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Rôle de l'infirmier dans la prise en charge des douleurs chroniques chez les personnes à¢gées hospitalisées

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par Ameur BATTACH
Ecole de formation paramédicale Djelfa Algérie - Infirmier de santé publique  2009
  

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CHAPITRE (II) :

La douleur et la personne âgée

1. La douleur

1.1. Types de douleurs

D eux types de douleurs exist

· Douleur aigue : elle correspond habituellement à une lésion tissulaire, et a un rôle
d'alarme, faisant percevoir à l'individu qu'une menace potentielle existe pour lui.

· Douleur chronique : c'est une maladie à part entière, qui se définie comme une douleur quotidienne, existant depuis plus de trois mois, rebelle aux traitements
antalgiques usuels.

1.2. Mécanisme physiopathologique de la douleur

La démarche diagnostic doit permettre de préciser non seulement l'existence et la nature des processus pathologique en cause, mais aussi de comprendre le mécanisme générateur de la douleur. Le traitement symptomatique découle pour une large part d'une compréhension satisfaisant de ce mécanisme. Même si de nombreuses données physiopathologiques sont encore imparfaitement comprise, la distinction de trois grands types de mécanismes conserve une valeur opérationnelle, tant lors de l'évaluation que pour les décisions thérapeutiques.

L'origine somatique : l'exces de stimulations nociceptives

L'excès de stimulations nociceptives est le mécanisme le plus couramment rencontré de la majorité des douleurs aigues (traumatique, infectieuse, dégénérative..). Au stade chronique, on le retrouve dans les pathologies rhumatismales chroniques ou le cancer, elle s'exprime sur un plan sémiologique selon un rythme mécanique (augmentation de la douleur par l'activité physique) ou inflammatoire (réveil nocturne par douleur). L'examen clinique pourra souvent trouver une manoeuvre pour provoquer la douleur. L'imagerie permet de documenter la lésion en cause. Le mécanisme correspondant ici à la représentation la plus usuelle de la douleur.

U n processus pathologique active, au niveau périphérique, le système physiologique de transmission des messages nociceptifs. L'information, née au niveau des récepteurs, est transmise vers les structures centrales. Au plan thérapeutique, il est légitime d'agir sur le processus périphérique lui-meme (traitement étiologique) ou d'en limiter les effets excitateurs en utilisant des antalgiques périphériques ou centraux ou en cherchant à interrompre les messages aux divers étages de la transmission périphérique ou centrale (blocs anesthésique)

L'origine neuropathique

Pour le clinicien, au moins deux types de mécanismes de lésion nerveuse peuvent-être responsables des douleurs neuropathiques. Certaines douleurs résultent de la compression d'un tronc, d'une racine ou d'un plexus (sciatique par hernie discale, syndrome canalaire, tumeur...). D'autre ne sont pas liées à une compression persistante et surviennent dans des tableaux séquellaires. Le mécanisme des douleurs neuropathiques a fait l'objet de nombreuses études, tant cliniques qu'expérimentales.

Après lésion ou section des afférences périphériques, les neurones des relais spinaux ou supra

spinaux peuvent devenir hyperexcitables par les mécanismes encore imparfaitement élucidés :

défaut d'inhibition, démasquage de connexions excitatrices, hypersensibilité. Des travaux

récents montrent également la participation de mécanismes périphériques dans les douleurs

survenant après lésion nerveuse périphérique : hypersensibilité des terminaisons sectionnées,

transmission par contigüité d'influx de fibres à fibres.

La complexité des mécanismes à la fois centraux et périphériques fait aujourd'hui préférer

le terme douleur neuropathique sans préjugerez la part périphériques ou

comprimant les voies nerveuses.

La notion de douleur neuropathique (et anciennement désafférentation) a toutefois été extremement utile pour venir souligner la possibilité survenue d'une douleur centrale, persistant en l'absence d'entretien par une stimulation périphérique.

L es principales causes de douleurs neuropathiques sont le membre fantôme, le zona, section
de nerf, la paraplégie.

L'origine neuropathique de la douleur est aisément identifiée dans un contexte connu
d'atteinte neurologique ; elle est souvent mal identifiée au cours du cancer ou dans

à l'envahissement tumoral, soit aux complications des traitements (plexite post-radique.). Les douleurs neuropathiques sont une cause fréquente de douleurs chroniques. Souvent l'analyse rétrospective des dossiers montre que trop rarement, elles ont reçus précocement le diagnostic et le traitement symptomatique adaptés. Elles ont des caractéristiques sémiologiques particulières qui facilitent leur reconnaissance. Ces douleurs sont habituellement insensibles aux antalgiques usuels étant anti-inflammatoire non stéroïdiens.

L es traitements médicamenteux de première intention sont d'action centrale : antidépresseurs

tricycliques (amitriptyline, clomipramine) et antiépileptiques (gabapentine, carbamazépine). De même, On proposera des techniques de neurostimulation et on récusera les techniques anesthésiologiques ou neurochirurgicales de section. Ces dernières sont d'ailleurs parfaitement contre indiquées car susceptibles d'aggraver la lésion nerveuse et la désafférentation.

L'origine sine materia et psychogine

Même si la nature « sine materia » pouvait être suspectée précocement, c'est souvent au stade

chronique, après avoir tout éliminé, que l'origine fonctionnelle d'une douleur finit par être

évoquée. On doit admettre qu'il est aisé de porter le diagnostic de douleur « fonctionnelle » après qu'un bilan minutieux clinique et paraclinique soit resté négatif.

Dans certains cas, la description entre dans un tableau stéréotypé évoquant un cadre sémiologique précis : céphalée de tension, fibromyalgie, glossodyne...Dans ces cas, il est préférable de parler de douleur idiopathique tant

le mécanisme physiopathologique dans ces tableaux reste imparfaitement élucidé.

Dans d'autres cas, la sémiologie de la douleur aide à suspecter une origine

psychogène : description luxuriante, imprécise ou variable, sémiologie atypique.

L'origine psychogène ne se limite pas à un diagnostic de non organicité ; elle doit

reposer sur une sémiologie psychopathologique positive. Divers cadres
nosographiques peuvent être évoqués : conversion hystérique, somatisation
d'un désordre émotionnel (dépression), hypochondrie. En fait de nombreuses

ne sont pas totalement « sine materia » et qu'un cadre nosographique somatique peut être incriminé. Ces douleurs résultent plutôt de l'intrication de facteurs somatiques et psychosociaux.

Décrire ces malades d'un point de vue exclusivement physique ou psy

compte des problématiques en cause qui sont le plus souvent mixtes6

6

-Benard Fergane chantel jenmougin, pour résussir le D.E.I DOULEUR : soins préventif et prise en cgarge,Fmammarion médcine --science ,France 2000 ,p 111

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote