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Relations entre OPJ et APJ (Officier de Police judiciaire et Agent de Police Judiciaire ): analyse criminologique de la pratique de l' OPJ debout

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par Albert MUTOMBO NGOY BANZE
Université de Lubumbashi école de criminologie - Diplôme d'études approfondies en criminologie 0000
  

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2.3.2.3. Le « un-quatre » tient le « quatre-deux » en état

Quelle est la logique qui guide le « Tribunal policier » quand le « un-quatre » (civil) et le « quatre-deux » ou le « quarante-deux » (pénal) se tiennent les mains ?

Il convient de renseigner que la police fonctionne en utilisant les messages codés appelés « code de 10 » pour garder le secret professionnel. C'est dans ce contexte que le civil est appelé « un-quatre » et le pénal « quatre-deux » ou « quarante -deux ». C'est ainsi au lieu de dire « arrêter ce civil » les policiers disent « quarander ce un quatre ».

Si la logique juridictionnelle repose sur le principe selon lequel, le « quatre-deux » tient le « un-quatre » en état c'est-à-dire, le pénal tient le civil en état qui veut que le tribunal sursoit le civil pour traiter d'abord le pénal, la régulation policière procède par une démarche contraire. Selon ce « tribunal de paix policier », c'est le « un-quatre » qui sursoit le « quatre-deux ». La logique est guidée par le « treize » (capitalisation). Pour mieux « treizer », il faut d'abord procéder à l'arrangement et à la réparation pour clôturer le dossier pénal sanctionnée par le « mulambu » (amende transactionnelle) appelé aussi « mabonza » (offrande).

Le cas par exemple des coups et blessures avec la destruction des biens, l'OPJ vise d'abord à trouver un terrain d'entente entre les deux parties impliquées, par le conseil en condamnant l'auteur pour l'inviter à la réparation des biens détruits et réparation des préjudices causés au regard des lésions corporelles. Sa première tâche est d'obliger l'auteur à assurer les soins et à restituer les biens abîmés. Ce n'est qu'en dernière instance qu'il sanctionne le pénal pour clôturer le dossier.

Ainsi, l'OPJ s'institue en « juge de paix » et « juge civiliste ». C'est là le hic de cette recherche qui vise la finalité de la justice. L'avantage « est de régler les affaires civiles à l'amiable pour que chaque partie y trouve satisfaction. « Tunakuya ku la police mutu katiye mambo, mu tu conseiller » (nous venons à la police pour trancher le problème et nous conseiller). A cet effet, certains problèmes, civils ou pénaux sont réglés par le conseil de l'OPJ sans sanctionner. L'OPJ peut s'investir en « conseiller » selon les circonstances présentes, c'est le cas des faits bénins.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand