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Prévention du VIH/ sida à  l'université de Kinshasa. Expérience de l'ONG G. R. A. I. M (Groupe de Réflexion, d'Action et d'Information Médicale )

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par Gogo MUANGISA N'GONDI
Institut national des arts - Graduat 2005
  

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Conclusion partielle

De tout ce qui précède, on peut conclure ce chapitre en disant que le Sida est encore présente à l'UNIKIN et nécessite des moyens colossaux pour mener la prévention.

Pour mener cette lutte, il faut savoir ce que représente le Sida. Ceci nécessite une relecture de l'approche communicationnelle des activités organisées par le GRAIM. Le Sida étant lié à des pratiques sociales, il y a une représentation spécifique liée à la conception de l'homme, de la croyance, l'appartenance, etc.

CHAPITRE III. NOUVELLES PERCEPTIVES DE LUTTE CONTRE LE VIH/IDA A UNIKIN

Ce chapitre sera consacré aux propositions des stratégies nouvelles en vue d'améliorer les actions de terrain. A cet effet, à partir de l'enquête menée du 21 mars au 21 mai 2006, nous pouvons renforcer les stratégies d'action du GRAIM, en nous basant sur les techniques d'animation culturelle dans le but de changer les comportements des étudiants.

III.1. Nécessité de renforcer les stratégies d'intervention existante

Nous avons évoqué dans le chapitre précédent les différentes réalisations du GRAIM pour la prévention du VIH/SIDA à l'UNIKIN. Des rapports de ces différentes activités qui étaient à notre disposition, nous estimons que ces actions sont encore embryonnaires compte tenu de la faible participation des étudiants.

Le GRAIM ne parvient pas à pénétrer toutes les couches de l'université de Kinshasa. En plus, beaucoup d'étudiants ignorent la présence de cette structure et sont préoccupés par leurs études. Le campus est devenu un lieu seulement pour la science, à en croire plusieurs étudiants.

Nous pensons, à cet effet, à l'issue de cette étude, que les objectifs ne sont pas atteints parce que, d'une part, le budget prévisionnel du GRAIM n'est pas atteint et de l'autre part, le message n'atteint pas tout le monde. Ce qui laisse à croire que les stratégies d'intervention nécessitent relecture pour être efficace. Les conséquences de cette situation sont énormes car les étudiants demeurent vulnérables à la maladie et beaucoup continuent à vivre comme auparavant. Les deux éléments constituent une faiblesse pour le GRAIM.

Un autre problème se pose pour les nouveaux étudiants qui devraient à tout pri être encadré continuellement pour éviter d'être frustrés par les anciens. Nous n'avions pu remarquer qu'une activité réalisée en novembre 2001 sur le risque que comporte le bleusaille dans la transmission du VIH/SIDA à partir des instruments utilisés. Nous pensons que cette pratique n'a pas cessé à l'université de Kinshasa et continu toujours. Quelque part, le GRAIM affiche une autre faiblesse qui est le suivi et l'évaluation de ses activités, de connaitre les insuffisances et prévoir les correctifs pour l'avenir. Or, pour le GRAIM, ces deux activités se passent au niveau de la coordination.

D'autres parts, la définition des groupes n'est pas bien déterminée. Certaines activités rassemblent les étudiants de toutes les promotions, du moins pour ceux qui ont accepté d'y participer car chaque promotion constitue un groupe à part entière et présente des particularités qui lui sont propres.

A propos du groupe, Charles MACCIO32(*) affirme qu'en réalité, chaque groupe, compte tenu de sa spécificité, est complémentaire des autres groupes, cela va lui poser deux exigences : la compréhension et la cohésion interne. Il y a ce problème de cohésion interne surtout pour les nouveaux étudiants.

Quant aux sources d'information de la maladie, une faible proportion des étudiants sont au courant des dernières nouvelles sur l'évolution de la maladie. Or, le GRAIM pourrait être une sorte de bibliothèque ou de centre relais ou on peut trouver des livres et autres brochures parlant du Sida ou encore des documents sur l'évolution de la recherche de la maladie.

L'annonce de la maladie et le nombre élevé des morts font tremblés plusieurs étudiants. Le GRAIM n'est pas parvenu jusque-là à affronter cette situation, parce qu'il continu toujours à parler du Sida comme les Européens. C'est la remarque qu'a soulevé le professeur LAPIKA lors de la conférence à l'occasion de la JMS 2000, qu'il a d'ailleurs qualifié des schémas standards pour lutter contre le VIH/SIDA, qui n'améliore en rien les résultats attendus à la prévention.

De cette analyse, nous dénombrons peu des forces du GRAIM. Pourtant, les quelques partenaires qui financent leurs activités et les quelques adhésions constituent des opportunités pour cette structure à pouvoir maximiser d''effort pour l'avenir.

Pour cette raison, nous pensons que le GRAIM pourrait renforcer ses stratégies d'intervention en intégrant les notions d'animation culturelle pour bien évoluer. L'animation culturelle aidera ses stratégies en vue de changer le comportement des étudiants. Les stratégies d'intervention sur les notions d'animation culturelle se baseront sur les notions de la communication pour rendre le groupe lucide, objectif et conscient du problème.

* 32 Charles MACCIO, Animation de groupe, 2ème Ed., Lyon, 1967, p.128

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius