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Etude statistique des facteurs d'adhésion à  un réseau de téléphonie mobile dans la ville de Lubumbashi. (Cas des étudiants de la ville de Lubumbashi).

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par Thierry Nkulu Ilunga Minga
Institut supérieur de statistique/ Lubumbashi - Licence 2010
  

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CHAPITRE III: LES FACTEURS D'ADHESION A UN RESEAU DE TELEPHONIE MOBILE

L'exercice des entreprises de la télécommunication en République Démocratique de Congo en général, particulièrement a Lubumbashi dans la Province du Katanga se caractérise par un dynamique qui évolue et nous avons porté notre attention, dans le cadre de cette étude sur les quatre entreprises présents a Lubumbashi jusqu'alors (Vodacom, Airtel, CCT ainsi que Tigo).

III.1 APERCU HISTORIQUE

Depuis les années 1990, les grandes villes Africaines sont entrées dans l'ère de la communication numérique. En témoigne le développement

extraordinaire qu'y connait la téléphonie mobile. Ce phénomène se vérifie à travers les caractères principaux que présente sur ce continent le segment mobile du marché de la télécommunication. On est en

présence d'un marché concurrentiel, solvable et dont le nombre des consommateurs est en croissance continue.

III.1.1 Indices du phénomène

Dans les régions qui ont autorisées aux mains une certaine forme de concurrence, l'Afrique a été des les années 2002, les principaux

promoteurs ainsi que l'Europe ; de la concurrence dans les services mobiles (88 des pays respectvement).

Si en 1995 seuls 7 des pays autorisaient la concurrence, ce chiffre passe à 56 en 2002. En fait le nombre des réseaux mobiles en Afrique est passé de 33 operateurs en 1995 à 100 operateurs en 2001. On récence pour la période 2002-2003 plus de cent operateurs de téléphonie mobile en activité sur le continent.

En 2004, seuls 14 pays sur 55 n'avaient pas encore libéralisés le secteur. Parmi ceux qui ont procédés a cette libéralisation, on observe pour cette année la que la République démocratique du Congo comportait 6

operateurs. (17)

17 Jose Do-Mascimento: Enseignant chercheur au COBEA|CEI, UIT ORSAY.

III.1.2 Les vecteurs du phénomène

1°) Les vecteurs économiques :

Il s'agit de la déréglementation mondiale du marché des télécommunications, mais aussi de l'adaptation des opérations au profil du consommateur local.

a) La déréglementation du marché des communications :

Celle-ci a été le facteur déclenchant du développement de la téléphonie mobile en République démocratique du Congo. Il faut se rappeler que, dans le pays comme ailleurs dans le monde, le marché de télécommunication a longtemps été dominé les théories du monopole naturel.

C'est seulement sous l'impacte des changements technologiques et de la mondialisation des réseaux que les politiques de libéralisation ont été amorcés.

Si pour certains pays cette libéralisation correspond a la mise en oeuvre des politiques publiques adaptées dans le cadre d'une décision souveraine ; pour d'autre elle est intervenue comme composante d'une politique multilatérale visant a une libéralisation mondiale du secteur de

service. (18)

Le cas notamment des pays qui n'ont emprunté la voie d'une libéralisation du secteur de communication que contraintes et forcés. Dans une première phase, la reforme du marché des communications a et l'expression du prêt contre mesure de libéralisation imposer par les institutions financières internationales dans le cadre des plans d'ajustement structurel (PAS).(19) Certain Etats ont céder a ce prêt contre mesure (linkage financier) en contractant des obligations conventionnelles dans le cadre quatrième protocole annexé a l'AGCS. (20)

18 Rapport UIT, 2002.

19 Murel Devey, Bilan des privatizations en Afrique.

20 Idem (Oppcite).

D'autres ont cédés lorsque les institutions financières internationales ont liés le déblocage des fonds alloués dans les PAS à des mesures effectives de libéralisation. (21)

En revanche, dans une seconde phase, les Etats ont vu dans cette reforme une opportunité pour acquérir des devises dans un contexte international marqué par la raréfaction des ressources de l'aide physique

au développement. Ce contexte a joué des l'années 2000 comme un facteur accélérant des initiatives gouvernementales favorables a une libéralisation du secteur des télécommunications. (22)

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