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Analyse des contraintes résiduelles dans les cylindres de laminage

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par Soufyane BELHENINI
Université de Sidi Bel Abbès - Ingénieur en construction mécanique 2006
  

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I.3.3 PROCEDES DE FABRICATION DES CYLINDRES DE TRAVAIL

Parmi les éléments constituant le train de laminage à bandes, les cylindres de travail sont les plus importants puisque ce sont eux qui contrôlent la réduction et la forme du produit laminé. Ils diffèrent par leurs compositions chimiques, par leurs processus de fabrication et le type de laminage ou ils sont utilisés.

Les cylindres de travail sont généralement obtenus à partir d'un processus de moulage:

> Un moulage statique, dans le cas d'un seul matériau. > Moulage par centrifugation, avec deux coulées.

Les cylindres de travail à haute teneur en chrome et les aciers rapides se substituent de plus en plus aux fontes nodulaires ou aux fontes blanches pour des raisons se productivité. Ces cylindres sont bimétallique avec une âme en acier (ou éventuellement, quoique de moins en moins, pour des problèmes de rigidité, en fonte nodulaire) et une périphérie en acier à outils. Ils sont aussi fabriqués à une échelle commerciale en recourant à de nouvelles méthodes, telles que les techniques CPC (Continuos Pouring process for Cladding), ESR (Electroslag Remelting) et HIP (Hot Isostatic Pressing).

 

coulée par centrifugation

 

Permet d'obtenir une bonne liaison sans mélange entre les deux nuances des cylindres composites, ainsi qu'une structure de solidification exempte de dendrites et de porosités dans le matériau de l'enveloppe en acier à outils. Dans ce procédé, les deux constituants du bimétal sont élaborés successivement par centrifugation. Les épaisseurs d'acier à outils sont voisines de 100mm.

C'est un processus utilisé habituellement en Europe et en Amérique du nord pour la fabrication des cylindres en acier rapide, alors qu'au Japon entre 30 o/o et 40 o/o des cylindres rapides sont réalisés par cette méthode [6].

La figure (I.3.1) montre une esquisse du processus de la coulée par centrifugation horizontale, bien qu'elle puisse aussi être effectués en position vertical. De cette manière, il a été obtenu des cylindres composés, constitués par un noyau et des cols en fonte nodulaire et une couche extérieur, appelée aussi table de travail du cylindre, en acier rapide, de telle sorte que sa dureté et sa résistance à l'usure soient élevées alors que le noyau et les cols sont relativement plus ductiles et moins résistants. De toute manière, il s'agit d'un processus de fabrication assez complexe, qui exige un contrôle strict de ses paramètres.

La machine de coulée par centrifugation a une haute productivité et peut atteindre la coulée d'un cylindre toute les deux heures [7].

Figure I.3.1 Banc de centrifugation horizontale.

 

Processus CPC

 

Il s'agit d'un processus développé au Japon pour la fabrication des cylindres en acier rapide, ou entre 60 et 70 o/o de ces cylindres sont actuellement fabriqués par cette technique. Un axe en acier dur, a été préchauffé au moyen d'une bobine à induction et en suite le bouillon d'acier rapide est versé, il occupe l'espace existant entre le moule extérieur en cuivre (voir figure I.3.2) [8].

Une seconde bobine à induction agite le métal et permet l'union, suite à quoi la région superficielle de l'axe devrait fondre. Dans ce cas, l'obtention d'une bonne union entre le noyau et la couche extérieure, nécessite de bien contrôler ce processus [7] [9].

Figure I.3.2 Représentation schématique du processus CPC [16].

 

Processus HIP

 

Ce processus est utilisé pour fabriquer de petits cylindres monoblocs. Un axe en acier résistant a été utilisé ; il est introduit dans le moule, et rempli ensuite avec de l'acier rapide en poudre (normalement une poussière pulvérisée contre un gaz inerte ou l'eau) pour former la couche extérieur. Celle-ci est consolidée en appliquant simultanément une haute

pression (au-dessus de 100MPa) et une température (1000oC) [9] (figure I.3.3). Ainsi, on obtient un cylindre avec une bonne intégrité et une granulométrie (10-20um).

Le principal problème est la limitation dans la taille maximale du cylindre obtenu par ce processus. Il n'existe actuellement dans le monde aucune installation HIP qui pourrait avoir une capacité suffisante pour produire des cylindres pour train à bandes laminées à

chaud [8].

Figure I.3.3 Processus HIP [16].

 

Processus ESR

 

Ce processus est semblable au CPC, mais le chauffage par induction est remplacé par un processus ESR. L'électro-scorie fondue préchauffe et nettoie l'axe solide. Le système agite le métal ajouté qui se situe sous la scorie, en aidant à effectuer l'union. La figure (I.3.4) montre la conception générale du système de revêtement ESR.

Figure I.3.4 Schéma du procédé de refusions sous laitier et sous pression
(Système ESR)[16].

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius