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Les festivals de musiques actuelles en milieu rural en France: simple fonction culturelle ou vecteur de développement?

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par Léa Vauxion
ICART - Institut des carrières artistiques - Licence european bachelor au titre de " médiatrice culturelle " 2012
  

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4/ L'impact des festivals : un moteur pour le tissu
économique local ?

Pour bien appréhender l'impact des retombées économiques des festivals sur le tissu local, il faut d'abord étudier logiquement, leurs ressources. Pour cela, nous traiterons dans un premier temps des partenaires des festivals, afin de mieux cerner les rôles et implications respectifs des acteurs locaux. Cette partie nous permettra d'introduire la seconde, qui se penchera sur les financements des festivals. Nous étudierons alors, toujours par le biais d'une analyse assez globale, les recettes et les dépenses des festivals. Bien interpréter les enjeux des subventions et du mécénat face aux ressources propres des festivals est en effet indispensable pour comprendre leur organisation économique et ainsi répondre à notre objectif principal.

4.1 Les partenaires des festivals : rôles et implications des acteurs locaux

? Avant-propos

Au cours de cette partie, nous verrons que l'implication financière des acteurs locaux traduit l'importance des festivals en termes de développement local. En effet, si l'implication financière d'un partenaire est assez élevée comparée à la moyenne, cela signifie logiquement que le festival lui est bénéfique. Cette partie nous permet d'analyser partiellement quels sont les vecteurs de développement qui intéressent et profitent aux acteurs locaux. Cette dynamique en termes de développement de l'animation culturelle locale sera par ailleurs étudiée plus en détail dans le chapitre suivant. (cf. partie 7)

Par conséquent, il s'agit là d'une partie théorique qui dépend d'un appui sur des données statistiques dont les sources sont assez limitées. Cette partie se voulant être introductive et brève, nous avons ici choisi de nous baser sur une étude d'Emmanuel Négrier, qui est tout aussi sérieuse que celle de 2002 de Luc Bénito à ce sujet, mais plus récente, ayant eu lieu après la seconde décentralisation de 2003.

Les parties suivantes sont donc basées sur une synthèse des données de son ouvrage Les Nouveaux territoires des festivals paru aux éditions France festivals en 2007.

Évidemment, il ne s'agit pas là d'un « copié-collé » des propos d'Emmanuel Négrier mais d'un résumé issu d'une compréhension personnelle des conclusions de ses analyses. Enfin les données d'Emmanuel Négrier datant de 2005, il est important de ne pas préjuger trop vites les comportements d'ensemble. En effet, les échantillons dont nous disposons concernent les festivals de musiques de tous genres confondus. Ainsi, il faudra garder en mémoire que cette analyse a pour but d'amener sur une réflexion des attitudes générales des partenaires, afin de les relier au contexte des festivals de musiques actuelles.

? Paysage général : les festivals et leurs partenaires

Si l'on observe le nombre des partenaires différents que les festivals de musiques (tous genres confondus) ont mobilisé pour l'année 2005, on peut constater la présence de 392 partenaires pour 69 manifestations, soit une moyenne de 5,68 partenaires par festivals. Évidemment, cet échantillon cache des variations : il part de celui qui ne dispose d'aucun partenaire à celui qui en cumule 10.

La répartition du nombre de fois qu'un partenaire participe au financement d'un festival de musique peut s'établir ainsi :

Nombre de partenaires

Nombre de festivals

%

De 0 à 2 partenaires

8

11,60 %

De 3 à 4 partenaires

6

8,70 %

5 partenaires

14

20,30 %

6 partenaires

16

23,20 %

7 partenaires

14

20,30 %

8 partenaires et plus

11

15 ,90 %

Total

69

100 %

Reproduction du tableau de la page 49*

* Tous les tableaux présentés durant cette partie 4 sont des reproductions de ceux d'Emmanuel Négrier dans son ouvrage Les nouveaux territoires des festivals, 2007

? Analyse globale des comportements des partenaires principaux

Comme le stipule Emmanuel Négrier, la mobilisation des partenaires obéit à des causes qui sont propres à chacun. Le partenariat festivalier s'appuie sur un contexte où les logiques des uns et des autres s'entrecroisent constamment.

Les communes :

La France admet 36 700 communes. En tant que partenaire, la première commune accorde presque 1 million d'euros, et la dernière seulement 600. Pour regrouper 50% des cas, il faut établir une fourchette allant de 8 000 à 53 000 euros, avec une médiane de 20 000 euros (c'est-à-dire que 50% de cette fourchette se situe entre 20 000 euros et moins) et d'une moyenne de 65 000 euros. Cela signifie qu'un nombre réduit de communes accordent de larges montants, tirant ainsi le groupe vers le haut.

Les communes sont l'un des interlocuteurs à privilégier dans le cadre de l'organisation d'un festival, étant donné que les municipalités sont les premières en contact avec les populations et les différents services déjà présents, et qu'elles disposent du meilleur point de vue concernant les besoins locaux.

En effet elles apportent souvent bien plus qu'un simple apport financier en fournissant souvent une aide en nature non négligeable, c'est-à-dire des mises à dispositions en tous genres de la part des municipalités, tels que des prêts de salles, de matériels, de main d'oeuvre....

Les intercommunalités :

Une intercommunalité est le regroupement de communes ou de municipalités dans une structure légale. Elles coopèrent dans un ou plusieurs domaines où chaque commune garde son indépendance et transmet des pouvoirs et/ou des compétences à la structure intercommunale.

L'intercommunalité culturelle est une idée neuve en France et cela se remarque sur son implication financière auprès des festivals, qui reste assez limitée. En effet, la culture n'est pas une priorité des intercommunalités. Pourtant, elles présentent de nombreux atouts en matière de mutualisation et de volonté d'identification des nouvelles structures par l'action culturelle, ainsi que de meilleures ressources que la plupart des autres partenaires.

Dans l'échantillon d'Emmanuel Négrier sont recensées 22 intercommunalités. Elles présentent des écarts équivalents à ceux des communes : 200 euros accordés pour la première contre plus d'un million pour la plus importante.

Pour donner une fourchette, 3 intercommunalités sur 4 accordent de 3 900 à 50 000 euros, avec une médiane établie à 11 400 euros et une moyenne de 84 700 euros. Dès lors, on peut remarquer que la médiane est bien largement en dessous de la moyenne.

En milieu rural les enjeux sont bien plus différents qu'en milieu urbain : on peut trouver une intervention intercommunale en remplacement du soutien à une manifestation qui revenait traditionnellement à une seule commune. Par exemple, le festival quatuor à cordes du Luberon est soutenu à la fois par la Communauté de l'Agglomération du Pays d'Aix, et par la communauté de communes de Pied Rousset, qui regroupe huit communes, pour un total de 6 200 habitants.

On peut aussi trouver l'intercommunalité à l'origine du développement d'un festival auparavant municipal, comme par exemple le festival Jazz in Marciac. Avant son accroissement phénoménal, c'était la commune de Marciac qui intervenait seule. Désormais, plusieurs communes du Gers se sont réunies pour financer et ainsi contribuer au développement du festival qui, comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, bénéficie considérablement à l'afflux de visiteurs et ainsi au tourisme local. (cf. partie 6)

Évidemment, le transfert du festival de sa commune à l'intercommunalité ne se fait pas sans problème. Le festival doit alors faire preuve d'une programmation qui convienne avec le nouvel espace politique qui le finance. La mutation d'un projet artistique est inévitablement un défi qui n'est pas aisé de relever. Le cas exceptionnel de Jazz in Marciac est dû au positionnement incroyable de son directeur artistique, Jean-Louis Guilhaumon, qui a longtemps été le maire de la commune mais aussi le vice-président du conseil régional.

Pour conclure la question intercommunale, bien que très présente au sein des politiques culturelles, démontrent de réelles contraintes quant aux transferts des compétences et de l'espace d'une manifestation, en dépit de quelques remarquables exceptions.

Les conseils généraux :

Pour les départements, les chiffres confirment une tendance beaucoup plus nette à l'homogénéité de financement que les précédents partenaires. Les trois quarts des dotations sont comprises entre 20 000 et 99 000 euros, avec une moyenne de 105 000 euros qui est l'une des moins distantes de sa médiane, établie à 42 000 euros.

Il s'agit ainsi de l'institution dont le comportement << financier >> est beaucoup plus régulier que les communes et intercommunalités. Mais est-ce que cela signifie que la politique départementale est homogène sur l'ensemble du territoire français ?

Derrière ces chiffres, il faut savoir que l'on peut discerner deux catégories : celle des conseils généraux qui portent -parfois seuls- une manifestation dont ils sont à l'origine, et celle des conseils généraux qui sont plutôt fidèles à une logique d'accompagnement. Ainsi, en fonction du fait qu'un département soit plutôt « opérateur >> ou plus modestement << accompagnateur >> d'une manifestation, leurs interventions d'un point de vue national sont assez variables.

Prenons l'exemple du festival de l'Epau, dont le département est classé comme << opérateur >> de manifestation : le directeur du festival, Hervé de Colombel, explique organiser aussi des concerts dans les maisons de retraite, les hôpitaux, en prison et ainsi faire bénéficier tout le village. On peut en conclure que le plus souvent, lorsqu'un conseil général porte un festival, c'est dans l'objectif de rayonner dans un espace plus vaste que le seul lieu d'implantation de la manifestation.

Mais bien qu'ils soient parfois directement à l'origine de l'organisation d'évènements, soucieux de promouvoir et moderniser l'image du département, ils sont en général plutôt responsables du fonctionnement des équipements et des infrastructures de leurs espaces territoriaux.

Les conseils régionaux :

Comme le mentionne Emmanuel Négrier, en matière de politique culturelle, les régions ont été les dernières à se manifester, après les communes et les départements, qui avaient hérité des compétences délocalisées dès la première décentralisation. Depuis, les années 1990 et surtout les années 2000 ont changé la donne : les politiques culturelles en ont fait des piliers de la seconde décentralisation.

On peut penser que ces institutions ne sont que l' << auxiliaire >> que l'État a trouvé pour
se défaire de certaines charges ; mais il n'en reste pas moins que les politiques

culturelles régionales commencent, depuis une période récente, à émerger. Quant est-il au sujet des festivals ?

Dans l'échantillon donné, 56 interventions sont recensées : l'écart entre le plus petit et le plus grand soutien est beaucoup plus prononcé que pour les départements. Il va de 2 000 euros à 1 423 000 pour la plus importante. La moyenne d'intervention est de 95 286 euros, soit légèrement inférieure à celle des conseils généraux mais du même ordre de grandeur.

Le constat principal qui résulte ici est le fait que les conseils régionaux sont bien moins impliqués dans les politiques et actions culturelles que les départements.

Les régions voient surtout dans les festivals un support de promotion touristique. Elles font souvent preuves d'un soutien global à l'ensemble des festivals régionaux, par exemple au travers d'une politique de communication générale, la logique étant avant tout de promouvoir l'espace régional plutôt qu'un festival en particulier.

Le mécénat :

Le mécénat est une catégorie à la fois activement recherchée par la plupart des festivals, mais aussi difficile à convaincre de s'inscrire de manière durable aux côtés des opérateurs.

Dans l'échantillon dons nous disposons, on note une présence assez fréquente du mécénat de festival : 50 % des volumes sont compris entre 8 000 et 72 000 euros, ce qui constitue une assez large fourchette, et cela se témoigne par une grande diversité d'intervention.

En effet, la plus petite ne dépasse pas les 900 euros, alors que la plus importante excède 300 000 euros. La participation moyenne est assez élevée, avec 72 000 euros environ, et est ainsi très supérieure à la médiane qui s'établie à 29 000 euros. A noter que le groupe des 56 festivals de notre échantillon est tiré par le haut par quelques festivals fortement « mécénés » :

- 16 festivals disposent d'une contribution de mécénat inférieure à 10 000 euros ; - pour 15 festivals, elle est comprise entre 10 500 et moins de 40 000 euros ;

- pour 13 festivals, elle est se situe entre 40 000 et 100 000 euros ;

- et enfin 12 festivals bénéficient d'une contribution de plus de 100 000 euros.

Certains mécènes perçoivent l'investissement pour festival comme une dépense inutile voire injuste comparée à d'autres « intérêts supérieurs » : certains festivals déclarent avoir parmi leurs mécènes des entreprises qui allaient jusqu'à refuser de voir citer leur participation.

De manière globale, la forte implication d'un mécène relève de l'environnement socioéconomique du lieu où se déroule le festival. Ce qui signifie qu'une région industrielle au commerce intense est un meilleur emplacement pour attirer des entreprises, qui s'engagent traditionnellement aussi bien dans le sport que dans la culture au sein de leur territoire. Son implication repose aussi sur les intérêts qu'elle peut signifier au sein du marché local et des bonnes relations qu'elle peut engendrer. Cela dépend alors de la capacité de conviction que va exercer un festival à ce sujet pour le dirigeant d'entreprise.

Les sociétés de droit :

Près de la moitié de l'échantillon soit 37 festivals, mentionnent une aide accordée par l'une des sociétés de droit : la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique -dit SACEM, l'Administration des droits des artistes et musiciens interprètes -dit ADAMI ou la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes - dit SPEDIDAM.

Sur les 37 festivals, la plus petite aide est de 1 800 euros, la plus importante de 83 000 euros. Les trois-quarts des festivals se situent entre 5 000 et 22 000 euros, avec une moyenne de 22 000 et une médiane établit à 12 000 euros. Cette fourchette indique que l'aide de ces partenaires est plus homogène que pour les partenaires précédents.

Enfin, il faut savoir que lorsqu'une société de droit accorde une aide à un festival, elle lui attribue un montant à peu près standardisé, propres à ses critères.

Pour comprendre ces critères, il convient d'analyser brièvement la différence entre chacune de ces sociétés :

LA SACEM aide actuellement 90 festivals en France. Elle différencie deux types d'évènements : les festivals « spécialisés », qui sont au coeur de la création contemporaine, et les festivals « généralisés », qui se concentrent sur le patrimoine, mais qui s'ouvrent actuellement de plus en plus à la création. La particularité d'intervention de la SACEM est qu'elle est structurée à la fois au niveau national (40 festivals aidés chaque année) ainsi qu'au niveau régional (pour les autres manifestations). Elle est

naturellement très centrée sur la création, conformément à ses propres intérêts de perception de droits d'auteurs. Contrairement à d'autres sociétés plus orientées vers les interprètes, ses aides ont pour but de se reproduire si les critères de son soutien sont établis. En effet, elle s'occupe essentiellement de la programmation des musiques créées après 1975.

La SPEDIDAM quant à elle, a pour mission les musiciens d'orchestre, ainsi elle ne concerne pas les festivals de musiques actuelles. Elle applique une règle proche du dispositif automatique qui se déclenche en fonction des salaires des artistes d'accompagnement qu'un festival assume en contrat d'engagement. Cette règle permet de satisfaire 90% des demandes qui lui parviennent.

Enfin, l'ADAMI qui suite aux réformes des droits d'auteurs de 1985, a pour obligation de consacrer 25% des droits perçus à une action artistique d'intérêt général. Elle le fait surtout en direction de sa cible particulière, c'est-à-dire les solistes et chef d'orchestre. Ainsi, tout comme la SPEDIDAM, bien que présente dans l'échantillon des données dont nous disposons, elle ne concerne pas les musiques actuelles.

Enfin, suite à cette brève analyse, il faut retenir que chacune de ces sociétés fournit des aides aux festivals quand elles y trouvent la satisfaction de leurs objectifs majeurs, qui sont : l'emploi des artistes, l'évolution de leur carrière, la création de spectacle ou de disque. Les sociétés de droit jouent un rôle non négligeable dans le soutien aux festivals de musique (tous genres confondus), bien que leurs critères d'intervention soient assez différents. Elles le font de manière directe par le biais d'aides à la diffusion ou à la création, et de manière indirecte par le biais de dispositifs plus spécifiques à des projets (résidences, exportation, formation...).

Ce qu'il est important ici de noter, c'est que dans notre échantillon seule la SACEM concerne les musiques actuelles ; il convient donc de relativiser quant aux résultats de leurs données.

? Conclusion : échelle des partenaires

Comme l'énonce Emmanuel Négrier, les festivals sont, d'une certaine manière, les
médiateurs de ces relations entre collectivités publiques, mécènes, sociétés de droit et

associations.

Pour conclure cette partie, nous nous appuierons sur deux graphiques des Nouveaux territoires des festivals, concernant les festivals de musiques tous genres confondus. Le premier, concerne la participation des partenaires sur 69 festivals recensés. (cf. graphique 3) Le second graphique porte sur les montants concrètement engagés par les

institutions, sur les ressources totales des festivals, en pourcentage. (cf. graphique 4

)

Par l'analyse de ces deux graphiques on peut discerner cinq rangs, allant des participations et interventions les plus importantes, aux plus faibles :

Au premier rang :

On trouve les collectivités territoriales de second niveau, soit les conseils généraux et les conseils régionaux, qui sont des partenaires à la fois très réguliers (64 festivals aidés sur 69 pour le conseil général et 56 sur 69 pour le conseil régional d'après le graphique 3), et fortement impliqués en volume et en moyenne (25,88% pour le conseil général et 20,44% pour le conseil régional sur la répartition totale des ressources des festivals, d'après le graphique 4).

La moyenne de contribution du conseil général est en tête avec 105 603 euros, suivie par celle du conseil régional qui est de 95 286 euros.

Au deuxième rang :

Les communes qui sont des partenaires réguliers (57 festivals aidés sur 69), mais moins fortement impliqués en volume et en moyenne comparés aux autres partenaires (14,18% sur la répartition totale des ressources des festivals), avec une moyenne d'intervention de 64 954 euros.

Ainsi que le mécénat qui, comme la commune, est un partenaire régulier (56 festivals aidés sur 69) et fortement impliqué (15,29% sur la répartition totale des ressources des festivals), avec une moyenne établit à 72 000 euros.

Au troisième rang :

Les intercommunalités qui sont des partenaires rarement présents (22 festivals aidés sur 69) et (7,13% sur les ressources totales des festivals), s'expliquant par le fait qu'il s'agisse d'un nouveau niveau émergent. En revanche, elles sont fortement impliquées avec une moyenne de 85 000 euros d'intervention par festivals.

De même, l'Union Européenne, qui s'avère rarement présente (5,78 % sur les ressources totales et 6 festivals aidés sur 69) mais fortement impliquée avec 61 958 euros en moyenne.

Au quatrième rang :

Les sociétés de droit qui sont peu présentes mais assez impliquées, avec une moyenne établie à 22 000 euros d'intervention par festival.

Les DRAC, qui contribuent à 35 festivals sur 69, soit 5,84% sur leurs ressources totales, avec une moyenne de 43 585 euros d'intervention par manifestation.

Au cinquième rang :

Les autres associations d'amis et autres ministères qui représentent 5,78% des ressources totales, sont présents pour 23 des 69 festivals pour les associations, et pour 11 festivals sur 69 pour les autres ministères. La moyenne d'intervention pour ces « autres ressources » est de 56 961 euros. Il s'agit bien évidemment ici des institutions qui sont peu impliquées et peu présentes, sur la répartition des ressources totales des festivals.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore