.

· Se faire plaisir plus souvent

· Pratiquer le positivisme et mise sur ses bons coups

· Trouver un support efficace dans son entourage.

· Apprendre à accepter l'aide des autres.

Source : DAILLARD, P (2002 :93)

Pour conclure cette partie, il y a lieu de noter qu'il n'existe pas une dose idéale du stress. Chaque organisation, pour fonctionner harmonieusement dans des conditions optimales a besoin d'une dose nécessaire de stress .Ce niveau, variable d'un individu à un autre, est lié à son mode de vie, son environnement, son éducation, etc.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote