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La distraction aux urgences pédiatriques

( Télécharger le fichier original )
par Emilie FRERY
Institut de formation, recherche, animation, sanitaire et social Toulouse - Diplôme de puéricultrice 2012
  

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3.3. Analyse des entretiens

Suite aux entretiens réalisés avec les professionnels, j'ai décidé d'organiser mon analyse autour de 2 thèmes principaux et de sous-thèmes qui découlent de leurs réponses :

+ Les représentations des soignants sur la distraction
1' Une place importante aux urgences pédiatriques

v' La distraction : l'affaire de tous

+ La distraction comme outil de soin v' Une prise en charge individualisée v' Une meilleure acceptation des soins

THÈME 1 : Les représentations des soignants sur la distraction 1' Une place importante aux urgences pédiatriques

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

 

Toujours une

petite place

Important

Important

Pierre angulaire de l'acte

Très important

e place ?

 
 

Très grosse

part

 

Toute sa place

 
 
 

Complète le

soin

 

Fait partie du

soin

 
 
 

Outil de soin

 
 

Quand utiliser des methodes distractives ?

Absent sur la

Pas au

 

Pas si urgence

Sauf urgence

prise en charge au déchoquage

déchoquage

 

vitale

vitale

Dépend du

Dépend du

 
 

Dépend de

degré d'urgence

contexte de

soin

 
 

l'urgence

 
 
 

Fonction de

Dépend de

Pas toujours le

 
 

l'activité du

l'activité du

temps

 
 

service

service

En consultation

 
 
 

Dès le départ

En chambre

 
 
 

Premier contact

Dans tous les

soins

Dans tous types de soins

 

Tous soins

Tous soins

 

Pas de soins

spécifiques

 
 
 

Perfusion

Prise de tension

Perfusion x2

Soins

Soins

Prise de sang

Température

Pose de SNG

douloureux

douloureux

Meopa®

Surveillance de

Déplacement

Emla®

Pansement

 

douleur

d'enfant

 

Suture

 

Emla®

fracturé

 

Perfusion

 
 
 
 

Pesée

Tous les professionnels interrogés s'accordent à dire que l'utilisation de la distraction aux
urgences pédiatriques est « importante » et qu'elle y a « toute sa place ». La distraction est
une « pierre angulaire » du soin, elle est un véritable « outil de soin » à utiliser « dès le

départ », dès le << premier contact ». La puéricultrice rappelle que les urgences sont le premier endroit, après le médecin, où les enfants vont quand ils sont malades et ajoute que << s'ils nous sentent déjà nous trop stressés et trop stricts, trop sérieux dans le soin, cette première fois-là, ce premier contact, ben c'est des enfants qui vont peut-être appréhender de venir à nouveau à l'hôpital ». Ces propos montrent donc le caractère prioritaire de la distraction sur le ressenti des enfants. Je développerais l'impact de l'utilisation de la distraction sur le vécu de l'enfant dans une prochaine partie.

On peut également noter que la distraction est utilisé pour tous types de soins, qu'ils soient douloureux ou non. En effet, même si la notion de << soins douloureux » revient à plusieurs reprises, d'autres soins, peu invasifs, sont aussi cités : << prise de tension, de température, surveillance de douleur», << pesée ». D'autre part, au cours des réponses de certains professionnels, il est question d'une association à des moyens thérapeutiques de lutte contre la douleur (<< Emla® », << Meopa® »).

Même si les différents soignants accordent une place prioritaire à la distraction, le critère d'urgence entre en compte, l'utilisation de méthodes distractives << dépend du degré d'urgence » et la majorité l'exclue en cas d'urgence vitale avérée. Dans ce contexte, l'enfant est de toute façon souvent inconscient et la priorité va à son état physique. Ils évoquent également le manque de disponibilité comme limite lorsqu'ils disent que << ça dépend de l'activité du service ».

Ces différentes réponses confirment mes lectures traitant de l'utilisation de la distraction au cours des soins. En effet, il était question de ne pas l'utiliser seulement pour les soins douloureux mais aussi pour ceux inquiétants ou impressionnants tout en tenant compte de l'état de santé du patient.

1' La distraction : l'affaire de tous

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

De nombreux acteurs

Équipe

On participe

Soignant

Tout le monde

Tout le monde

Binôme

toutes

AP : rôle

Soignant

Pluridisciplinaire

Soignant

Soignant

d'accompagnement

 

Important d'en

Médecin

 

dans le programme

 

parler en équipe

Infirmier,

 
 
 

Binôme

Puériculteur

 
 
 
 

Auxiliaire de puériculture

 
 
 

Clown

Kiné

 
 
 
 

Rôle propre

Rôle pas défini

 

Rôle

Chacun à son

du soignant

Fonction du

 

équivalent

rôle à jouer

Pas de place particulière, arrêtée

C'est un

échange

soignant

 
 

Chacun est à sa place

Chacun apporte ce qu'il a

Pas de statut

particulier à
avoir

 
 
 
 

Parler de ça en équipe

 
 
 
 

Se donner des

petits tuyaux

 
 
 
 

Chacun apprend avec ses collègues

Parent

Parent

Parent

Parent

Parent

 
 
 
 

Famille

Aide l'enfant

On fait

Plus détendus

Un peu plus

Besoin d'être

à répondre à

participer les

Discutent

rassurés

rassuré

des questions

parents

Relation de

Moins de

 

Participe aux

Aide l'enfant

cohésion

pression

 

chansons

Stressent

 

Se détendent

 

Relation de

moins

 

Peuvent

 

confiance

Interagir

 

participer aux soins

 

De nombreuses personnes interviennent auprès de l'enfant au cours d'une prise en charge aux urgences. Médecins, infirmiers, auxiliaires de puériculture, kinésithérapeute... sont amenés à prendre en charge les enfants. Dans ce service d'urgences pédiatriques, infirmiers et auxiliaires de puériculture forment un binôme pour la plupart des soins.

Lorsqu'il est question de savoir si cette pratique incombe plus à une personne qu'à une autre, les soignants interrogés ont répondu à l'unanimité que << tout le monde >> pouvait utiliser des méthodes distractives, il y a une approche << pluridisciplinaire >>, << que ce soit du médecin [...] à l'auscultation parce que parfois [...] faut savoir user de petites astuces >> au << kiné qui va passer faire une aspi >> en passant par << l'infirmière et l'auxiliaire [...] pendant les soins >>.

La notion de << binôme >> montre un travail en collaboration entre l'auxiliaire de puériculture et l'infirmier. Ce travail en duo leur permet d'avoir plus de ressources afin de proposer des solutions adaptées à l'enfant en fonction des perceptions ressenties par les soignants.

Il y a aussi les notions << d'équipe >> et << d'échanges >> qui apparaissent dans les entretiens. Ces dernières montrent que l'utilisation de la distraction est une pratique commune au service et pas seulement individuelle.

D'ailleurs, une infirmière dit qu'elle << se complète avec les idées des unes et des autres pour faire rigoler >> et la puéricultrice dit qu'il est << important dans l'équipe de pouvoir [...] parler, [...] de se donner des petits tuyaux >>. Les échanges entre les professionnels de santé permettent une complémentarité pour optimiser les prises en soin des enfants.

Aucune profession n'est plus apte à distraire l'enfant qu'une autre selon ces professionnels. L'une des soignantes indique qu'il s'agit << du rôle propre soignant >> et une auxiliaire de puériculture souligne que le << rôle d'accompagnement >> fait partie de ses compétences et de son programme de formation.

Majoritairement, les soignants ne définissent pas de rôle spécifique à chacun. Pour eux, le << rôle [de chacun est] équivalent >>, << chacun est à sa place >> et << apporte ce qu'il a >>, << chacun apprend avec ses collègues aussi >>. Il n'y a pas de << place particulière, arrêtée >> mais c'est plutôt en << fonction du soignant >>, s'il est à l'aise ou non, s'il est disponible ou non.

La puéricultrice souligne que certaines personnes, comme << les clowns de l'Hôpital Sourire >> ont une fonction spécifique, ils << viennent vraiment pour faire rire >>. Ces intervenants n'ont pas été cités par d'autres soignants, certainement parce qu'ils ne peuvent passer que peu de temps au sein du service.

Les professionnels évoquent de façon unanime les parents comme acteurs de la distraction.
D'abord, même si ça n'a pas été abordé lors des entretiens, j'ai pu constater durant mon stage
que tous les parents sont conviés à rester auprès de leur enfant, y compris pendant les soins,

sauf au déchoquage et sans y être obligé. Ces pratiques répondent donc aux préconisations de la Charte Européenne des Droits de l'Enfant Hospitalisé qui énonce le droit des enfants à avoir leurs parents auprès d'eux pendant leur hospitalisation. De plus, la présence des parents répond au besoin de sécurité de l'enfant, ils sont une présence rassurante pour leur enfant.

Lors de soins, la distraction permet de faire << participer les parents », plus ou moins activement.

L'ensemble des soignants évoque le fait que l'enfant ressent le stress de son parent et relève le fait que l'utilisation de méthodes distractives, quelles qu'elles soient, va détendre le parent. Cela l'aide à se dégager de son inquiétude, inquiétude qui rejaillit sur l'enfant. Ainsi, il va pouvoir à son tour << rassurer » son enfant.

Parfois, << les mamans participent » aux chansons, d'autres parents aident l'enfant à répondre à des questions, d'autres << discutent ». Les parents apportent un environnement sécurisant à l'enfant.

Le partenariat avec les parents permet d'instaurer une << relation de confiance » au sein de la triade enfant- parent-soignant.

THÈME 2 : La distraction comme outil de soin

1' Une prise en charge individualisée

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

Comment ?

Poser des

Faire raconter

Dépend de

Fonction de

Fonction de

questions

leur vie, les

l'âge

l'âge, de ses

l'âge

Recentrer sur la

copains, le sport

Dépend du

centres

Pas de méthode

famille

Réceptif ou pas

contexte

d'intérêt

figée

Recentrer le

 

Dépend de la

Cibler sur ce

Tout un tas de

soin sur

 

culture

qu'il aime

méthode

l'enfant

 

Parler de la

S'adapter au

Apprendre à

 
 

famille, des

animaux

mieux

connaitre l'enfant

 
 
 
 

Regarder

 
 
 
 

S'intéresser à

lui

 
 
 
 

Trouver ce qui les attire

 
 
 
 

Mettre en

oeuvre ce qui

peut amuser
l'enfant

Les différents professionnels relèvent qu'il existe différents moyens de distraction, qu'il n'y a pas une « méthode figée » mais qu'au contraire il est nécessaire de « s'adapter aux mieux » à l'enfant et à sa famille.

Pour eux, différents critères sont à prendre en compte. Ils disent adapter leur technique de distraction en fonction de l'âge de l'enfant, de sa personnalité, de son comportement, de sa culture et du contexte de soin. Une auxiliaire de puériculture souligne le fait qu'il est important que l'enfant soit « réceptif » à la méthode utilisée.

Pour avoir une approche la plus personnalisée possible, en plus de le leurs connaissances sur le développement psychomoteur de l'enfant et les capacités qui y sont liées, les soignants observent et apprennent à découvrir l'enfant qu'ils prennent en charge. Dans ce sens, la puéricultrice dit qu'il faut « apprendre à connaitre l'enfant [...] regarder comment il est habillé [...] s'il a des petits bracelets, des petites choses [...] qui peuvent nous faire amener le sujet ». Les informations recueillis au cours de cette observation rapide vont pouvoir être la

base de sujet de conversation intéressant l'enfant. Par ailleurs, pour la puéricultrice, les enfants sont moins stressés lorsqu'il voit que le soignant s'intéresse à eux.

Une autre façon pour les soignants de connaître les centres d'intérêts de l'enfant est de lui poser des petites questions sur l'enfant, sa famille, les frères et soeurs, l'environnement >>, de lui faire << raconter >> sa << vie, les copains, le sport >> ou de << parler de dessins animés qu'il connait >>. Ces questions vont également permettre d'intégrer le parent au soin. En effet, si l'enfant ne veut pas répondre ou a oublié, le parent va être sollicité pour lui venir en aide et va ainsi participer à la conversation. Pour les plus petits, c'est << les parents qui du coup viennent répondre et ça laisse la place aux parents. >>

Selon l'infirmière, le fait de << recentrer sur la famille >> permet à l'enfant d'être << bien ailleurs, ils pensent un petit peu moins à ce [...] qui est en train de se passer >>.

La connaissance de l'enfant permet de << trouver chez chaque enfant [...] ce qui peut l'amuser >> et de << le mettre en oeuvre lors du soin >>. Ainsi, le soignant adapte la distraction en fonction de l'enfant qu'il prend en charge.

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

Quelles methodes ?

Discussion

Discussion

Chansons

Utiliser les

Parler

Chansons

Pas de silence

Lecture

jouets de

Pas de silence

Blagues

Chansons

Sophrologie

l'enfant

Rire

Humour

Utiliser les

Massages,

Blagues

Parler de

Embellir le

doudous

gestes

Jeu

dessins animés

soin sous forme

Dessins aux

Contenir

Marionnettes

qu'il connait

d'histoire

murs

l'enfant pour

Jeux de rôle

Chansons

Jeu des

Bulles

qu'il se sente

Imiter les

Sourire

lumières

Souffle

apaisé

animaux de la

Petits outils

Bulles

Poème

Diplôme du

courage

On fait avec ce qu'on a

Lecture

 

ferme

Stylos rigolos

avec le bout
qui s'allume Montre

grenouille Couleurs

 
 
 
 

Détailler le

soin en

adaptant les

mots

 
 
 
 

Souffle

 
 
 
 

Livre

 
 
 
 

Dessin

 
 
 
 

L'encourager

 
 
 
 

Diplôme du

courage

D'autre part, les soignants peuvent aussi être amenés à utiliser l'environnement connu de l'enfant afin que l'enfant puisse se reconnaître et s'identifier à des choses qu'il connaît et qui font partie de son univers. Ainsi, une auxiliaire de puériculture a dit qu'elle utilisait << les doudous » des enfants, l'infirmier souligne qu'il peut utiliser << leurs propres jouets ». L'utilisation de l'objet transitionnel permet ainsi de rassurer l'enfant puisqu'il est une figure qui répond au besoin de sécurité de l'enfant.

Parmi les méthodes distractives citées par les professionnels au cours des entretiens, on peut remarquer qu'elles font appel à plusieurs sens.

L'un des sens utilisé par les soignants interrogés est l'ouïe. Tous ont parlé de techniques en lien avec ce sens. << La discussion » et << le chant » sont les plus cités mais certains ont parlé de << blagues », << d'humour », de << poèmes », de jeux de rôle et d'imitation.

La vision est également très sollicitée par les soignants lors de leurs distractions. Par exemple, l'infirmière détourne la << lampe pour les pupilles » pour l'utiliser en tant que << jeu des lumières ». << Les dessins qu'il y a aux murs » et << les couleurs » sont aussi des moyens qui servent à distraire les enfants tout comme de nombreux autres << petits outils » tels que les jeux de << bulles », << les marionnettes » ou encore << des petits stylos rigolos avec le bout qui s'allume ». La puéricultrice dit qu'elle se sert aussi d'une << montre avec une grenouille » afin << de l'attirer ». Des techniques faisant appel au toucher sont également citées par une auxiliaire de puériculture. Elle évoque << les gestes de massage, les gestes [...] pour contenir un petit peu les enfants pour qu'ils se sentent apaisés et que le soin se passe le mieux possible ».

Ces nombreuses techniques amènent un environnement sécurisant pour l'enfant.

Un autre moyen de répondre au besoin d'amour et de sécurité de l'enfant est de << l'encourager » et de le féliciter en lui donnant un << diplôme du courage » à la fin du soin.

L'imaginaire de l'enfant est également mis en éveil lorsque les soignants racontent le soin sous forme d'histoire pour << l'embellir » ou en détaillant le soin en adaptant les mots. Par exemple, pour une pose de cathéter, l'infirmière explique qu'il s'agit d'un << petit papillon qui se pose ». Pour décrire les étapes d'une détersion, la puéricultrice dit qu'elle << savonne, d'abord c'est comme la douche on savonne après on rince, après on sèche et après on met le parfum, euh l'antiseptique ».

L'observation et la connaissance de l'enfant ainsi que l'adaptation des actions et du positionnement du soignant à l'enfant permet une prise en charge globale et personnalisée de celui-ci.

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

Quelles limites ?

Pas d'accès à la

Enfant pas

Pas beaucoup

On a

Pas forcément

ludothèque

réceptif

de matériel

quasiment rien

les moyens

Pas de

 
 

ou en mauvais

On n'a pas le

télévision

 
 

état.

matériel donné

On aimerait

 
 

Ils [les jouets]

par l'hôpital

avoir plus de

 
 

ont tendance

Nous l'achetons

distraction, de

 
 

parfois soit à

Offerts par des

jeux

 
 

disparaitre soit

à être en très

mauvais état

après plusieurs

utilisations.

personnes extérieures au
CHU.

Les soignants rencontrent parfois des difficultés à mettre en place une distraction, notamment lorsqu'il y a une barrière linguistique ou lorsque l'enfant n'est pas réceptif. Une autre difficulté évoquée majoritairement est le peu de moyens à disposition des professionnels, la puéricultrice dit que les << petits outils » utilisés sont personnels, ce sont les soignants qui se les achètent.

Toutefois, malgré ces limites, les différents professionnels font avec ce qu'ils ont et ils essaient << quand même au maximum [...] de mettre en place cette distraction, le mieux possible ».

v' Une meilleure acceptation des soins

 

Entretien n°1

Entretien n°2

Entretien n°3

Entretien n°4

Entretien n°5

Pourquoi utiliser la distraction ?

Détourner

Changer les

Faire oublier au

Faire rigoler

Distraire, jouer

l'attention du

idées

patient qu'on

 
 

soin

 

lui fait un soin

Pour qu'il se

Faire penser à

 

Prise en compte

 

sente à l'aise

autre chose

Limiter la

de la douleur

Pour s'évader

 
 

douleur

autrement

 

Pour rendre les

Attirer

 
 

Pour ne pas

choses plus

l'attention de

Rassurer

Apaiser certaines

penser au soin

faciles

l'enfant pour

qu'il ne se fige

Centrer le soin

tensions

Pour que le

Pour mettre en

pas sur ce qu'on

sur l'enfant

Ne se rendent

soin se passe le mieux possible

confiance

lui fait

Intégrer les

parents

pas compte

Pour se calmer

Rassurer

Rassurer

 

Interagir

 

Montrer que

Moins

Instaurer une

ensemble

Dédramatiser

l'hôpital n'est

d'appréhension

relation de

 

le soin

pas qu'un lieu

 

confiance

Un meilleur

 

de souffrance

Détendre

 

vécu

Pour qu'il se

et de pleurs

parents et

Acceptation du

 

sente apaisé

 

enfant

soin

Mieux vivre le

Souvenir

 

Permet

d'établir un

contact avec

Vont sourire

soin

 
 

l'enfant

Apprivoiser l'enfant

Diminution de

 
 

Peuvent

 

l'anxiété et de

 
 

participer au

Pour qu'ils

la peur

 
 

soin

aient confiance

Moins la peur des blouses blanches

 
 
 

Ils se laissent

faire

De meilleurs

souvenirs

 
 
 

Se figent moins sur la douleur

 
 
 
 

Beaucoup plus

avenants, moins opposants aux soins

Les soignants définissent unanimement la distraction comme le fait de << détourner l'attention du soin », de << faire penser à autre chose », de << changer les idées » pour que l'enfant soigné ne se fige pas sur ce qui lui est fait.

Ainsi, son utilisation va permettre d'agir sur différents paramètres qui vont avoir un impact sur la perception du soin. En effet, tous les professionnels ont noté des effets bénéfiques chez l'enfant lorsqu'il est distrait pendant le soin.

Les différents professionnels soulignent que l'emploi de méthodes distractives permet << d'apprivoiser l'enfant >> et de le << rassurer >>, lui et sa famille en lui permettant de << s'évader >>, de << se calmer >> et de ne pas penser au soin afin qu'ils << ne se rendent pas compte >>.

La triade enfant - parent - soignant << interagit ensemble >>, ce qui participe à l'instauration d'une << relation de confiance >> entre les différents partenaires.

La prise en soin de l'enfant par le biais de la distraction favorise une << diminution de l'anxiété et de la peur >> des parents et de l'enfant, tous sont << beaucoup plus détendus >>.

Le fait de << dédramatiser >> contribue à << apaiser certaines tensions >> liées à la peur des soins permet de << mieux vivre les soins >> et conduit souvent à << l'acceptation des soins >>. Ainsi, l'enfant sera moins opposant aux soins et va << se laisser faire >>, certains vont même << sourire >>.

Par ailleurs, plusieurs soignantes font un lien entre la distraction et la douleur. L'une d'elle indique qu' << on prend en compte finalement un peu plus la douleur qu'on va gérer d'une autre manière >>, une autre parle de << limiter la douleur >> et la dernière ajoute que l'enfant << se fige moins sur la douleur >>. La distraction peut donc avoir un effet sur la perception de la douleur.

La distraction au cours d'un soin participe également à ce que l'enfant est << moins peur des blouses blanches >> et à ce qu'ils se rendent compte que << l'hôpital n'est pas qu'un lieu de souffrance et de pleurs >>. Les enfants ayant une mémoire des expériences dès le plus jeune âge, il est important de leur laisser << de meilleurs souvenirs >>. Ainsi, ils auront moins la crainte de revenir si nécessaire. << Quand ils doivent revenir, ils sont beaucoup plus avenants et moins opposant aux soins >>.

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite