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Aspects physionomico-structurauyx de la végétation ligneuse forestière dans les monts de Dhaya et de Tlemcen (Algérie occidentale )

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par Khéloufi BENABDELI
Université Djilali liabes de Sidi Bel Abbes Algérie - Doctorat d'état en sciences 1996
  

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4-1.8. Evapotranspiration réelle et potentielle

Le déficit enregistré est très indicatif pour comprendre le comportement et surtout la dynamique de diverses formations végétales. L'humidité dans le sol reste un élément fondamental à évaluer à travers un bilan hydrique afin d'expliquer cette xénophilie de la végétation forestière. Ce déficit est égal à la différence entre l'E. T. P et l'E. T. R, résumé ci-dessous en mm:

Tableau 8 : Quelques valeurs d'E.T.P et E.T.R.

ZONE

STATIONS

E.T.P

E.T.R

DEFICIT

MONTS DE TLEMCEN

Tlemcen

843

473

37O

MONTS DE TLEMCEN

Hafir

697

412

285

ZONE CENTRALE

Slissen

781

376

4O5

MONTS DE DHAYA

Doualhia

654

341

313

MONTS DE DHAYA

Dhaya

795

487

3O8

4-1.9. Quotient pluviothermique et climagramme d'Emberger

SAUVAGE (1963) notait à propos de la signification de ce quotient utilisé dans toute étude de la végétation à travers la région méditerranéenne: " ...deux stations rigoureusement soumises au même climat sont caractérisées par la même valeur du quotient pluviothermique. Mais, d'une part, cette identité n'est pratiquement jamais réalisée et, surtout, la réciproque n'est pas vraie ". A ce sujet ALCARAZ (1982) précisait: " ..d'autre part, la comparaison demande deux précautions essentielles:- il est absolument nécessaire, lorsqu'on utilise ce quotient, de ne comparer que des climats du même type; - en second lieu, a-t-on le droit de présenter le climat d'une localité par le seul quotient pluviothermique? "

Pour préciser l'importance de l'étage bioclimatique dans des travaux sur la végétation QUEZEL (1976) insistait sur: "... une connaissance précise des bioclimats permet seule de comprendre la répartition et les rapports respectifs des divers types de forêt méditerranéenne. Il faut malheureusement reconnaître que nos informations étant encore le plus souvent fort incomplètes, en raison du faible développement du réseau météorologique, dans certaines régions on est amené à faire des extrapolations, avec le degré d'incertitude qu'elles impliquent ".

Dans la région, la valeur de ce quotient varie de 32 à 123 avec cependant deux tranches de valeur 32 à 88 en basse altitude et 43 à 123 en altitude, ce qui permet de définir deux principaux étages bioclimatique: le semi-aride et le subhumide. Le dernier se rencontre essentiellement en altitude (au delà de 800-1000 m) et dans des zones localisées et de faible importance en étendue,

« Aspects physionomico- structuraux de la végétation forestière ligneuse face à la pression anthropozoogène dans les

monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie occidentale)

 

1996

 
 

il est présent à l'ouest à partir de 800 m et se manifeste à l'est à des altitudes supérieures à 1200 m. Le découpage bioclimatique de la région n'est pas complexe et obéi l'orographie, aux précipitations et à la végétation en place.

Pour justifier cette hypothèse la comparaison de la carte des précipitations de CHAUMONT et PAQUIN (1975), la carte de végétation d'ALCARAZ (1982) et le découpage des régions biogéographiques ( secteurs floristiques ) défini par QUEZEL et SANTA (1963) laisse apparaître des zones dont les contours sont proches ayant les mêmes limites que celles des étages bioclimatiques.

Ce quotient avec le temps a subit des améliorations dans le sens d'une simplification, STEWART (1975) en se basant sur le quotient P/M et sa stabilité mis au point une nouvelle formule: 3,43 P/M-m. LE HOUEROU (1969) et CELLES (1975) considèrent que M-m est peu variable et l'assimilent à une constante K' = 43,6 et proposent la formule Q = P/10. DJEBBAR (1983) dans la région de Saïda considère que M - m = 32,38 et M + m / 2 = 3,43 et arrive à la formule Q = 0,106 P.

Il reste entendu que le quotient pluviothermique d'Emberger n'est qu'un indicateur assez grossier du climat au regard de la plage des valeurs et ne permet que de donner un aperçu sur l'étage bioclimatique de la zone alors que seule la tranche pluviométrique permet de localiser cet étage. Le climagramme avec la l'aire naturelle et culturale des principales espèces forestières est plus indiqué car il donne plus d'informations pratiques et utiles. Devant la fluctuation des précipitions ce quotient est assez instable et une même zone forestière bascule d'une année à l'autre d'un étage bioclimatique à un autre. Seule la végétation pérenne semble être un bioindicateur fiable puisqu'elle est la résultante des conditions du milieu.

Une comparaison entre les formules de calcul du quotient pluviothermique d'EMBERGER selon celle d'EMBERGER, STEWART, LE HOUEROU et DJEBBAR donne les valeurs suivantes:

Tableau 9 : Valeur du quotient pluviothermique.

Stations

P mm

Emberger

Stewart

Houérou

Djebar

SAIDA

430

43,8

43,9

43,0

45,6

TIARET

622

68,4

68,2

62,2

65,9

MASCARA

511

56,9

57,1

51,1

54,2

DOUALHIA

375

40,1

39,8

37,5

39,8

O. SLISSEN

358

34,5

33,4

35,8

37,9

S.. ABBES

395

43,4

43,3

39,5

41,9

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe