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Efficacité de la politique monétaire de la BEAC (banque des états de l'Afrique Centrale ) et mécanismes de transmission: une évaluation empirique du canal du taux d'intérêt au Cameroun de 1995 à  2006

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par Eric Joël NGOUNOU NZOKOM
Institut sous-régional de statistique et d'économie appliquée Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2008
  

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CADRE THÉORIQUE

Chapitre I: La politique monétaire, Instrument de régulation économique

Ce chapitre, après avoir défini quelques concepts, passe en revue quelques théories sur l'efficacité de la politique monétaire dans la résolution des problèmes et déséquilibres de l'économie. Il s'agit notamment des théories classique, keynésienne et friedmannienne de la politique monétaire.

De nos jours, dans de nombreux pays, la politique monétaire est le fait des banques centrales et ses actions se font au moyen de leur offre de monnaie et des taux d'intérêt pratiqués. Ces moyens rendent prépondérante leur influence sur l'économie.

I.1. Définition et acteurs de la politique monétaire

En référence à plusieurs manuels d'économie, la politique monétaire peut être définie comme l'ensemble des décisions par lesquelles sont modifiés la quantité de monnaie offerte ou les taux d'intérêt dans l'économie, et qui visent à influencer, selon les circonstances, soit le niveau général des prix, soit le niveau du revenu national d'équilibre. Elle consiste à mettre à la disposition de l'économie des moyens de paiement en quantités nécessaires et suffisantes pour favoriser la croissance et le plein emploi, dans un cadre de stabilité des prix.

I.1.1. La Banque Centrale

La quantité de monnaie présente dans l'économie ainsi que les taux d'intérêt pratiqués sur les marchés sont très largement déterminés par la Banque Centrale.

Les banques centrales mènent la politique monétaire en coordination avec les gouvernements, puisque leurs objectifs sont souvent convergents. Le degré d'indépendance ou de dépendance de la banque centrale à l'égard de l'État est loin d'être le même partout ; ce qui fait que l'étroitesse et les formes de cette collaboration varient selon les pays. A titre d'exemples de la « Federal Reserve » des États-unis d'Amérique, opère sous un statut de rigoureuse indépendance à l'égard du pouvoir politique, de même que la Banque Centrale Européenne, la BEAC et la BCEAO. Toutefois, nous ne saurons avancer que l'influence des gouvernements sur les décisions de ces institutions soit totalement nulle12(*).

I.1.2. Les banques de second rang

Ce sont des établissements de crédit ayant pour objet de fournir des services financiers aux particuliers ainsi qu'aux entreprises, qu'elles soient privées ou publiques. L'activité de banque consiste à collecter des fonds qui, mobilisés sous des formes variables, permettent le financement de l'activité économique. Ces services sont aujourd'hui fournis par un réseau d'institutions différentes telles que les banques à statut commercial, les banques d'affaires et les institutions financières spécialisées qui agissent sous le contrôle d'autorités de tutelle, dont les banques centrales.

* 12 Le pouvoir politique fixant leur statut et nommant les dirigeants, son influence peut être significative.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984