WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Variabilité climatique et gestion des ressources naturelles. Cas de la forêt classée et réserve partielle de faune de Gonse au Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par T. Bakari SANKARA
Université de Ouagadougou - Maà®trise en géographie (master ) 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.3. Le volcanisme

Le rôle que l'on attribue au volcan dans le réchauffement climatique apparaît incontestable selon les scientifiques. Des mesures récentes ont permis de comprendre que le refroidissement, de l'ordre de 0,1 à 0,2°C à l'échelle des températures globales, et de 0,4°C dans l'hémisphère nord, est rapide mais de durée relativement courte se produisant quelques mois après l'éruption volcanique et décroissant ensuite pendant 1 à 3 ans après l'activité éruptive. L'activité volcanique est ainsi une cause de variation climatique, acyclique et de courte durée venant après les deux précédentes.

I.1.4. Les phénomènes El Nino / La Nina

Le phénomène « El Nino » est de nos jours considéré comme étant l'élément majeur des crises climatiques. Il se manifeste surtout dans le centre et l'est de l'océan pacifique autour de l'équateur. Depuis l'épisode de 1972-1973 et surtout celui de 1982-1983 considéré comme ayant été « le El Nino du siècle », les évènements « El Nino » sont jugés responsables des désordres climatiques, pas seulement dans le Pacifique Sud ; mais par « les modifications de la circulation générale sur l'ensemble des tropiques, et même sur le climat des latitudes tempérés » DESBOIS M. (1983 cité par LEROUX M., 1992).

22

Dans ce sens, ses effets, liés à son oscillation pluriannuelle et à des périodes variables agissent en créant des perturbations météorologiques et océaniques. Selon les analyses scientifiques, des observations de hausse et de baisse de température ont été souvent enregistrées dans l'espace du pacifique Nord, de l'Asie jusqu'à la côte occidentale de l'Amérique du Nord au pied des Rocheuses. Cela traduit une manifestation entre deux périodes du phénomène. L'enregistrement de températures de surface anormalement chaudes traduit la période « El Nino » et l'inverse du phénomène est appelé « La Nina ». El Nino et La Nina constituent les deux états extrêmes de ce que l'on appelle l'oscillation australe. Le fort couplage entre océan et atmosphère; traduit dans l'atmosphère une variation à intervalles irréguliers (3 à 7 ans) du champ de pression moyenne entre l'ouest et le sud-est du Pacifique tropical. On appelle souvent ENSO (El Nino-Southern Oscillation) l'ensemble de ces phénomènes atmosphériques et océaniques. En période El Nino, la configuration du champ de pression dans le Pacifique équatorial se traduit par un déplacement vers l'est des zones de fortes pluies qui se produisent normalement dans les régions voisines de l'Indonésie. La zone dépressionnaire localisée dans l'ouest du Pacifique se déplace vers l'est et est remplacée par une zone de hautes pressions à la suite de la disparition des alizés dans cette zone. Les températures de la surface de la mer, plus élevées qu'à l'ordinaire, renforcent l'activité convective et génèrent donc des précipitations intenses sur les côtes de l'Équateur et au nord du Pérou. Il en résulte également en général des conditions de sécheresse anormale en Indonésie, aux Philippines et dans le nord de l'Australie.

Les deux phénomènes ont des effets sur la quasi-totalité du globe, mais de façon très régionalisée. Leurs effets se font sentir essentiellement dans la ceinture intertropicale mais aussi aux latitudes plus tempérées. Bien que la responsabilité de ce phénomène dans le dérèglement climatique soit un sujet à discussion, des phénomènes climatiques extrêmes sont souvent enregistrés à la même période que ces manifestations. Des pluies diluviennes et souvent de fortes sécheresses sont observables dans les régions tropicales (Pérou, Équateur) et dans les régions de moyennes latitudes (Chili, Paraguay, Argentine, Philippine) marqués par les manifestations de l'ENSO.

Du point de vue des scientifiques, le climat de la terre a toujours connu des perturbations naturelles. Mais depuis l'ère industrielle, un constat est fait dans l'accentuation des phénomènes

climatiques extrêmes. Cependant, on ne peut marginaliser les hypothèses attribuant à l'homme la responsabilité des crises climatiques aiguës.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote