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L'afflux des organisations non gouvernementales et leur impact sur la vie sociale dans la ville de Bukavu en RDC

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par Olivier MUSHAGALUSA MUSHABISA
Université officielle de Bukavu - Graduat en relations internationales 2012
  

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Section IV : LES DEFIS A RELEVER PAR LES ONG DANS LA REALISATION DU
BIEN ETRE SOCIO-ECONOMIQUE A BUKAVU.

Les défis que doivent relever les ONG de Bukavu sont importants, dans des domaines confondus.

Pour résoudre les différents problèmes dans la société, on procède par des méthodes en planifiant les actions avec priorité, c'est-à-dire considérer les besoins fondamentaux des bénéficiaires. C'est pourquoi nos enquêtés ont recommandé aux ONG ce qui suit :

> De mener une intervention objective :

Que les ONG puissent définir leur programme en le conciliant avec la situation sur le terrain et assure une intervention objective qui n'est rien d'autre que de concilier le programme à l'intervention, les interventions des ONG ne doivent pas profiter non seulement aux agents de celles-ci mais aussi aux bénéficiaires réels qui sont à la base du financement et ces ONG peuvent informer ces derniers sur le programme à exécuter. Il n'est pas évident qu'on puisse avoir un nombre important d'ONG qui interviennent dans les mêmes domaines en se désintéressant des autres domaines dans la société : à Bukavu nous avons un nombre important des ONG qui interviennent contre les violences faites à la femme, mais nous n'avons pas d'ONG qui interviennent en faveur de la jeunesse, et pourtant cette dernière est abandonnée par l'Etat congolais : l'accès à l'internet à Bukavu est un casse tête pour les jeunes

et les bibliothèques officielles sont quasiment inexistantes. Il en est de même pour les personnes qui souffrent des certaines maladies comme le diabète, qui est une maladie présente aujourd'hui en RDC en générale et à Bukavu en particulier, mais selon nos enquêtes, à Bukavu aucune ONG n'intervient pour encadrer les malades afin de combattre la maladie en question.

> De faire la promotion de l'élite nationale :

Que les ONG cessent avec des prétentions selon lesquelles les expatriés sont les seuls capables de coordonner les interventions des ONG. Ce phénomène est constaté dans les chefs des ONG étrangères qui s'installent à Bukavu et imposent aux candidats demandeurs d'emplois d'avoir des connaissances des langues

Olivier MUSHAGALUSA M. : « l'afflux des ONG à BUKAVU et leur impact sur la vie sociale
dans la ville de Bukavu »
Olimushagam@yahoo.fr/+243994309872 ou +2438531672

étrangères et pourtant eux n'ont même aucune connaissance dans une langue locale. Les intellectuelles qui viennent fraichement de l'école sont victimes d'une injustice pour ce qui est de l'emploi au sein des ONG internationales qui exigent toujours aux demandeurs d'emploi une expérience professionnelle. Là les enquêtés se sont posés la question de savoir où est-ce que l'étudiant qui vient de défendre son travail de fin de cycle ou son mémoire peut tirer une expérience professionnelle? Ces derniers pensent également que le fait pour ces ONG d'exiger des expériences professionnelles à chaque embauche engendre une injustice sociale.

Que leur aide ne soit pas « un cheveu dans la soupe »

Selon nos enquêtés, l'aide extérieure est souvent ce que les bailleurs imposent et non ce que la population elle-même souhaite avoir. L'aide casse l'autonomie des gens parce que le bailleur s'impose. Les gens sont obligés de s'orienter dans la ligne de conduite du bailleur plutôt que d'emprunter leur chemin. Le gâteau c'est bon, mais si le type est habitué à manger les beignets de mil, il faut l'aider à produire plus de beignets de mil plutôt que de lui dire: "Le gâteau, c'est très nourrissant; il y a du sucre, ceci et cela". Lui, son besoin est de manger le beignet de mil et vous venez lui proposer un gâteau. Cela ne va pas car il faut qu'il ait les moyens de faire ce gâteau, qu'il produise assez de blé pour continuer à manger ce gâteau, qu'il connaisse la technique de fabrication de ce gâteau.

Parfois les aides ne répondent pas aux besoins des gens, ce que les gens veulent réellement. Par exemple lorsque on fait un projet, et qu'on est déjà en train de le réaliser et une fois qu'on le propose aux bailleurs, ils disent parfois: "Non, cela n'entre pas dans notre ligne", ou "on ne peut pas financer". C'est l'inverse de ce qu'il faudrait faire, pou bien intervenir les ONG doivent regarder ce que les gens font ! Quelles sont leurs difficultés ? Qu'est-ce que les gens eux-mêmes ont à proposer comme solution ? Les gens sont-ils déjà en train de faire quelque chose vers ces solutions ? Même si ce sont des choses qui ne sont pas entrées dans les lignes des bailleurs, ils doivent essayer de comprendre et laisser les gens s'orienter de cette manière. On doit voir ce que les gens cherchent, ce qu'ils sont déjà en train de faire et il faut les accompagner dans ce qu'ils font. Mais les gens de l'aide viennent avec des techniques nouvelles et veulent les imposer. Les gens, qui ont toujours besoin

de l'aide, disent : "Nous sommes prêts à recevoir", mais la gestion de cette aide-là ne

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va pas loin61. Nous comprenons que les ONG sont appelées à apprendre des choses qui doivent aider les bénéficiaires dans l'entièreté de leur vie même si l'intervention est éphémère.

61 Marc Mougnan, « les défauts des ONG bailleuses des fond », avril 1998.article consulté sur le www.google.com le 04/08/2012.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway