WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des contraintes résiduelles dans les cylindres de laminage

( Télécharger le fichier original )
par Soufyane BELHENINI
Université de Sidi Bel Abbès - Ingénieur en construction mécanique 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2 ORGANISATION ET CLASSIFICATION DES LAMINOIRS

Une configuration typique d'un train de laminage à chaud est exposée dans la figure (2) composé de 4 caisses d'ébauche (R1, R4) et 6 caisses de finition (F1, F4), ou sont indiquées les réductions typiques de caisses.

Figure I.2.1 Fabrication, formation et traitement de l'acier.

Les ensembles fondamentaux d'un laminoir sont :

> Une ou plusieurs cages de laminage ; > Le moteur ;

> Le réducteur ;

> La cage à pignon ;

> Le volant ;

Toute l'installation est placée sur une fondation commune.

Cage de laminage : bâti en fonte ou en acier coulé comportant quatre colonne disposées
de façon à recevoir les cylindres de laminoirs dans un même plan vertical. L'écartement

des cylindres est réglable grâce à des dispositifs à vis (figure I.2.2) [5].

Figure I.2.2 Cage de laminage.

Les cages peuvent être réparties en cinq groupes suivant le nombre et la disposition des cylindres (duos, trios, quarto, à cylindres multiples et universelles). La figure I.2.3 représente les différents types de cages.

Les cages duos comptent deux cylindres à sens de rotation constant, dont les axes sont placés horizontalement. (Figure I.2.3.a).

Dans les cages trios (trois cylindres) chaque cylindre tourne toujours dans le même sens ; les cylindres sont disposés dans le plan vertical (figure I.2.3.b).

Les cages quarto comportent quatre cylindres placés l'un au-dessus de l'autre dans le plan verticale. Les deux petits cylindres sont les cylindres de travail, alors que les deux autre, plus grands, forment l'appui ; ils reçoivent la pression développée pendant l'opération et réduisent la flexion des cylindres de travail. (Figure I.2.3.f).

Les cages universelles sont employées pour le laminage des larges plats, des tôles et des brames. Dans ces cages, le métal est réduit par les cylindres horizontaux et verticaux. (Figure I.2.3.h).

Figure I.2.3 Types de cages.

Les éléments de base du processus de laminage sont les cylindres qui, à leur tour, sont utilisés dans des opérations effectuées tant à chaud qu'à froid fabriqués avec des matériaux ferreux (acier) et aussi avec des alliages non ferreux [1] .ils représentent aussi un important investissement dans le coût de la fabrication. Ainsi, prolonger la vie utile des cylindres de travail à une importance immédiate tant pour l'opérateur du train de laminage que pour le fabricant du cylindre.

I.3 LES CYLINDRES DE LAMINAGE À CHAUD 1.3.1 DEFINITION

Les cylindres de laminage sont les outils essentiels de ce procédé de mise en forme; ils sont soumis à de fortes sollicitations cycliques tant mécaniques que thermiques. L'optimisation de leur durée de vie est donc particulièrement cruciale car leur détérioration influe de manière pénalisante sur la qualité de surface des produits ainsi que sur les arrêts des installations industrielles. Dans un souci multiple d'augmenter la durabilité des outils, la qualité des produits et de réduire les coûts, il est nécessaire de contribuer à la maîtrise de ces dégradations et en particulier à celle de l'usure.

I.3.2 MATERIAUX UTILISEES DANS LA FABRICATION DES CYLINDRES DE TRAVAIL

Pour que ces cylindres réunissent les conditions de qualité exigées en vue d'obtenir des tolérances dimensionnelles du produit laminé très étroites et une finition superficielle plus parfaite, et d'augmenter la productivité du train de laminage, il est nécessaire d'améliorer la résistance des cylindres dans les actions de service. Il s'agit alors d'obtenir une plus grande qualité du produit laminé, uns plus grande productivité, avec un plus petit nombre de changements des cylindres dans le train pendant le service, ce qui permet d'obtenir finalement un faible coût de production.

Les cylindres conventionnels ne peuvent pas satisfaire de nos jours toutes ces exigences, particulièrement avec les conditions de travail de plus en plus sévères. Les cylindres de travail doivent être fabriqués avec un matériau dur et résistant, capable de supporter la pression de contact due à la force de laminage, les fortes gradients thermiques

cycliquement répétés et, en même temps les cylindres doivent aussi posséder une haute résistance a l'usure, dans le but de maintenir la qualité superficielle du produit laminé et augmenter la productivité du train.

Les cylindres en fonte douce sont coulés dans des moules de sable employés au dégrossissage a chaud de l'acier. Les cylindres en fonte dure, coulés dans des coquilles, sont largement employés dans des trains a tôles et dans et dans les cages de finissage des trains profilés et a fils.

Les premiers essais des cylindres en acier rapide dans les trains a bandes laminées a chaud sont très récents, ils commencent a la fin des années 80 au Japon et au débit des années 90 en Europe[1][15].

Dans la production des cylindres de laminage a chaud des premières caisses finisseuses des trains a bande laminée a chaud, les cylindres en acier rapide suscitent un intérêt en constante croissance puisqu'ils permettent d'atteindre un meilleur rendement que les cylindres en fonte a haute teneur en chrome [4].

La principale vertu des cylindres d'acier rapide est son excellent comportement mécanique a des très hautes températures, ajoutant a cela son supérieur résistance a l'usure et a la fissuration thermique, favorisé par le haut pourcentage de carbone (1.5 - 2.5 o/o) et des éléments d'alliage, comme V, Nb, Cr, Mo et W, qui forment des carbures durs et stables[4].

Le carbone est l'élément essentiel pour durcir l'acier. Role des éléments d'alliage :

Les éléments carburigènes tels que le chrome, le molybdène, le tungstène et le vanadium, ajouté séparément ou conjointement a l'acier au carbone, ont des influences communes sur le comportement de cet acier [16].

v' Vanadium;

Il est utilisé essentiellement comme élément générateur de carbures. C'est un élément
d'alliage important dans les aciers rapides pour l'obtention d'une bonne dureté a chaud et
d'une bonne résistance a l'usure en raison de la présence de particules très durs de carbure

de vanadium. Le vanadium est rarement utilisé seul dans les aciers à outils, mais la plupart du temps en association avec le chrome, le molybdène et le tungstène [16].

v' Chrome;

Cet élément est utilisé dans la plupart des aciers à outils (cylindre de laminage), en qualité allant de 0.5 à 17 o/o. cet élément joue un rôle essentiel dans l'augmentation de la trempabilité. Il entraîne également une très forte réduction de l'oxydation à haute température, ainsi, l'addition de plus de 10 o/o de chrome entraîne une augmentation substantielle de la résistance à la corrosion [16].

v' Tungstène ;

Il a été l'un des éléments d'alliage les plus employés dans le domaine des aciers à outils en raison de son pouvoir carburigène très important. Certains aciers rapides contiennent jusqu'à 22 o/o de tungstène. Plus la teneur en tungstène est élevée, plus la température de fusion de l'alliage est augmentée. Les aciers à outils au tungstène sont peu sensible à la décarburation mais ont une résistance au choc thermique assez faible [16].

v' Molybdène ;

Dans les cylindres de laminage, cet élément a un comportement analogue à celui du tungstène. Les aciers au molybdène présentent, par rapport aux aciers au tungstène, un certain nombre d'avantages et d'inconvénients :

· Avantages ;

Meilleur ductilité et densité plus faible ;

Mise en solution plus facile des carbures de molybdènes :

· Inconvénients ;

Plus grande sensibilité à la décarburation et au phénomène d'oxydation catastrophique entre 1000 et 1100 °C [16].

D'une manière générale, les aciers pour travail à chaud doivent avoir une résistance à la déformation convenable, donc des caractéristiques mécaniques à chaud et une résistance à l'usure élevées sans que le ténacité, indispensable pour limiter les risques de fissuration rapide, soit trop sacrifiée, ainsi qu'une bonne tenue aux différences de température en cours de travail, causes de chocs thermiques. Ces aciers doivent avoir également une résistance à la déformation suffisante lors des traitements thermiques. La plupart des aciers que nous étudions ici étant assez alliés, et contenant du chrome en particulier, ont une trempabilité élevée et répondent bien à cette exigence. Une bonne usinabilité est également recherchée.

Ces aciers sont répartis d'après la norme NF A35-590 en cinq groupes :

> les aciers résistant aux chocs thermiques ;

> les aciers résistant à l'usure aux températures élevées ; > les aciers résistant aux très hautes températures;

> les aciers résistant à certaines corrosions [16].

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo