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Analyse de la qualité par le système HACCP des cossettes de manioc produites à  Kisantu au sein de la fondation LZB

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par Fabrice MANANGA LUZEMBO
Université pédagique nationale - Graduat en sciences agronomiques 2012
  

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1.1.4. Techniques culturales

a) Préparation du sol

Le manioc est cultivé sur buttes, sur billons ou en terrain plat labouré. Le choix du billonnage ou de la plantation sur terrain plat est fonction de la nature du sol. Un sol lourd exigera des billons tandis qu'un sol sableux une plantation à plat. Un labour ne s'accompagnera pas forcément d'une augmentation de production (RAFFAILLAC, 1985).

b) Matériel de plantation et mise en place culturale

Les critères de choix des boutures sont essentiellement la qualité (les dimensions : Longueur, diamètre et l'âge physiologique) et leur état sanitaire.Des considérations pratiques et économiques conduisent à choisir des boutures de 20 à 25 cm de longueur, portant aux moins cinq à six noeuds, épaisses et prélevées sur les parties moyennes suffisamment lignifiées des plantes mères saines. Il convient donc d'éviter les parties les plus basses lorsque celles-ci sont très âgées (SILVESTRE et ARRAUDEAU, 1983).

Pour la position oblique, il est préférable d'enfoncer la bouture à moitié ou les 2/3 dans le sol. Il est recommandé de ne placer qu'une seule bouture par emplacement.A l'optimum, la densité de plantation se situe entre 10 000 et 20 000 plants à l'hectare soit des écartements entre plants passant de 1 m x 1 m à 0,5 m x 0,5 m(YANINEK et HERREN, 1989).

c) Récolte et rendement culturale

Selon POUZET (1988), la récolte commence par la coupe, le plus souvent manuelle des tiges d'où l'on tirera les boutures pour la prochaine plantation. Les plants sont ensuite arrachés avec des arracheuses mécaniques ou à la main. Le rendement  par hectare était de 5 à 20 tonnes ; mais avec une bonne combinaison des systèmes de production et des variétés améliorées, on peut passer à un rendement de 70 à 100 tonnes par hectare en quelques années (ASIEDU J.J ; 1991).

1.1.5. Toxicité du manioc et voies de détoxication

Le Manioc amer (Manihot Esculenta), est appelé ainsi car il renferme une grande proportion de manihotoxine, acide cyanhydrique (HCN) qui le rend toxique. C'est la variété la plus cultivée notamment en Afrique car son rendement est plus élevé, et il est plus résistant aux maladies (RUKIYA R., 1988).

La toxicité du manioc amer ne peut s'atténuer même après cuisson ; cela provoque des douleurs abdominales, des vomissements avec sueurs froides, des évanouissements et la mort. Même cuit, le manioc amer qui devrait perdre son amertume, ne doit pas être consommé.

Pour le rendre consommable, il faut faire disparaître sa toxicité en traitant la racine par rouissage dans de l'eau durant plusieurs nuits, puis séchée. On le retire alors de l'eau pour le décortiquer, le laver dans plusieurs eaux et l'écraser au pilon. Une autre méthode consiste à râper le manioc puis à le sécher ou le faire fermenter.

Le rouissage est la fermentation de la racine dans l'eau pendant deux à trois jours (détoxification). Selon les pays, il existe différentes préparations et différentes appellations dont voici quelques exemples :

· Préparation du gari : les tubercules lavés et épluchés, sont râpés à la main pour obtenir une pulpe fine. Celle-ci est introduite dans des sacs de chanvre grossier que l'on ferme Ces sacs sont pressés entre des planches ou des pierres pour éliminer l'excès d'eau et on les laisse reposer pendant trois ou quatre jours pour produire une fermentation (pendant les deux premiers jours de fermentation, on remarque une odeur d'acide cyanhydrique, qui disparaît ensuite). La masse de pâte fermentée est concassée, tamisée grossièrement, mise à sécher. La semoule ainsi obtenue peut être ensuite frite dans un peu d'huile.

· Le terme de foufou s'applique à divers produits en Afrique occidentale; en général c'est un aliment pilé ou bouilli pour former une pâte épaisse (foufou à base de manioc bouilli, taro, igname, plantains). Le foufou nigérian est particulier puisqu'il s'agit de manioc fermenté non séché, auquel on ajoute de l'eau froide et que l'on fait cuire jusqu'à formation d'une pâte épaisse.

· Le bâton de manioc, autrement appelé chikwangue, est constitué par la pâte cuite enroulée dans une feuille de manioc, etc.(AUFRET, 1997 ; FAO, 2007 et PICARD, 1989).

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