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L'impact de la microfinance en Mauritanie

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par Thierno Abdallahi DIA
Université de Nouakchott - Maitrise 2012
  

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Paragraphe1 : Cadre juridique et institutionnel de la MF

Les IMF comme toutes les institutions financières en Mauritanie sont sous la tutelle de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM). A ce titre, elle est investie des pouvoirs de réglementation, d'octroi et de retrait des agréments, ainsi que de la supervision et du contrôle des IMF en vertu des dispositions de la loi n°98-008 portant réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit datant du 28/01/1998 et abrogée par l'ordonnance 2007-005 en date du 12 janvier 2007, ayant fait l'objet d'une large consultation avec l'ensemble des acteurs et des partenaires techniques et financiers. L'ordonnance 2007-005 instaure une diversité des statuts des IMF avec les trois catégories suivantes : les institutions mutualistes d'épargne et de crédit ; les sociétés anonymes ; et les ONG et projets.

Cette nouveauté contribue à lever la contrainte relative à la nature restrictive de l'ancienne loi qui ne reconnaissait que la première catégorie. Les textes d'application ont également fait l'objet d'une concertation avec les acteurs de la profession au cours d'un atelier organisé les 20 et 21 décembre 2006. Ils sont en cours de finalisation. La nouvelle ordonnance prévoit une période transitoire de six mois au terme de laquelle les IMF devront s'y conformer.

Au sein de la BCM, la microfinance est du ressort de la Direction de la supervision bancaire et financière.

Celle-ci comprend une Sous-direction de l'Inspection générale avec un corps de 14 inspecteurs qui effectuent le contrôle sur place et une Sous-direction du Contrôle sur pièces qui comprend quatre services :

Le service du contrôle sur documents des banques ;

Le service de contrôle sur documents des établissements financiers et institutions mutualistes ;

La centrale de risques et incidents de paiement ;

Le service des relations avec les usagers du secteur bancaire.

Tous ces cadres, y compris ceux du service de contrôle sur documents des IMF, ne sont pas spécialisés dans la microfinance.

Il existe des dispositions juridiques complémentaires à celles évoquées plus haut, notamment l'article 28, alinéa 3 du Décret n° 094-2000 du 28/09/2000 portant réorganisation du Commissariat aux Droits de l'Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l'Insertion (CDHLCPI).

En vertu de ce décret, le CDHLCPI a comme mission, entre autres, de favoriser l'émergence d'un système de financement décentralisé dans une optique de lutte contre la pauvreté et d'améliorer l'environnement de la microfinance.

Il joue un rôle important dans la mise en oeuvre des stratégies nationales relatives à la microfinance et au développement des MPE dont il est l'ancrage institutionnel, et dans la mobilisation des financements qui leur sont destinés. Il apporte son appui aux IMF principalement en termes de renforcement de leurs capacités.

Le Secrétariat d'Etat à la Condition féminine (SECF) intervient dans le domaine de la microfinance dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de promotion féminine (SNPF) élaborée en 1995 et mise à jour pour la période 2005-2008. Cette dernière retient parmi ses axes prioritaires, le renforcement de la participation économique des femmes notamment à travers des activités visant l'amélioration de l'accès des activités économiques des femmes au financement.

Le secteur dispose d'une association professionnelle : l'APROMI, créée en 1997 en vue de constituer un cadre de concertation et d'échanges entre les opérateurs de la Microfinance, renforcer les capacités de ses membres et représenter ces derniers auprès des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds sur toutes les questions se rapportant à la Microfinance. Cette structure de coordination des IMF compte actuellement 59 IMF membres. Elle a bénéficié du soutien du PNUD pendant 5 ans et bénéficie actuellement d'un appui du CDH/LCP/I et de l'ONG Oxfam.

En termes d'activités, l'APROMI a organisé une vingtaine de sessions de formation au profit des IMF comprenant des formations de type général et des formations thématiques en partenariat avec le programme de renforcement des capacités des IMF en Afrique francophone (CAPAF).

Elle a également assisté une quarantaine d'IMF dans l'élaboration de leurs dossiers d'agrément. Cependant, elle souffre d'un manque de ressources pour son fonctionnement, d'une vision claire de son rôle dans le secteur de la microfinance, et de problèmes institutionnels, poussant l'association à agir de manière opportuniste en fonction des financements disponibles.

Par conséquent, le secteur ne dispose donc pas d'un véritable cadre de concertation et d'interface dans le dialogue avec le Gouvernement et les partenaires techniques et financiers (PTF). Pour remédier à cette situation, l'association est en cours de restructuration avec l'appui du PNUD.

i. Politique et stratégie du gouvernement

Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté : Le gouvernement mauritanien a adopté en janvier 2001, un Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) couvrant la période 2001-2015. Le parlement mauritanien a ensuite voté une loi d'orientation en juin 2001 faisant du CSLP le cadre de référence pour toutes les actions de développement envisagées dans le pays.

Après une première phase de mise en oeuvre du CSLP de 2001 à 2004, le pays est en cours de finalisation l'élaboration de son plan d'action pour la période 2006-2010. Son principal objectif est de faire reculer la pauvreté de 46,7% en 2004 à 35% en 2010 et 15% en 2015 et d'atteindre les OMD avant l'horizon de 2015.

Le développement de la microfinance se retrouve dans l'axe 2 du CSLP consistant à ancrer la croissance dans la sphère économique des pauvres et représente un axe fondamental de la stratégie du Gouvernement et un vecteur essentiel de la réforme engagée pour le renforcement et la diversification du système financier national. En effet, à travers le développement d'une culture d'épargne et le financement des MPE et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) au profit des populations pauvres, qui n'ont pas accès aux services bancaires, la microfinance permet de lever une contrainte de taille par rapport à l'accès des pauvres aux moyens de production.

Stratégie Nationale de la Microfinance (SNMF) et Stratégie Nationale de Promotion de la MPE (SNMPE): Ces deux stratégies élaborées par le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers notamment le PNUD et le BIT, ont été adoptées en novembre 2003.

La SNMF vise à permettre l'accès des populations pauvres à des services financiers de base pérennes, de coordonner le développement des IMF, d'améliorer leurs outils de gestion et leurs capacités opérationnelles et d'assurer efficacement le contrôle et la supervision de leurs activités.

Cet ensemble d'actions doit garantir la sécurisation de l'épargne des déposants et accroître la capacité des IMF à appuyer le développement des micros et petites entreprises. Cependant, la stratégie ne fait pas une analyse approfondie du secteur, notamment de ses faiblesses et de la demande réelle qui paraît largement sous-estimée au regard du nombre de pauvres actifs dans le pays.

Il en résulte un budget très faible de 3,5 millions de dollars et des objectifs quantitatifs pour 2008 (137 000 adhérents aux IMF, 4,5 milliards MRO de crédits octroyés et une épargne collectée de 3 milliards MRO) qui sont parfois inférieurs aux données actuelles.

La SNMPE vise le développement des MPE et sa mise en oeuvre s'appuie sur le PNIME dont les principaux objectifs sont:

· L'appui à la création et au développement de la MPE;

· La mise en place d'un système de financement adapté au secteur et

· Un développement des techniques de production, commercialisation et de gestion adéquat.

La phase pilote du PNIME a démarré depuis avril 2006 dans la région de l'Assaba avec la réalisation d'études sur les créneaux porteurs et sur le financement des MPE, des formations techniques et en gestion au profit de 60 entrepreneurs, ainsi que la mise en place d'un centre d'information sur les MPE.

ii. Financement du secteur et intervention du gouvernement et des partenaires techniques et financiers

Le secteur de la microfinance est financé principalement par les partenaires techniques et financiers (PTF) qui ont apporté au secteur depuis 1997 environ 25,5 millions $EU contre environ 6 millions pour le Gouvernement.

Dans le cadre des programmes du Gouvernement, notamment, ceux appuyés par le CDHLCPI et le SECF, le financement des IMF est généralement accordé au taux zéro, ce qui crée des distorsions dans le marché et traduit le manque de connaissances des meilleures pratiques dans le domaine de la microfinance au sein de ces instances. Toutefois, comme le prescrit la SNMF, le Gouvernement a reconnu la nécessité d'arrêter d'intervenir dans ce type d'activités et de confier la gestion de tous les fonds de crédit à des institutions professionnelles et compétentes.

Les principaux PTF intervenant dans le secteur de la microfinance en Mauritanie sont le FAD qui vient en première position, ensuite le PNUD et la Banque Mondiale. Il existe également parmi les PTF, une tendance à privilégier la mise à disposition de fonds de crédit par rapport à un appui sous forme de renforcement des capacités alors que l'un des défis à relever par les IMF est la maîtrise de la croissance. Les financements et lignes de crédit accordés sont en général à court terme (deux à trois ans) alors que pour atteindre une bonne capacité de financement, les IMF ont besoin de lignes de crédits sur des périodes plus ou moins longues allant de 5 à 10 ans.

iii. Contrainte au développement de la microfinance

Inadaptation du cadre de supervision au développement du secteur:

