WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation du risque hypercholestérolémique chez les membres des familles de diabétiques. Cas de centre diabétologique Boyambi en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Géry - Germain SYAUSWA MUSAVULI
Institut supérieur des techniques médicales Kinshasa - Licence en techniques médicales option biologie médicale 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.1.3. Comparaison des moyennes des concentrations sériques du cholestérol total, du HDL-cholestérol et du LDL-cholestérol entre les individus non diabétiques issus des familles diabétiques et les individus non diabétiques issus des familles non diabétiques.

Pour évaluer les différences des taux sériques des lipides étudiés entre les deux populations, nous avons comparé par le test d'écart- réduit å, les moyennes des concentrations de ces différents lipides dans la population à risque et la population témoin. Dans le tableau suivant, nous présentons les statistiques de ces comparaisons:

Tableau XVIII : Comparaison des moyennes (mg/dl) des concentrations sériques du cholestérol total, du HDL-cholestérol et du LDLcholestérol entre les individus issus des familles diabétiques et la population témoin par le test ½å½ de l'écart réduit.

Paramètres

~

~ T

d

å

å

å

Signification

Cholestérol total

146,875

140,2

8,69

0,768

1,96

2,326

NS

HDL-cholestérol

24,45

23,82

2,97

0,21

1,96

2,326

NS

LDL-cholestérol

100,63

84,31

6,6

2,47

1,96

2,326

S*

Légende :

~ : Concentrations moyennes chez les individus issus des familles diabétiques.

~ P : Concentrations moyennes chez la population témoin.

d Ecart type de la différence. å : Ecart réduit calculé.

å ~ : Ecart réduit à 0,05 %. å ~ : Ecart réduit à 0,02 %.

NS : différence statistiquement non significative.

S* : différence statistiquement significative au seuil de 5%.

Nous obtenons en définitif des effectifs de :

- Pour la population à risque : 64 résultats de chaque paramètre dosé.

- Pour la population témoin : 39 résultats de chaque paramètre dosé.

Les résultats de la comparaison des moyennes entre la population à risque et la population témoin nous révèlent que les moyennes entre les deux groupes pour les concentrations sériques du cholestérol total, de HDL cholestérol ne présentent pas de différences statistiquement significatives. Par contre, les concentrations sériques de LDL-cholestérol entre les deux groupes nous révèlent une différence statistiquement significative au seuil de l'écart-réduit de 5 %.

51 IV.2. DISCUSSION DES RESULTATS.

De cette étude prospective effectuée après comparaisons des concentrations sériques des paramètres lipidiques (cholestérol total, HDL-cholestérol et du LDL-cholestérol) entre les individus non diabétiques issus des familles diabétiques et les individus non diabétiques issus des familles non diabétiques, nous pouvons tirer des renseignements suivant :

> De l'allure générale des résultats chez la population à risque et la population témoin.

Nonobstant les quatre résultats de dosage des LDL-cholestérol, l'étude concordent avec les résultats annoncés dans la littérature et inclus dans les zones de référence. Nous avons remarqué que le HDL- cholestérol est effondré dans la majorité et ceux dans la population à risque mais aussi dans la population témoin.

Le tableau XV reprend quelques valeurs rencontrées dans la littérature.

> De la différence des concentrations sériques entre les sexes.

Un grand nombre d'auteurs indiquent de différences des concentrations des lipides étudié entre les sexes. Nous avons également étudié ces différences en ce qui concerne les individus non diabétiques issus des familles diabétiques.

Nous avons trouvé que ces différences qui sont visuellement réelle ne sont pas statistiquement significatives. Il est très probable qu'un échantillon plus important aurait confirmé les données de la littérature.

> De la comparaison entre la population à risque et la population témoin :

Les différences entre les femmes et les hommes n'ayant pas été statistiquement significatives dans tous les trois paramètres (cholestérol total, HDL-cholestérol et LDL-cholestérol), nous avons regroupé les deux sexes et ne faire qu'un seul échantillon pour chacun des paramètres. Aussi bien pour la population cible que pour la population témoin.

Nous avons remarqué qu'il n'avait pas de différences statistiquement significatives entre les individus non diabétiques issus des familles diabétiques et les individus non diabétiques issus des familles non diabétiques.

En outre, la littérature nous renseigne que, en ce qui concerne le HDL-cholestérol, la prédestination au diabète de type II, de mrme que la présence d'un diabète de type II se traduisent par des taux faibles. Nous avons observé de taux sériques effondrés dans notre étude prospective. Cette observation appelle une étude ultérieure plus enrichie sur les taux sériques de HDL-cholestérol chez les individus non diabétiques issus des

familles non diabétiques pour rechercher les limites de référence réelles pour notre population congolaise sur base de nos us, coutumes et habitudes hygiéno-diététiques.

> De l'évolution de la prédisposition au diabete de type II.

Nous avons acquis la confirmation que, tout comme dans la littérature, que les diabétiques de type II ont des HDL #177;cholestérol faible et des LDL-cholestérol > 160 mg/dl. Ceci explique le fait qu'ils sont plus exposés aux attaques cardiaques à répétition.

Nous avons rencontré dans notre étude quatre individus dont les taux sériques lipidiques sont de loin plus au-delà de la moyenne générale dans la population à risque.

Mais on ne peut se limiter à ces simples facteurs extérieurs. En effet, on remarque que l'on retrouve souvent des individus diabétiques dans une même famille, alors que d'autres familles semblent totalement épargnées par la maladie. L'existence de "familles de diabétiques" permet de mettre en cause une origine génétique du diabète de type II (7).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera