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La microfinance et sa contribution à  l'amélioration des conditions de vie des adhérents; cas de la préfecture de Tchaoudjo dans la région centrale du Togo

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par Abdou-Wahabi ABDOU
Université de Lomé - Maitrise en sociologie 2010
  

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III-4-Activités socio-économiques

Aujourd'hui, l'économie de la préfecture de Tchaoudjo est gouvernée par les secteurs agricoles, des transports, du commerce et de l'artisanat. Les métiers relatifs à ces secteurs à part l'agriculture, sont plus pratiqués dans la ville. Depuis 1979 à ce jour, aucune entreprise moderne au sens économique du terme n'a vu le jour, ce qui laisse planer un sérieux doute sur l'émergence dans l'avenir d'unités de grandes tailles dans le milieu. Le commerce est essentiellement en grande partie assuré par les femmes. Le transport dans le milieu est assuré par les taxis auto comme motos. Les voitures sont depuis longtemps utilisées dans le transport en commun, ce qui n'est pas le cas pour les motos qui ne font leur apparition dans ce domaine qu'aux environs des années 1995. Il faut souligner que depuis la fin des années 1997, l'économie de Tchaoudjo est pour une importante part, portée par les nombreux transferts de devises provenant des pays d'accueil des jeunes migrants Kotokoli. Le taux brut d'activité, c'est-à-dire le rapport du nombre des actifs sur la population totale se chiffre à 43%.

L'agriculture occupe 30% de la population active de la préfecture de Tchaoudjo, mais elle demeure au stade rudimentaire. Les méthodes d'exploitation sont encore traditionnelles ; la mécanisation ou l'usage des animaux de traction est très rare. L'unique force utilisée pour les travaux champêtres est celle du paysan et de sa famille. Les agriculteurs déploient d'énormes efforts physiques pour obtenir des résultats maigres. La qualité et la quantité des récoltes dépendent étroitement des aléas climatiques. Les principales cultures pratiquées dans cette préfecture sont :

- Les cultures vivrières en tonnes : le maïs 1575t, le sorgho 957t, l'haricot 238t, l'igname 44 039t, le manioc 17924t, l'arachide 596t, le riz 726t, le sésame 441t, et le soja 425t38.

- Le coton (150t) et l'anacardier constituent les cultures de rentes de la préfecture.

La préfecture de Tchaoudjo présente deux (2) types d'élevage : l'élevage traditionnel et l'élevage semi-moderne. Les principales espèces élevées au niveau du type traditionnel sont : l'élevage des volailles, des petits ruminants, l'élevage des bovins et des porcins dont les données estimatives sont : bovins 1344 têtes, ovins 12.419 têtes, les volailles 113.121 têtes39. On note une prépondérance de l'élevage des ovins en raison des rites culturels de la préfecture. Les pondeuses sont les espèces élevées au niveau du type d'élevage semi-moderne. On remarque que les éleveurs pour la plupart font partie de l'ethnie peule. De nombreux peuls se sont sédentarisés autour des villages de Tchaoudjo. Ils élèvent des troupeaux de vaches. Parallèlement, des peuls nomades passent fréquemment près de Tchaoudjo avec leurs troupeaux de zébus en route entre le Burkina-Faso et le Nigéria. L'élevage, la pêche et la chasse sont des activités associées à l'agriculture dans cette préfecture.

38 Production annuelle par spéculation (tonnes) DRAEP/RC-PT

39 Sources : ICAT/RC et développement préfectorale : année 2007

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