Le manque de formation et d'expérience du personnel de la BCM en charge de la supervision des IMF, notamment face à la diversification du statut des IMF instaurée par la nouvelle ordonnance ;

la supervision telle que prévue est difficile à mettre en place étant donné l'inadéquation entre d'une part, les informations financières et comptables très détaillées que les IMF sont tenues de fournir et

les ratios prudentiels de gestion qu'elles doivent respecter et d'autre part, les faibles capacités organisationnelles de la plupart des IMF ;

La période d'exonération fiscale dont bénéficient les IMF pour une période de cinq ans à dater de leur agrément est jugée insuffisante étant donné qu'une IMF n'atteint généralement son équilibre financier qu'après 7 à 10 ans d'activités ;

La fixation par la BCM d'un taux d'intérêt plafond, périodiquement révisable pour les opérations de crédit des IMF afin d'éviter l'application de taux d'usure, pourrait avoir une incidence négative sur la capacité des IMF à atteindre l'autonomie financière.

Faibles capacités des IMF :

Sans appuis spécifiques, la plupart des IMF n'est pas en mesure de préparer des états comptables et financiers fiables. Leur système de gestion de l'information tend à se limiter à la gestion des statistiques relatives aux prêts octroyés, au nombre de clients servis, au volume d'épargne collectée, aux montants recouvrés et à la tenue des impayés au détriment de l'analyse financière des états et des ratios financiers en vue de déceler les performances en terme d'efficacité opérationnelle et de viabilité financière.

A l'exception des CAPEC qui ont bénéficié d'une assistance technique internationale sur plusieurs années ainsi que de subventions d'équilibre, les autres IMF en général, ne possèdent pas les ressources humaines adéquates, elles n'ont pas de systèmes comptables et d'information fiables, et leurs capacités de planification sont insuffisantes. Par ailleurs, la taille réduite de bon nombre d'entre elles rend leurs perspectives d'autonomie financière - la couverture de leurs charges par leurs produits- incertaines. Par conséquent, elles dépendent de financements extérieurs pour leurs activités de prêts, mais également pour financer leur fonctionnement.

Défaillance des systèmes de suivi-évaluation :

Elle est liée à l'absence de données fiables et exhaustives qui empêche de percevoir la demande réelle (nature, qualité et volume) de services de microfinance qui paraît largement sous-estimée au regard du nombre de pauvres. Cette défaillance découle également des faibles capacités du personnel des IMF, de la technique utilisée pour le traitement des données (saisie manuelle ou sur Excel) et de l'insuffisance d'informations sur la clientèle cible des IMF, notamment leurs caractéristiques socioéconomiques, et leur désagrégation par genre.

Absence de ressources de financement des IMF sur le moyen et long termes:

Les ressources existantes qui sont généralement fournies pour une durée de cinq ans, proviennent essentiellement des bailleurs de fonds dans le cadre de projets ou programmes. Etant donné l'insuffisance de ressources financières stables, les crédits accordés par les IMF à leurs clients sont généralement de courte durée (moins de 24 mois, avec une forte proportion de crédits de moins de 12 mois), pénalisant les crédits d'investissement à moyen terme.

Faible qualité du portefeuille des IMF:

La qualité du portefeuille des IMF dépend de celles des dossiers des promoteurs d'AGR et des MPE. Or, ces derniers sont confrontés aux difficultés suivantes qui freinent leur rentabilité:

Les faibles qualifications des promoteurs d'AGR et des dirigeants de MPE dans la gestion de leurs affaires et la technologie vétuste et mal adaptée qu'ils utilisent malgré souvent un savoir-faire de base incontestable, affectent inéluctablement leur productivité et leur compétitivité;

l'exiguïté(petitesse) du marché de la MPE lié au faible pouvoir d'achat de leur clientèle, à la faible diversification de leurs produits et services, et à la concurrence des produits importés à cause de la faiblesse des barrières à l'entrée des frontières, et

Leur méconnaissance ou mauvaise perception du crédit qui les pousse à ne pas rembourser le crédit obtenu, nombre insuffisant pour effectuer le contrôle comme le prescrit la réglementation.

Selon le projet PRECAMP qui envisage d'améliorer la capacité des acteurs de la microfinance durant ces dernières années. Nous allons montrer dans la partie suivante les avantages du projet sur le secteur de la microfinance, les impacts sociaux et l'analyse de l'impact sur les femmes.

1) Avantages économiques du projet

Le projet contribuera sensiblement à développer le secteur de la microfinance. En effet, il permettra d'accroître la clientèle des IMF de 139 000 personnes à 200 000 en 2011, soit une progression de 43%. L'épargne mobilisée par les IMF et leur portefeuille de prêts passeront respectivement de 4,9 et 2,5 millions d'UC à 6,86 et 3,75 millions d'UC. Au terme du projet, dix réseaux d'IMF représentant environ 60 caisses auront des organes fonctionnels, un système d'information et de gestion fiable, des plans d'affaires réalistes, des produits diversifiés et seront proches de l'autonomie financière. Ils pourront ainsi, à travers la structure pérenne de refinancement, et les 16 caisses implantées en milieu rural, accroître d'au moins 5% la couverture des besoins en services micro financiers de qualité dans tout le pays d'ici 2011.

Les activités de microfinance permettront de faciliter l'accès et l'intégration des groupes cibles (les femmes et les jeunes notamment) au circuit économique moderne. Il est estimé qu'en 2011, 35% des promoteurs d'AGR seront dans des créneaux porteurs et qu'au moins 20% des 20 000 AGR, dont 60% de femmes, soit 2 400 femmes, passeront au stade de MPE. Ainsi, en soutenant la microfinance et les MPE, le projet concourt à la création et au développement d'un tissu de MPE intégrées au secteur économique, et partant, à la création d'emplois. Le renforcement des capacités des IMF contribuera à la consolidation du secteur de la microfinance et sa meilleure intégration dans le marché financier, permettant ainsi aux pauvres de bénéficier du boom économique attendu de l'exploitation du pétrole.

Par ailleurs, les différentes études (diversification des services financiers, diagnostic des IMF, promotion du déploiement des IMF en milieu rural, les créneaux porteurs), la base de données sur les IMF, et l'étude d'impact des activités de microfinance sur la pauvreté permettront d'améliorer l'information sur les IMF, les AGR et les MPE. Les autres PTF seront encouragées à intervenir pour appuyer le développement du secteur.

2) Analyse de l'impact social

Le projet touchera plus de 200 000 personnes, soit environ 20% de la population pauvre du pays. Les actions envisagées contribueront donc aux efforts nationaux visant à réduire la proportion des pauvres pour l'ensemble du pays à 35% en 2010, contre 46,7% actuellement.

Le projet contribuera à améliorer l'accès des populations pauvres à des services financiers viables et durables. En effet, la couverture des besoins des AGR et MPE passera de moins de 10% actuellement à plus de 15% en 2011, avec plus de 66 000 activités financées. En particulier, le milieu rural qui est mal desservi à l'heure actuelle avec moins de 10 IMF, verra ce nombre passer à plus de 25 à la fin du projet.

Le renforcement des capacités des promoteurs d'AGR et de MPE, l'encouragement à la diversification de leurs activités vers les créneaux porteurs à plus forte rentabilité, et le financement de leurs activités permettront d'augmenter leurs revenus et partant, d'améliorer leurs conditions de vie de leurs familles, et de structurer leurs entreprises. Le fonds de crédit destiné aux pauvres économiquement actifs aura un impact direct sur l'amélioration des revenus dans la zone du projet. Environ 200.000 clients, dont 60% de femmes, auront accès au microcrédit pour financer leurs activités génératrices de revenus, dont plus de 20% passeront au stade de MPE.

Les activités d'IEC portant sur le crédit, les aspects liés au genre, à l'environnement permettront d'accroître le nombre d'adhérents aux IMF de 140 000 à 200 000 en 2011, d'établir des rapports plus égalitaires favorisant un plus grand épanouissement de la femme, une meilleure scolarisation des filles et une protection de l'environnement.

3) Analyses de l'impact sur les femmes

Le projet favorise la participation des femmes à toutes les activités du projet. En effet, sur les 50 IMF devant bénéficier du projet, 31 sont féminines. Par ailleurs, sur les 16 IMF dont le projet va appuyer l'implantation en milieu rural, 6 sont des IMF féminines. Il s'assurera qu'au moins 60% des bénéficiaires finaux du projet sont des femmes en ce qui concerne le crédit, les divers types de formation et de suivi-accompagnement. Par ailleurs, parmi les cibles de MPE à atteindre à travers les appuis aux PNIME et à l'ANAPEJ, le projet veillera à ce que 20% soient des femmes. Il contribuera par conséquent, à réduire les disparités de genre notamment dans l'accès aux ressources.

A travers les formations et l'IEC, le projet améliorera les conditions d'environ 150.000 femmes dans les domaines suivants : la formation à la création d'entreprise, aux techniques professionnelles et à la gestion ; l'augmentation des revenus et la capacité d'épargne des femmes, leur accès au crédit et le développement des AGR et MPE.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote