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La politique industrielle et le développement économique au Burkina Faso

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par Métebrenda Bertin Sosthène KABORE
Université catholique de l'Afrique de l'Ouest/ unité universitaire de Bobo- Dioulassso - Master 1 2010
  

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I.ANALYSE DE LA SITUATION ECONOMIQUE ET INDUSTRIELLE AU BURKINA

1.1 La situation économique récente

Secteur réel

Les performances macroéconomiques du Burkina Faso ont été relativement satisfaisantes ces dernières années (en moyenne 5,22% de croissance annuelle sur la période 2004-2008) en dépit des nombreux chocs exogènes et la détérioration des termes de l'échange. Ces chocs sont entre autres, le renchérissement des cours du pétrole, la flambée des prix des produits alimentaires en 2008, la baisse des cours du coton, etc.

En 2008, la croissance a été tirée par l'ensemble des secteurs d'activités. Le secteur primaire a enregistré une croissance de sa valeur ajoutée de 10,43% due notamment aux bonnes performances de l'agriculture de rente (+4,7%) et de l'agriculture vivrière (+4,2%). La valeur ajoutée de ce secteur a représenté 30,8% du total de la valeur ajoutée nationale produite en 2008. Quant au secteur secondaire, celui-ci a bénéficié en 2008 de la bonne tenue des Bâtiments et travaux publics (BTP) et des industries extractives. Cependant, il a enregistré une décélération de sa croissance amorcée depuis 2007 passant de 8,1% en 2007 à 6,5% en 2008. La valeur ajoutée de ce secteur a représenté 24,1% de la valeur ajoutée nationale produite en 2008. Les industries extractives, notamment l'industrie minière, participera de façon significative dans les prochaines années à la formation de la valeur ajoutée du secteur secondaire du pays. Concernant le secteur tertiaire, sa valeur ajoutée a représenté 45,1% de la valeur ajoutée globale. Ce secteur est tiré essentiellement par les activités commerciales et la télécommunication. En effet, les entreprises commerciales créées en 2008 ont représenté un peu plus de 60% de l'ensemble des créations d'entreprises selon les données du fichier des entreprises de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso.

Une analyse des emplois du PIB fait apparaître que les investissements ont contribué à la croissance économique en 2008. En effet, la formation brute de capital fixe a enregistré une hausse de 13,4% tirée par les investissements privés qui auraient progressé sous l'effet de l'amélioration du climat des affaires et des investissements massifs dans le secteur minier, les télécommunications et l'immobilier.

Secteur extérieur

Le Burkina Faso présente une balance commerciale structurellement déficitaire. Le tableau ci-dessous permet de le prouver facile.

L'économie du Burkina Faso est essentiellement basée sur l'agriculture dont la principale culture de rente est le coton. Au cours des cinq (5) dernières années, la part annuelle moyenne de ce produit dans les exportations a été estimée à 56%. Cette performance a été affectée négativement par la baisse drastique de la production cotonnière en 2008.

Au cours des prochaines années, on s'attend à une contribution plus élevée du secteur minier dans les exportations avec l'entrée en production de quelques mines en construction.

Niveau des prix et inflation

Au regard des critères de convergence de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui suggèrent un taux d'inflation maximum de 3% dans les Etats membres, on peut dire que l'inflation a été relativement maîtrisée au Burkina Faso sur les cinq (5) dernières années. Le tableau suivant donne les taux d'inflation annuels moyens de 2004 à 2008.

Toutefois, le taux d'inflation a atteint un niveau historique en 2008 dû principalement à la flambée des prix des produits de grande consommation, notamment alimentaires.

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