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Impact de la communication pour le changement de comportement en zone de santé d'Uvira

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par Bernard BAHIMBA KALIMURHIMA
Université ouverte/ CIDEP antenne d'Uvira - Licence 2011
  

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I

EPIGRAPHE

« Que vous rendrai-je SEIGNEUR pour tout ce que vous avez fait et vous ne cessez de faire pour moi ? Je chanterai toujours et partout votre nom malgrémoi. »

Psaume 145,1-7

II

DEDICACE

A la Sainte Vierge Marie pour les multiples intercessions au près de son fils Jésus Christ qui nous a envoyé son Esprit Saint afin de nous fortifier.

A vous CHAKUPEWA SHETI Joséphine, le coeur de on coeur, vous a fait preuve de votre patience et de votre amour sans mesure ;

A vous mes enfants, vous songez jour et nuit à notre bien-titre : BAHIMBA Nicodeme, Soeur INGLENE Madeleine, BAHIMBA

Solange, BAHIMBA Aubin, BAHIMBA NYEMBO, BAHIMBA Félicita,

BAHIMBA Perpétue ;

A vous nos enfants vivant avec nous, LUHINZO Dumiel, SHUKURU AGANZE, MADADA et CASINGA Emmanuel ;

A vous ma chère mère Lucie KIPENDO pour votre affection maternelle ;

A vous : Famille Dr KAPAMA Aloys et Dr BABIKIRE Delphin, pour votre soutien moral et matériel ;

A nos amis : Dr MASUMBUKO BURHOLE MANU, AG. MAHESHE et logisticien CIRI ;

A tous nos chers amis de loin ou de près,

Pour vous tous, nous dédions ce travail, fruit de vos effortsfournis.

III

REMERCIEMENTS

« Quand on voit un building s'élever au-dessus des autres maisons, ce que beaucoup d'hommes y ont contribué d'une maniere ou d'une autre. »

Ce travail qui vient de s'achever, n'est pas l'effort d'une seule personne.

Que nos sentiments de remerciement s'adresse d'abord à notre Co-directeur, Chef des travaux et Doctorant, Albert KALONGA LISE-LIA NZAMBI, qui, et en dépit de ses multiples occupations, a accepté de nous conduire. Ses remarques, suggestions et assistance scientifique, nous ont suffisamment aidés et ont été pour nous utiles.

Nous exprimons aussi nos remerciements :

a. Aux autorités de l'Université Ouverte de Bukavu qui ont accepté de créer une extension de cette grande institution à Ivira. Si non, nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd'hui

b. A tous nos formateurs : « Tout début est toujours dystocique. » Vous avez accepté toutes les conditions difficiles de la vie, vous vous étiez vidés malgré vous, pour nous rempli, les si mauvaises conditions de vie qui étaient en dessous de seuil humain, ne vous ont pas déroutés de votre option. Réjouissez-vous de ce que nous sommes aujourd'hui.

c. Aux compagnons de lutte de l'auditoire pour leur engagement, pour leur fermeté et surtout pour un confort moral et matériel. Sans eux, notre vie serait stagnante avec le même statut.

Ine demande cependant : « Ne soyez pas tous loin de moi pour que je fasse valoir ce que vous avez planté en moi, que par mes actes sur terrain, ceux qui s'affronteront avec nous, se sentent fiers de vous et cherchent à vous atteindre par n'importe que moyen. »

IV

SIGLES ET ABREVIATIONS

AG : Administrateur Gestionnaire.

BCZS : Bureau central de la Zone de Santé.

CEDEAO : Communauté Economique Des Etats d'Afrique de l'Ouest.

CEPAC : Communauté des Eglises de Pentecôte en Afrique Centrale

CPN : Consultations Pré-Natales.

CPS : Consultation Pré-Scolaire.

Dr : Docteur.

ECZS : Equipe Cadre de la Zone de Santé.

EICSS : Education-Information-Communication-Sensibilisation Sanitaire.

ELS : Etat de Lieu de la Santé.

FAO : Fonds pour l'Agriculture et Elevage.

HGR : Hôpital Général de Référence.

ITM : Institut Technique Médicale.

MCZS : Médecin Chef de Zone de Santé.

MICS : Multiple Indicateurs Chuster Survey.

MINISANTE : Ministère de la Santé.

MST : Maladies Sexuellement Transmissibles.

OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

ONU : Organisation des Nations Unies.

RDC : République Démocratique du Congo.

SIDA : Syndrome Immuno Déficience Acquise.

SIW : Systèmes d'Information Web.

St : Saint.

UNIC : Université de CEPROMAD.

UNICEF : Fonds de Nations Unies pour l'Enfance.

UO : Université Ouverte.

VIH : Virus Immunodéficience Humaine.

ZSR : Zone de Santé Rurale.

INTRODUCTION

0.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE

0.1.1. COMMUNICATION.

La communication est un art et une science de transmission, d'accueil d'une connaissance, chez une au plusieurs personnes (1).

C'est aussi une action de faire partager, demandant d'entrer en contact, en liaison, avec une ou plusieurs interlocuteurs (2).

Etymologiquement, encore le mot communication, vient du latin « Communicare», qui Signifierait échanger, partager, mettre ensemble, mettre en commun, chercher à se comprendre, à se persuader.

Selon le sociologue américain Charles COOLEY, « la communication est le mécanisme par le quel les relations humaines existent et se développent » (3).

Elle inclut tous les symboles de l'esprit avec les moyens de les transmettre à travers l'espace et les maintenir dans le temps. Elle inclut tous les moyens d'expulsion.

En santé publique, la communication vise toujours l'adoption d'un

comportement plus favorable à la santé, vis-à-vis d'un problème de santé qui se présente dans un milieu quelconque.

1 KALONGA, L., Cours de communication sociale G3 DC, UO-EX. Uvira, inédit, Uvira, 2007-2008

2 FAO, Guide méthodologique d'élaboration d'une stratégie de communication pour le développement,

Manuel 1, Rome, 2000, p3.

3 ABABAKARE D « Genre et développement : Quels en jeu pour la formation » in Colloque international,

Bordereau, 2-4 février, 2006, p.1.

La vraie communication doit être un facteur favorable de développement et pour le développement , selon FAO , de ce fait, elle consiste en l'utilisation de façon planifiée et organisée des techniques et de moyens de communication ( médiatiques et non médiatique), pour promouvoir le développement , à travers un changement d'attitudes et /ou de comportements , en diffusant l'information nécessaire et en suscitant la participation active et consciente de tous les acteurs , y compris des bénéficiaires au processus ( 4).

Nous ne cesserons de confirmer que la santé est l'unique don précieux, que nous avons bénéficié de l'Eternel, et tout ce que nous faisons, c'est pour la sauvegarder.

Tous les domaines ne concourent que pour sa protection, sa conservation et sa promotion, car dit-on : « premièrement la santé et le reste immédiatement après ».

Et c'est dans le sens mrme de la protection, un adage bantu dit que : « mieux vaut prévenir que guérir », alors qu'on ne peut mieux prévenir que seulement par la communication. (5)

0.1.2. IMPACT (6).

Étymologiquement, ce mot vient du latin Impactus, de IMPEGERE qui signifie HEURTER. C'est une collision de deux ou plusieurs corps. Il signifie encore une influence décisive des événements sur le déroulement de l'histoire ; il peut être aussi entendu comme tout effet direct, contre coup d'une action.

4 FAO, op.cit, p.4.

5 Proverbe Bantu

6 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, Paris, 1976, p.

Ici nous pouvons dire que tout effet produit après avoir été en

FRPPXQFDtiRn EDvHFETXH0TX'XC ERX EXn EJ1RXSH.

0.1.3. COMPORTEMENT (7).

&'HMIE0'HnMHPE0H E2HM ElpDFtiRnMEd'Xn ELCCIMdX ERX GXn groupe observables objectivement.

La psychologie expérimentale, pour sa part, distingue les comportements ou les réponses du sujet suivant un stimulus, de ceux où 0'Rn Ene distingue pas les stimuli spécifiques.

- le trouble de comportement est un défaut, qui se manifeste à la vie sociale et par conséquent, peut prendre de multiples formes à savoir :

- la forme qui affecte la présentation : ceci se manifeste à la mode d'hDE[00HPHEt, ESK Mionomie.

- La forme qui affecte la vie quotidienne : E0'r JtqCH, E0H EMRPPHi0,E 0'D0iPHntDtiRn ;

- La forme qui affecte le contact à autrui : ceci se manifeste par une méfiance, une opposition, ou une indifférence ;

- / D E RIPH ETXa EMH EPDCUHMtH ESDLE0H ESDMMDJH Eà E0'DFtH : la réalisation des désirs impulsifs tels que la fugue, le suicide.

Les troubles de comportement, sont particulièrement fréquents dans les plDtM EIpPHEtiH0M, E0HMESM FIRSDtNIHM, E0HMESKDMHMEDLJXHMESH ESM FIRMH, E0'h MtpAiH, E HIE0'D0FRR0iMPH. EPDiMEl0MESeuvent également être provoqués par certaines affections organiques comme les tumeurs , les accidents vasculaires cérébraux, 0'pSi0HSMiH, E0HMEGpFRPSHnMDtiRnM EPplDER0ITXHME( EHC EFDMECH ECIDEqtH EH, E0HM E URxIFDMRnM, E E0D EPRrt,E

Donc s'occuper du comportement pour un communicateur, c'est contribué à la prévention des conséquences de troubles de comportement à tous les niveaux et dans chaque secteur.

0.1.4. LA ZONE DE SANTE (8).

C'est une entité géographique bien délimitée ( diamètre maximum 150kms) , contenue dans les limites d'un territoire ou d'une commune administrative, comprenant une population d'au moins 100.000 habitants ( elle est composée des communautés homogènes au point de vue socio culturelle) avec des services de santé à 2 échelons inter pendants ( centre de santé au 1e échelon et un hôpital général de référence ( HGR) au 2e échelon) , sous la supervision d'une équipe cadre de la zone de santé.

La zone de santé est subdivisée en « Aires de santé»

0.1.4.1. Eléments du système de santé dans la zone de santé.

Le système de santé au niveau de la zone de santé comprend les éléments suivants :

- les individus, les familles et les communautés

- la structure de santé de premier contact : le centre de santé

- le niveau de référence : l'hôpital général de référence

0.1.4.2. Les organes de gestion de la zone de santé prise dans son

ensemble.

La zone de santé compte un certain nombre de structures de gestion et de participation communautaire. On note celles qui sont directement liées à chacune de deux structures de prestations de soins : Centre de santé et hôpital

8 RDC, Ministère de la Santé, le recueil des normes, Kinshasa, 2007, p.9

général de référence et celles dites de gestion intégrée de toute la zone de santé telles que le comité de gestion.

nn.r /i RUP 1V/3'RUIEOVEMRn.

Le leadership intégré de la zone de santé (ECZ) est composée de 5 membres dont :

1. médecin chef de zone de santé : Il est le coordinateur de l'équipe

2. médecin Directeur de l'hôpital général de référence

3. l'Infirmier Supérieur de la zone de santé

4. l'Administrateur gestionnaire de la zone de santé

5. le Directeur de nursing de l'hôpital général de référence.

0.1.5. CHANGEMENT.

C'est une amélioration ou transformation d'un état de vie moins bon à celui plus assuré, mieux amélioré. (9)

Il est en outre à comprendre comme un processus, visant le passage d'une étape moins humaine à une autre jugée humaine ou satisfaisante.

Ceci exige 2 conditions :

- l'intér1t, l'avantage

- l'accord et la participation de l'individu ou du groupe.

Vrai ou faux comportement ce la doit venir à l'intérieur de l'individu ou du groupe.

9 LEALLOIS, M, P., Petit Larousse de la Médecine, Paris, 1997, p.191

0.2. PRESENTATION DU PROBLEME

0.2.1Présentation dans le monde

La vie humaine est souvent menacée par des faits et phénomènes divers, mais en premier lieu la morbidité et la mortalité, qui mettent fin à cette vie, aussi bien dans les pays du Nord que ceux du Sud.

C'est ce qui a mené l'organisation des Nations Unies en sigle « ONU», à mettre sur pied à travers son assemblée générale et son conseil de sécurité, une des agences spécialisées en matière de santé en l'occurrence : l'Organisation Mondiale de la Santé, l'OMS en abrégeant. Celle-ci a pour rôle, de promouvoir la santé préventive, curative et promotionnelle à travers le monde entier.

Néanmoins, certains efforts ont été réalisés surtout dans les pays développés, soit pour éradiquer totalement certaines maladies, soit pour en faire efficacement face. C'est les cas du paludisme, de VIH/SIDA, de la variole, de la tuberculose, de la lèpre, etc, oCI le taux de morbi- mortalité a été réduit sensiblement.

En prenant par exemple, le cas précis du VIH/SIDA, seuls pays en développement occupent le sommet de la séroprévalence. Pourtant, cette pandémie n'est jusqu'ici sans traitement curatif. Mais, une question se pose, pourquoi cette différence ? C'est parce que dans ces pays, la communication et l'information, sont plus développées et on y rencontre moins de personnes analphabètes, et qui du jour au jour, sont au point de tous les événements, et apprenant souvent comment se prévenir.

0.2.2. Dans les pays du tiers-monde.

Dans le pays en développement, l'ignorance est à base du taux élevé presque pour chaque maladie. Le manque ou la sous information, est responsable du taux élevé de morbidité et mortalité. Certains cas palpables illustrent ce fait, c'est par exemple de la « mortalité maternelle ». Selon

U NICEF, on estime que « chaque année, ce sont plus de 500.000 femmes, soit environ une femme toutes les minutes qui meurt des suites de complications liées à la grossesse ou pendant l'accouchement. Environ 99 % des décès maternel les surviennent dans les pays en développement, dont plus de 90 % en Afrique et en Asie.10

Il en est de même des enfants qui paient un lourd tribut, car dans l'ensemble du monde en développement, un enfant de moins de 5 ans sur 4, soit 146.000.000 d'enfants, souffrent d'insuffisance pondérale. C'est surtout en Asie du Sud et dans une moindre mesure en Afrique subsaharienne, que le problème de la sous-alimentation des enfants est plus grave.11

q En Afrique sub-saharienne, les jeunes femmes sont plus vulnérables face à l'infection du VIH/SIDA que les jeunes hommes, mais disposent d'une information moins complète qu'eux sur le HIV.12

0.2.3. En République Démocratique du Congo

q Sur 1000 enfants qui naissent en RDC, 127 meurent avant leur 1er anniversaire (soit 304.800 cm sur 2.400.000 enfants < à 1 an)

q .

La RDC est parmi les 6 pays du monde regroupant 50 % de mortalité infantile mondiale après l'Inde, le Nigeria, la Chine, le Pakistan, et avant l'Ethiopie.13

10 UNICEF, situation des enfants dans le monde 2007, unissons-nous pour les enfants, 2007, p.5.

11 UNICEF, idem, p.3-4.

12 Ibidem, p.6

Mais aussi, le niveau de la mortalité maternelle en RDC demeure encore élevé comme l'ont prouvé les enqurtes menées par :

Etat de lieu de la santé (ELS) en 1998 :

1837 pour 100.000 naissances vivantes.

Multiple Indicateur Chuster Survey) MICS 2) en 2001 :

1281 pour 100.000 naissances vivantes.

La séro-prévalence de devient (SIDA en RDC est passée de 3,2 % en 2007 à 4,2 % en 2008

0.2.4. En ZSR-UVIRA.

Les pathologies de mains sales et parasitaires ont perdu leurs traces dans les pays développés et continuent à faire rage en RDC, plus particulièrement dans la zone de santé d'Uvira.

Et à titre d'exemple, le cholera a placé la zone de santé d'Uvira parmi les zones qui ont donné beaucoup de cas de cholera au monde en 2006 et 2007.14

0.3. CONSEQUENCES DU PROBLEME

Dans les pays développés où la communication est vraiment efficace, les problèmes d'alimentation, des accidents de trafic routier, des maladies des mains sales et parasitaires, la prévalence du VIH/SIDA, la morbi-mortalité chez la mère et chez l'enfant, les problèmes de vaccination et l'accès à l'information ou aux services de santé ne constituent plus les problème de santé publique.

13 RDC, MINISANTE, Guide de mise en oeuvre, Kinshasa, 2004, p.4

14 UNICEF, Art. cit. p.103

Tandis que dans les pays envoie de développement, en RDC, et plus particulièrement dans la zone de santé d'Uvira, ces problèmes cités ci haut constituent les causes principales de morbi-mortalité.

0.4. INTERET DU SUJET

Le choix et intérêt du sujet étant une première étape pour celui ou celle qui veut s'engager dans la recherche et surtout celle de la santé ne doit pas être un fait de hasard.

Dans le cadre d'élaboration d'un travail de mémoire, la contribution de la zone de santé dans la communication pour le changement des comportements et son impact sur la vie des habitants de cette zone, a tiré notre attention.

Ce sujet relève un triple intérêt dont : l'intér~t personnel, l'intérIt pratique ou social et celui scientifique ou théorique.

Quant à son intérêt personnel, nous avons voulu savoir l'impact de la communication dans la zone de santé vis-à-vis de la situation socio-économicosanitaire actuelle de sa population.

Quant à l'intérêt social ou pratique, une fois la communication est bien menée, certaines maladies endemico-pandemies qui ont perdu trace dans les pays développés ; ne continueront plus à semer la terreur dans la zone de santé d'Uvira.

S'agissant de l'intérêt théorique ou scientifique, notre étude nous permet d'apporter notre contribution à la production des connaissances sur la communication et son impact en santé publique, piste ou moyen dans l'aménagement des comportements et mettre à la disposition des scientifiques un outils parmi tant d'autres pour l'avancement de la science humaine.

0.5. DESCRIPTION DU MILIEU (15)

0.5.1. Localisation de la zone de Santé G13 YIa.

La zone de santé d'Uvira est située dans le territoire d'Uvira, plaine de la Ruzizi, province du Sud Kivu en République Démocratique du Congo. Sa superficie est de10 036 km2 avec une densité de 224 habitants / km2. Elle est limitée :

- Au Sud : par la zone de santé de NUNDU

- A L'Ouest : par la zone de santé des hauts- plateaux d'Uvira par la chaîne
de MITUMBA

- A L'Est : par le lac TANGANYIKA qui la sépare ainsi de la République
de Burundi

0.5.2. Aperçu historique. (16)

Elle a été érigée en 1978, dans le but de favoriser l'accessibilité aux soins de qualités et en quantité à la population de la Sous- Région d'Uvira (district). Avant la découpage de 2004, et de ce fait, elle englobait les espaces de la zone de santé de :

- Uvira, l'actuelle

- Ruzizi

- Hauts #177;Plateaux d'Uvira

15 ZSR d'Uvira, canevas du plan de développement de la zone de santé d'Uvira, UVIRA, 2008

16 ZSR D'Uvira, Archives, UVIRA 2006,

Différents médecins chefs de zone de santé d'Uvira se sont succédés
Tableau N° 1 : Les médecins chefs de zone de santé d'Uvira.

NOMS ET POST NOMS

DUREE

OBSERVATION

1

Dr. FOSSA ALPHONSO

1978-1981

Médecin Italien, 1e

MCZS. Encore vivant.

2

Dr. LIAMBI

1981-1985

N'est plus en vie El

3

Dr. MAMONI

1985-1990

Encore vivant à

Mulongwe

4

Dr. MUTOMBO

1990-1993

Encore vivant à

Mulongwe

5

Dr. MASSIALA

1993-1994

Actuellement vivant,

RWANA

6

Dr. NTURUBIKA

1994-2006

Encore vivant à

KILIBULA-UVIRA

7

Dr. KAPAMA ALOYS.

2006- à

nos jours

Actuel MCZS.

 

Source : Archives BCZS, 2006.

0.5.3. La situation politico-administrative.

La zone de santé est dirigée par l'équipe cadre, où le Médecin Chef de zone joue le rôle de coordinateur. Cette équipe est donc assistée par deux (2) organes :

1. comité de gestion.

Il a pour membres :

- les membres de l'équipe cadre

- l'Administrateur du Territoire d'Uvira ou son délégué

- le Représentant des Infirmiers Titulaires de Centres de Santé

- les Représentant de chaque comité partenaire privé ou confessionnel, qui a des structures de santé dans la zone.

Attributions:

- Gestion des ressources de la zone de santé

- préparation des dossiers et documents à soumettre au conseil

d'administration.

Disons en terme de fréquence, le comité se réunit une fois par mois tandis que, l'équipe cadre , lui se réunit une fois par semaine.

DACRCI-L0 G1pGPLCLIMptLRn.

Celui- ci a pour membres :

- médecin Inspecteur

- Médecin chef de Zone et coordinateur de l'Equipe cadre

- le représentant de HGR

- Administrateur du Territoire

- Représentant de chaque intervenant dans la zone de santé d'Uvira

- Un représentant des infirmiers titulaires.

-

Ce conseil a pour attributions de :

- approuver les plans de la zone de santé et contrôler leurs mises en oeuvres :

- administrer l'ensemble des ressources humaines, financières et
matérielles de la zone de santé

- contacter ou entériner la prise de contact avec les organismes antérieurs, qui peuvent aider la zone de santé à fonctionner.

Ses réunions se tiennent 2 fois par an au maximum.

0.5.3. Données démographiques de la zone de santé. (17)

Selon les statistiques 2009, 231360 habitants constituent la cible de notre Zone de santé et ces derniers sont repartis à travers 21 aires de santé.

Tableau N° 2 : Données Démographiques de la zone de santé d'Uvira en 2009 (18).

Aire de santé

Population total

0-59 Mois

Femmes enceintes.

1

MAKOBOLA

4204

840

169

2

KIGONGO

6543

1309

262

3

KABIMBA

14314

2863

573

4

KALUNDU CATHOLIQUE

7278

1456

292

5

KALUNDU ETAT

11013

2203

441

6

KALUNDU CEPAC

10106

2022

405

7

KABINDULA

9610

1922

385

8

NYAMIANDA

12451

2491

498

9

KIMANGA

10932

2187

438

10

St PAUL

13821

2765

553

11

TANGANIKA

7295

1459

292

12

MULONGWE

17058

3412

683

13

ROMBE

16636

3328

666

14

MITUMBA

13.128

2626

526

15

KASENGA CEPAC

17.850

3570

714

16

KASENGA ETAT

11.229

2246

450

17 ZSR d'Uvira, Dénombrement en zone de santé d'Uvira, Septembre 2007

18 Idem

17

KIYAYA

7244

1449

290

18

KAVIMVIRA

10.337

2068

414

19

KILOMONI

9174

1835

367

20

SOS KALA

3994

799

160

21

KIRUNGU

10183

2037

408

0.5.4. Sur le plan socio-économique

Sur le plan socioculturelle, les données à notre disposition nous présentent cette cartographie :

Tableau N° 3 : Principaux groupes ethniques.

GROUPES ETHNIQUES

01

BAVIRA

02

BAFULIRU

03

BABEMBE

04

BASHI

05

ET AUTRES.

Tableau N° 4 : Principales langues parlées.

LANGUES

01

SWAHILI

02

FRANÇAIS

03

LANGUE SELON L'ETHNIE

Tableau N° 5 : Principales religions.

RELIGIONS

01

CATHOLIQUE

02

PROTESTANTE

03

MUSULMANE

04

LES SECTES

0.5.5. Sur le plan épidémiologique.

Tableau N° 6 : Principales pathologies de la zone de santé en 2008 (19).

PATHOLOGIES

FREQUENCE

OBSERVATION

01

PALUDISME

35774

Endémique

02

DIARRHEES AUTRES

8.562

 

03

INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES

7850

 

04

FIEVRE THYPHOIDE

5.642

Endémique

05

AMIBIASE

1.980

 

06

CHOLERA

1.478

Endémique.

07

VIH/SIDA

585

Pandémique

08

DIARRHEE SANGLANTE

355

Endémique

09

SEHISTOSOMIASE

101

 

Toutes ces pathologies peuvent être évitées ou atténuées par la Communication pour le changement de comportement.

0.6. REVUE DE LA LITTERATURE

Plusieurs études, recherches et publications ont fait objet de la communication et de l'information.

19 ZSR-UVIRA, Rapport annuel 2008, Uvira, ZSR d'Uvira ,2008

C'est notamment les cas de Aline BARIHUTA, qui a mené une étude sur « Le rôle des médias dans le développement socio-économique du Burundi ». Selon l'auteur, s'était seulement le souci de faire l'état de lieu des médias burundais d'une part, de scruter leur gestion, leur politique nationale ainsi que leur stratégie pour le développement, et d'autre part, rechercher à redynamiser les médias en vue d'établir une politique nationale pour la communication.

Bref, l'étude de BARIHUTA voulait que la communication soit orientée pour le développement socio-économique au lieu d'tre au service politique.

Cette étude se démarque de la notre bien que certains aspects soient analogues, à savoir la recherche du feed back et le changement des comportements.

La présente se focalise plus sur l'évaluation de l'impact dans tous les domaines mais avec accent particulier sur le changement des comportements dans le domaine sanitaire, pouvant aider surtout, notre population à éviter les maladies, vu la grave situation épidémiologique de notre zone de santé rurale d'Uvira.

Par ailleurs, Christine DUFOUR, dans sa thèse intitulée « Etude du rôle des professionnels de l'information dans les systemes d'informations Web du gouvernement fédéral canadien ».20

Pour l'auteur, elle vise à accroître les connaissances sur l'intervention des professionnels de l'information dans les systèmes de l'information Web. Pour les besoins de cette recherche, les professionnels de l'information sont définis comme les personnes ayant une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l`information ou tout autre formulation équivalente.

20 DUFOUR C., Etude du rôle des professionnels de l'information dans les systèmes d'informations Web du gouvernement fédéral canadien, Thèse de Doctorat, Université de Montréal, 2003

Cette recherche étudie quatre questions de recherche qui portent sur :

les rôles des professionnels de l'information décrit dans les politiques de l'information pan-gouvernementales liées aux systèmes d'information Web (SIW), ainsi que ceux des autres intervenants mentionnés en lien direct avec les SIW.

Les types de SIW dans lesquels les professionnels de l'information interviennent.

Les tNches des professionnels de l'information dans ces SIW. Les autres intervenants qui travaillent dans ce système.

Cette étude se distingue de celle-ci, non seulement en tenant compte de leur délimitation spatio-temporelle, mais surtout que Christine DUFOUR met l'accent aux systèmes d'informations Web (SIW), or quant à nous, nous visons, non seulement le changement des comportements de notre cible, mais surtout, évaluer si les animateurs et les communicateurs en santé, jouent pleinement leur rôle, ce lui d'aider la population à éviter les maladies surtout d'origine hydrique, des mains sales, le VIH/SIDA et les accidents de circulation par une meilleure communication.

Pour la FAO et ses autres partenaires, dans leur atelier « Guide méthodologique d'élaboration d'une stratégie de communication multi médias »21 ont mis surtout le point sur les méthodologies d'élaboration et de mise en oeuvre des stratégies et politiques nationales de communication pour le développement.

Cet atelier vise des objectifs majeurs à savoir : renforcer l'impact des intervenants de la FAO au sein de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et rendre disponible les méthodologies élaborées

21 FAO, Communication pour le développement, Manuel 1, Op. Cit.

et éprouvées sur le terrain dans le domaine des politiques et des stratégies de communication.

Disons qu'ici, la FAO mettait l'accent sur la bonne communication pour l'amélioration, d'abord de l'agriculture, bien que cette communication était multi médias.

Quant à nous, ne cessons pas de le rappeler, notre impact est plus dans le domaine sanitaire qu'agricole, bien que le feed back et le processus d'élaboration d'une stratégie de communication, soient entre autre les points communs.

0.7. HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL.

0.7.1. Hypothèses.

Le 21e Siècle a vu plus la technologie et la médecine se distinguer dans le domaine de la recherche de pointe.

C'est pour cette raison que certaines maladies, jadis jugées incurables comme les maladies cardiaques, la variole, le lépreux, la tuberculose et que savons-nous encore, ont trouvé solution grâce à la médecine de pointe.

Ceci signifierait d'une part la puissance de la médecine curative, mais d'autre part, ses limites et impuissance.

C'est notamment les cas de l'hypertension, le VIH/SIDA, l'obésité, le diabète, et autres, qui par l'information et la communication, peuvent facilement être prévenues ou/et évitées.

Ainsi donc, la création d'un département d'Education- informations - communication et sensibilisation sanitaire (EICSS), Réellement autonome, effectif et efficient, à l'Instar d'autres programmes avec un budget indépendant, serait un moyen indiqué, pour la réduction sensible de taux de morbi mortalité du

aux nombreux accidents de circulation à Uvira, ainsi qu'à la réduction l'endoépidémie des maladies des mains sales et hydriques etc.

0.7.2. Objectifs du travail.

0.7.2.1. Objectif général.

La zone de santé d'Uvira fait partie d'une part des zones qualifiées de lacustres, dans notre pays et ainsi, elle est considérée de foyer des maladies des mains sales et d'origine hydrique, et d'autre part, des maladies de carence dues à la situation socio-économique médiocre.

Par ailleurs, l'aspiration de cette cité en une ville, crée un boom démographique sans précédent, qui est aussi source de plusieurs accidents dus jà l'abondance de trafic routier.

Toutes ces maladies et accidents en dépit du faible pouvoir économique de notre cible, ne peuvent être contournés que grâce à un changement de comportement responsable, acquit par une bonne communication , ceci veut donc notre principal objectif.

0.7.2.2. Objectifs spécifiques.

A travers cette étude, nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques ci- après :

1. Que les activités de communication pour le changement de
comportement, ne soient réservées à une seule catégorie, mais plutôt affaire de toutes les parties prenantes de la santé. Car la meilleure façon de protéger sa santé, c'est de veiller à la santé d'autrui.

2. Que le communicateur en santé soit réellement identifié parmi les autres agents de santé.

3. Susciter la conscience de toute personne, qui aspire aux activités de promotion et de protection de la santé des individus, en ZSR-UVIRA. Que si

l'homme n'est pas suffisamment formé et informé, il n'y ait pas co-responsabilité de gestion des soins de santé et des problèmes de santé.

4. Que la zone de santé d'Uvira puisse, jouir suffisamment et pleinement son rôle de coordinatrice de ces activités de communication : les planifier, les suivre et les évaluer avec ses autres partenaires multisectoriels.

5. Que tout communicateur, soit capacité et outillé afin qu'il exerce mieux ses fonctions avec toutes les performances voulues.

6. Que tous les canaux soient exploités pour la promotion intégrale de la santé

7. Qu'un cours de communication pour le changement de comportement soit inséré parmi les cours des ITM et d'une manière plus particulière à
l'ITM/UVIRA.

0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE.

p Pour être précis et concis, nous avons délimité notre travail dans le temps

et dans l'espace.

Dans l'espace, notre recherche repose sur l'ensemble de la zone de santé d'Uvira, territoire du même nom, Province du Sud Kivu en RDC.

Par ailleurs dans le temps, notre étude s'étend sur une période de trois (3) ans, soit de 2006-2008.

L'année 2006 comme limites inférieures, se justifie par le fait que, plusieurs données utiles à cette monographie d'avant cette année, ne sont pas disponibles dans le archives suite aux différentes guerres et migrations qu'a connu notre champs d'investigation.

L'année 2008 par contre, marque le début et l'élaboration du présent travail d'une part, ainsi que la limite supérieure des données annuelles d'autre part.

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES.

Tout ouvrage humain est sujet d'obstacles et contraintes comme dit-on : « il n'y a pas de roses sans épines » (22).

C'est pourquoi nous avons connu assez de difficultés dont voici les principales :

1. L'insuffisance de la documentation appropriée à notre sujet, et surtout que la matière traitée n'est pas assez vieille.

2. il ne nous a pas été facile d'aborder nos enqurtés, car ils s'attendaient à quelque chose de compensation, avant ou après avoir répondu à notre questionnaire d'enqurte, et surtout du fait qu'ils n'en trouvaient pas directement de leur intérêt. Ceci a fait qu'ils ne se rendaient pas disponibles, mais aussi manifestation de sentiment de dédain et de la méfiance.

3. Les difficultés liées au temps étaient aussi permanentes, d'autant plus que nous sommes à la fois travailleurs, mais aussi étudiant, et père de famille.

4. les difficultés liées aux moyens financiers très limités pour se payer différents frais en rapport avec notre travail tels que : le frais de transport, la bureaucratie et autres ~

10. SUBDIVISIONS DU TRAVAIL.

Le présent travail comprend 5 grandes parties :

22 ) BARIHUTA, A , le rôle des médias dans le développement socio- économique du Burundi, mémoire, UNIC-ISGEA, Bujumbura, 2007-2008, P-9.

1e partie : une introduction générale : dans cette partie nous avons précisé le thème abordé (entre autre : sa définition des concepts de base, la présentation du problème, et ses conséquences, intérêt du choix du sujet, la description du milieu d'étude, la revue de la littérature, les hypothèses et objectifs du travail, la délimitation spatio-temporelle et les difficultés rencontrées),

2e partie : les généralités sur la communication.

3è partie : les matériels, méthodes et utilisation des résultats attendus. 4e partie : les résultats.

- 5e partie : la discussion et interprétation des résultats.

Chap.I. GENERALITES SUR LA COMMUNICATION

I.1.Principes ou règles de la communication.

- savoir communiquer c'est une vocation, c'est un service, un ministère, on ne communique pas pour soi-même, il faut un désintéressement de soi. Ce qui est visé surtout c'est le bien, la vie, l'évolution positive d'une personne ou d'un groupe.

- La communication est une co-responsabilité : tous les participants sont responsables de la vie d'un groupe. que chacun puisse se sentir que sans sa contribution rien ne va, sans lui, rien n'ira, il faut sa part.

- La communication est une fonction spécifique, elle demande certains dons, une compétence, une formation, une préparation, surtout, il faut se mettre une idée que le bien #177;rtre de l'autre c'est contribuer à son bien #177;être personnel.

- La communication est une valorisation de la personne, du groupe, d'où il faut, favoriser la liberté d'expression = que chacun se sente libre de parler, de donner ses opinions, d'où il faut que le groupe apprenne aussi à accueillir les idées de l'autre, d'écouter l'autre. « On a toujours besoin d'un plus petit que soi », a-t-on toujours dit.

- La participation de tous les membres : « nul n'est plus riche pour ne rien recevoir ni pauvre pour n'est rien donner » (23)

- La communication est la canalisation de :

Aspiration profonde

Forces vitales de la personne au groupe des personnes, dans ce cas, le communicateur a pour rôle de déceler les potentialités de chacun et de les mener à terme si possible.

I.2. La valeur éducative d'une communication.

- L'être humain est perfectible et la vie lui donne de nombreuses occasions de progresser, la vie en groupe parfait son éducation sous de nombreux aspects : Ici la communication a une fonction éducative,

- La communication fait prendre conscience et réfléchir, donnant ainsi à chacun l'occasion de se personnaliser davantage.

- La communication contribue à l'amélioration des rapports humains. * sens de l'autre : personne comme moi : c'est un ~tre humain différent de moi : peut m'enrichir.

* sens du partage : « Nta nnawigira», ceci veut dire : « nul ne peut se sufir » disent les burundais.

* sens du dialogue : « loin de l'autre, pas de vie»

*sens de la solidarité : «Munwe muguma gutatoba buki, gutatimba ngoma », adage fuliru pour dire : « un seul doigt ne peut malaxer le miel, ni battre le tam-tam ».

- la communication permet de relativiser ses idées propres et développer ainsi le sens de pluralisme.

- Elle conduit à l'engagement après les étapes d'informations et de réflexion.

- Elle favorise la remise en question grâce à l'accueil d'opinions différentes librement exprimées.

- Elle développe et nourrit l'affectivité, parce qu'elle crée des liens entre personnes qui appartiennent à la même communauté et qui doivent se connaître, s'estimer et s'aimer, travailler ensemble.

- Elle soutient la persévérance : chacun pouvant appuyer son effort sur l'ensemble du groupe

- Elle libère le meilleur de la personne par le jeu de la vie sociale, des interrogations et des interpellations.

I.3. Sortes de communications.

Il est vrai que les sortes de communications sont nombreuses, néanmoins, en ce qui nous concerne, nous pouvons nous limiter aux deux qui nous semblent appropriées pour le cas d'espèce.

I.3.1. La communication occasionnelle ou informelle.

C'est celle qui se fait de manière spontanée, brusque et sans préparation, elle dépend donc de la circonstance, ici, le communicateur n'est pas du tout préparé, mais use de ses expériences pour s'en tirer d'affaire. Elle peut se faire partout où l'on se retrouve que ça dans la rue ou dans un débit de boisson au tour d'un verre avec ses collègues, au marché au travail, bref partout. Spécialement pour un agent de santé, les bonnes occasions sont nombreuses et s'offrent à lui souvent, pendant toutes les formes de

consultations à savoir : les consultations curatives et /ou en pleine prestation de service.

I.3.2. La communication programmée ou formelle.

Comme le signifie le terme, celle-ci est bel et bien planifiée, organisée et programmée dans le temps et dans l'espace, par un agent de santé bien qualifié et se passe très souvent pendant les CPN, les CPS, les visites dans les écoles, visites à domicile, aux camps militaires ainsi que dans différentes réunions. Pour qu'elle atteigne son objectif et ttre efficace, elle exige une préparation

Pendant l'évaluation, la communication occasionnelle a plus d'impact que la communication programmée, car elle est rapide, et se fait souvent de bouche à l'oreille, et très souvent se fonde sur la rumeur vérifiable ou non.

I.4. Le communicateur en Santé Publique.

I.4.1. Qui est #177;il ?

C'est un animateur, entraîneur, un éclaireur. En bref, selon les saintes écritures, il est considéré comme une lampe placée sur la table, une lumière, du sel pour assaisonner les autres (24).

Il est en outre considéré comme :

- c'est un ami de l'individu ou du groupe ;

- c'est un auditeur de l'individu ou du groupe ;

- c'est un tout sauf un absent : donc sa présence habituelle, physique et morale est primordiale ;

- c'est un guide de l'individu ou du groupe ;

- c'est un chasseur de trésor ;

- c'est l'aîné de l'individu ou du groupe par ses expériences ;

- c'est l'interlocuteur valable d'un individu ou du groupe ;

- c'est le catalyseur ;

24 BIBLE DE JERUSALEM. Matthieu 5 :12-13 ;

- c'est le maître : maître de soi, de la matière, de l'information, du groupe, de la situation, et de la méthode.

I.4.2. Les qualités d'un bon communicateur en santé publique

(25).

Pour qu'on soit un bon communicateur, l'individu doit être :

- ouvert aux relations : c'est- dire avoir sens de contacts, des rencontres, d'échanges en profondeur.

- respectueux de toute personne, de toute idée proposée - accueillant et se mettre à l'écoute de tous, dans un esprit constructif

- confiant dans le groupe : c'est- dire savoir influence les autres membres du groupe par ses caractères persuasifs , donc un leader , et savoir que chaque membre du groupe est une richesse et peut participer d'une manière ou d- une autre à la consolidation du groupe. Il doit en outre, avoir l'esprit d'initiatives et des responsabilités à pouvoir assumer.

- dynamique ou dynamisant : d'où croire à l'ouverture vécue ensemble, à la richesse du partage, de la recherche, du changement profond. Il doit rayonner, susciter, communiquer la foi de vivre vraiment en esprit
communautaire, rendre et être fier du changement progressif.

- lucide et ferme : c'est- dire être en communion avec le groupe, se mettre au même niveau que lui ,marquer le pas ensemble avec lui, et marcher ensemble avec les sujets du groupe .

Ferme : être au service de l'individu, du groupe, rappelant et précisant les objectifs et les moyens.

- désintéressé : c'est donc être au service de l'individu, du groupe, voir et vouloir uniquement le vrai bien de l'individu, du groupe

- uni à Dieu : avec Dieu tout ira, et sans Dieu rien n'ira, rien ne va. Il (elle) doit être une femme ou un homme de Dieu, instrument de l'Esprit Saint, en contact fréquent, permanent et profond avec lui.

25 DEFOUR, G, Animateur, éd.BANDARI-BUKAVU, RDC, 1976, P

I.4.3. Attitudes et comportements à éviter par un communicateur.

(26)

Doit éviter de :

- S'engager avec légèreté au service de l'individu ou du groupe

- Décider sans informations ni consultations préalables.

- N'est pas assez préparé, sous prétexte qu'on en a l'habitude ou beaucoup d'expériences.

- Dire toujours la même chose, les mêmes exemples, les mêmes chansons, Donc n'avoir pas la coutume de censurer ses leçons.

- Succomber à l'activisme, c'est ià dire trop de contacts, de programmes, de réunions.

- Ne pas se remettre en cause soi-même, rendant les autres responsables de difficultés rencontrées.

- Se croire indispensable et de n'être pas capable de s'effacer à temps. I.4.4. Sa fonction principale.

Il doit aider au cheminement de l'individu, du groupe vers un progrès, vers une meilleure prise en charge de sa santé et de tout ce qui y concourt. D'où il faut :

- qu'il soit présent dans le groupe ou à coté de l'individu, c'est un accompagnateur,

- qu'il arrive à s'effacer sans disparaître complètement,

- qu'il aide à formuler les objectifs, le but à atteindre et les moyens pour les atteindre,

- qu'il aide à faire l'évaluation

- qu'il instaure un climat de confiance, de vérité, et d'accueil mutuel.

- Qu'il soit un pacificateur, un unificateur, loin de lui toutes formes de discrimination, d'exclusivité, car tout ce qui est naturel, est un don de Dieu. I.4.5. Ce que le communicateur doit favoriser.

26 KALONGA, op.cit

- la prise de conscience des problèmes et comment arriver à trouver les solutions tout en ayant fixe en avance les objectifs ;

- une concertation communautaire : l'individu pour le groupe et le groupe pour l'individu ;

- la participation des membres suivant leurs capacites et leurs desirs, dans le respect du bien general ;

- la liberte dans la plus grande expression ;

- la vie en commun, non seulement du point de vue humain, mais aussi du point de vue spirituel ;

- la variete dans les activites pour eviter la monotonie ;

- la structuration du groupe et des activites ;

- les relations interprofessionnelles à travers les activites faites en commun et les echanges ;

- concours multisectoriel dans la resolution des problèmes du milieu ;

- l'ouverture du groupe à l'exterieur par l'accueil et les visites reçues. I.4.6. Ses actes spécifiques.

D'une façon générale, la valeur professionnelle ou fonctionnelle de quelqu'un ou du groupe, est liee à la valeur des actes specifiques de la profession ou de la fonction. Ainsi les actes spécifiques d'un communicateur en sante publique sont :

- Introduire : Quoi ? Une personne, un sujet, une demarche, une recherche, une objection, un dialogue. Ceci varie en fonction d'une circonstance.

- Accueillir : un membre nouveau, une suggestion, une critique, une remarque. D'où il faut accueillir les participants en fonction de ce qu'ils sont, tels qu'ils sont : leurs defauts, leurs qualites, leurs outrances, leurs maladresses. Donc « accueillir d'abord ».

- Encourager : Donner confiance, favoriser la croissance de l'autre en l'invitant à se lancer, à risquer, à proposer, à s'engager. D'où encourager avec amour, avec esprit de discernement.

- Susciter : l'intérit du groupe ou de l'individu , la confiance , le respect , la collaboration , le don, le comportement constructif et discret, mais qui favorise la vie et sa fécondité.

- Interroger : le groupe, les équipes, les personnes. ceci par respect pour provoquer la créativité, le partage, la recherche et la remise en question.

- Approfondir : la recherche, le débat, l'échange

- Synthétiser : s'arriter à l'essentiel, hiérarchiser, ordonner, résumé ce qu'on a trouvé.

- Evaluer : Apprécier le vécu, l'activité et l'état de l'individu ou du groupe, sous des aspects différents dans un climat de vérité et de charité.

I.4.7. Attitudes vis-à-vis des malades graves.

A ce point nous mettons l'accent sur les Maladies chroniques, les plus pauvres, les misérables.

A ces gens, il faut une attitude spéciale c'est pourquoi, le communicateur et son interlocuteur doivent former un couple. D'où la nécessité d'un dialogue basé sur l'amour.

Le communicateur doit faire tout pour que son interlocuteur lui parle le maximum possible, y compris des sujets douloureux.

> Dans ce cas, on doit comprendre qu'il est impossible, et même guère souhaitable de tout se dire. « Respecter l'autre, c'est précisément accepter de ne pas tout savoir de lui et de ne pas tout lui imposer de notre propre vie »

> Souvent l'autre n'est pas prêt à tout entendre, laissons le, donc il faut lui laisser le temps de réfléchir et de prendre ses décisions. Avant de commencer à dialoguer avec lui, demande-lui s'il est prt à écouter, s'il est capable en ce moment, compte tenu de sa situation du moment.

> Le communicateur doit montrer à son interlocuteur que certaines situations peuvent être vaincues si on fournit un peu d'efforts, d'abord personnellement, mais surtout et aussi avec les autres.

I.4.8. Attitudes du communicateur dans un groupe.

1.4.8.1. Dans un groupe :

Le communicateur est le coeur et la tte du groupe. C'est pourquoi il doit :

v Vivre au sein du groupe et partager sa recherche, sa vie, ses expériences. dans ce cas, il joue le rôle du coeur

v Réfléchir sérieusement de ce qui se passe dans le groupe : il analyse envisage, discerne et prévoit pour le bien- être de ce dernier. Ainsi, il joue le rôle de la tête ou mieux du cerveau ou encore le moteur.

v Cependant, un équilibre entre ces deux fonctions (la tête et le coeur) : ceci exige du communicateur : une grande présence, une proximité,une disponibilité, une écoute , un accueil, mais aussi une liberté d'esprit, un engagement réfléchit, une certaine créativité et une réelle imagination.

1.4.8.2. Avec les jeunes :

Les jeunes ont dans leur nature, un esprit de changement. Ils veulent du nouveau à chaque instant. Et souhaitent une « revolution » c'est pour quoi, il y a des conditions que doit acquérir tout communicateur devant les jeunes

C'est notamment :

- apprendre à les écouter,

- se pencher à eux,

- Les observer davantage,

- Se rendre compte de leur évolution

- Le voir tels qu'ils sont et non tels qu'on veut ou qu'on s'imagine les voir

- Faire un effort de découvrir leurs besoins et leurs intérêts.

En tout, il faut tout d'abord les aimer pour mieux les aider et mieux se donner à eux.

1.4.8.3. Avec les adultes.

Ils visent le rendement, l'efficacité immédiate, et le groupe est souvent organisé et ayant un comité stable. Pour les attirer, il faut que le communicateur connaisse d'avance leur motivation.

Ce groupe n'est nullement opposé au milieu familial, tout au contraire, ils visent souvent à le compléter et à l'élargir.

Le groupe d'adultes est donc complémentaire. Donc communiquer avec les adultes, c'est échanger avec eux, les aider à qui les préoccupent , mais c'est surtout chercher à trouver les solutions aux grands problèmes de leur vie quotidienne , de leurs foyers respectifs. Surtout ceux liés à leur santé et celle de leurs familles.

1.4.8.4. Avec les mamans.

Les mamans, constituent souvent la couche la plus concernée par les problèmes de santé, car si pas elles, c'est donc leurs enfants en l'absence de leurs maris. Ainsi, avant qu'un problème ne soit connu de tous, il aura engendré beaucoup de conséquences chez les mamans et leurs enfants.

Exemple de la diarrhée liquidienne, d'origine idiopathique, en zone de santé d'Uvira au courant de la 36è et 37è semaine 2009, oCI la fréquence des nouveaux cas enregistrés, était en majorité constituée des mamans. Elles sont plus discrètes, se dévoilent difficilement et ont difficile à marquer leur accord, leur collaboration, mais une fois obtenu, elles sont plus vives et plus fructueuses que des hommes.

Ensuite, elles croient beaucoup plus aux phénomènes mystiques que scientifiques.

Ex. elles sont plus sensibles aux chambres de prières, à la magie, à la sorcellerie, aux fétichismes et au charlatanisme.

Différemment aux hommes, les femmes s'engagent sans trop d'intérits, mais suite au fanatisme, chose contraire pour les hommes, qui visent souvent de l'intérit, c'est pourquoi, un adage dit : « on prends la femme par les oreilles et l'homme par les yeux ».

Chez les hommes comme chez les femmes, étant tous adultes , certains éléments doivent attirer un communicateur soucieux du changement de comportement chez ses interlocuteurs :

les adultes restent longtemps collés à leurs passés, ils acceptent

difficilement les transformations, les nouveautés, ils ont difficile à se détacher de leur passé,

pour mieux réussir dans ses objectifs, le communicateur doit les

accompagner dans leurs activités respectives, car les femmes se parlent mutuellement durant les activités,

quant aux sujets ayant trait à leur intimité, il est mieux qu'un choix tombe à un communicateur du genre féminin,car les mamans sont souvent convaincues par une personne de mrme sexe qu'elles.

1.4.8.5. Avec l'individu.

C'est le point de départ et d'aboutissement de toute séance de communication, ayant pour but : le changement de comportements. Tout avec lui, pour lui, sans lui, rien ne marche. Avant de viser le groupe, toute activité de communication pour le changement de comportements, doit songer à la promotion intégrale de l'individu. L'individu, par tout, est égocentrique au départ. Ainsi, un seul l'individu peut influencer par ses idées, tout un groupe. Il en est de même du groupe jà l'individu. Il est mieux que le communicateur laisse l'individu se décharger, manifester toutes ses préoccupations.

A lire Mr A.KALONGA, L'éducation constitue la base de la vie sociale. Elle est un processus qui commence à la naissance et se termine avec la mort de chaque individu. L'homme vient au monde en état de table rase et doit tout apprendre avec la vie : le savoir, le savoir faire et le savoir être. Il naît ignorant et doit passer de l'ignorance à la connaissance par l'éducation à travers la communication, car il n'y a pas d'éducation sans communication.

Ce pendant, les formes d'éducations sont multiples et déjà au 18e S, Montesquieu disait : « Nous recevons trois éducations différentes au contraire, celles de nos pères, celle de nos maîtres et celle du monde».

Celle de nos maîtres : celle là reçue à l'école, celle du monde : se manifeste dans l'environnement quotidien, s'élargit par les voyages et se dramatise ou se prolonge par les media des mass, qui constituent une véritable « Ecole parallèle».

Nous l'avons toujours souligné, qu'il n'y a pas éducation sans

communication.

Ainsi, nous allons passer en revue quelques institutions et structures traditionnelles de l'éducation :

I.5.1. la famille biologique ou atomique

C'est l'unité de base de la communication. C'est dans son sein que se crée le premier lieu ou relation, la communication qui rattache l'individu à une communauté plus large, ainsi se transmettent des valeurs que la famille va privilégier (les valeurs religieuses, morales, culturelles, idéologiques et politiques « ~), et sur le plan plus concret, le principe d'hygiène, de politesse, et de savoir #177; vivre en général, y compris les principes de base d'ouverture ou de fermeture à la communication elle #177;même. Déjà le couple devrait apprendre à communiquer s'il veut préserver l'harmonie de la vie conjugale.

L'esprit de famille constitue également un principe qui lie les parents aux enfants et les enfants entre #177;eux. La famille permet donc de vivre en profondeur, la première communication, qui est la socialisation. Certes, la

famille est aussi le foyer de premières tensions, de premiers conflits, de premières discussions, de premières discordes inhérentes à la communication, mais aussi de premiers efforts de tolérance.

1.5.2. / TERle.

Eduquer, c'est communiquer des règles de comportements techniques (instruction), et morale (formation), qui sont communes à des degrés divers aux membres d'une société considérée. La civilisation occidentale a structuré l'éducation et en a fait une institution. Ainsi, c'est l'école qui a pour tNche de former les élèves par exemple, à partir de la première année maternelle jusqu'au doctorat universitaire.

Cependant, l'éducation existe également dans des sociétés dites primitives, sous les vocables d'initiation. Le canal institutionnel peut ou ne pas exister et ça sera la famille au sens large, le clan en transmettant les us et coutumes, les traditions, les habitudes communautaires. Et l'école, se servira toujours de la communication.

1.5.3. / 'NGPe.

Elle est une société en soi plus ou moins bien structurée, véhiculant la doctrine religieuse, ses adhérents ont entre-deux un lien de communication qui se nomme la « communion ».

CHAP .II. LES MATERIELS, METHODES, TECHNIQUES
UTILISEES ET UTILISATION DES RESULTATS ATTENDUS.

II.1. LES MATERIELS.

Les grandes distances pour atteindre les aires de santé ciblées, les conditions de transport et de communications particulièrement difficiles et les unités pour atteindre les cibles et l'Internet, ont conditionné la préparation logistique et matérielle en exigeant un maximum de prévision. Egalement la préparation du questionnaire, sa reprographie et sa distribution sur terrain n'était pas chose facile à réaliser.

Pour la sécurité de récoltes des données sur terrain , nous même et certains infirmiers titulaires , et responsables d'associations à qui nous avons fait recours , étaient munis des documents administratifs : attestation du médecin chef de zone de santé d'Uvira , lettres d'instructions des chefs de quartiers et d'avenues.

Outils de récolte de donnés

- Un questionnaire a été adapté et traduit en swahili afin de recueillir des éléments nécessaires pour notre travail,

- Outre ce questionnaire, quelques unités étaient rendues disponibles à nos chers collaborateurs, pour éventuelles difficultés qui se présenteraient sur terrain et pouvant handicaper le bon déroulement de nos enquêtes.

- Nous ne pouvons pas terminer ce registre, sans évoquer les papiers sur lesquels notre questionnaire a été imprimé, le stylo, la machine calculatrice qui nous a permis de calculer le pourcentage pour les différents tableaux, l'ordinateur avec ses deux principaux logiciels, à savoir : Word pour le traitement de ce texte, et l'Excel pour, la formation des tableaux. L a moto pour sa part, nous a été d'une nécessité extr~me, dans la mesure où, elle

nous a facilité le déplacement dans la récolte de nos données ainsi que

dans le suivi de l'évolution de notre travail, auprès de nos encadreurs.

II.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

II.2.1. Méthodologie de l'enquête et qualité des données.

Etant donné que notre étude porte sur impact de la communication dans la zone de santé d'Uvira, ainsi que les objectifs que nous nous sommes fixés d'atteindre, nous nous sommes vu obligé, d'appliquer les méthodes analyticodescriptive et critique.

Ces méthodes nous ont permis d'analyser les différentes causes de la morbi- mortalité dans notre zone de santé d'une part, et d'autre part, de nous rendre compte comme le dit la bible : « mon peuple meurt faute de connaissances» . C'est ainsi que les méthodes analytique et critique, nous ont aidé à comprendre que beaucoup de nos malades ainsi que nombreux de nos motards, commettent assez d'accidents, faute de communication et d'informations sur les moyens simples et préventives d'éviter ces maladies et mais aussi de la méconnaissance du code de route et de l'importance du port de casques. L a méthode descriptive pour sa part, nous a permis de décrire objectivement la situation épidémiologique de notre cible.

L'interview, nous a aidé à échanger librement avec nos interlocuteurs sur les différentes maladies que connaisse la population d' uvira, ainsi que leurs causes et conséquences, aussi bien en famille que dans la communauté. L'enqurte par questionnaire quant à elle, nous a permis de récolter les données relatives à notre travail et cela sur tous les aspects de la vie socio-économique de notre zone de santé.

L'observation directe et indirecte, nous ont aidé à palper de nos propres yeux la situation sanitaire de notre population, surtout en notre qualité double de

chercheur scientifique et infirmier superviseur. Ajoutons la consultation des documents divers liés à notre recherche.

II.3. Choix et la taille de l'échantillonnage. 11

La taille de l'échantillon visée ,a été essentiellement fonction de la représentativité des éléments et de la précision recherchée au niveau de toute la zone de santé, tout en maintenant l'enqurte dans des limites acceptables de temps et de notre budget.

Ainsi 95 ménages ont été choisi au hasard suivant la méthode LQAS qui nous a défini le nombre des ménages par aire de santé.

Tableau N° 7 : DM1e 11E 11mTs11EI11aIEe 11E11SnIT.

Aire de Santé

Pop. Total

Nombre Ménages

ciblés

01

MAKOBOLA

4204

02

02

KIGOMBO

6543

03

03

KABIMBA

14314

06

04

KALUNDU Catho

7278

03

05

KALUNDU Etat

11013

05

06

KALUNDU CEPAC

10.106

04

07

KABINDULA

9610

04

08

NYAMIANDA

12451

05

09

KIMANGA

10.932

05

10

St PAUL

13.821

06

11

TANGANYIKA

7295

03

12

MULONGWE

17058

07

13

ROMBE

16636

06

14

MITUMBA

13128

05

15

KASENGA CEPAC

17850

08

16

KASENGA ETAT

11229

06

17

KIYAYA

7244

04

18

KAVIMVIRA

10.337

05

19

KILOMONI

9.174

04

20

SOS KALA

3994

02

21

KIRUNGU

10183

06

22

TOTAL

 

95

Source : Nos enquêtes de terrain 2009.

Parmi les transporteurs des motos- taxi et les vendeurs le long de la route , nous avons choisi au hasard 10 par catégorie.

II.4. Utilisation des résultats attendus.

Après avoir analysé et interprété les résultats, nous cherchons les facteurs qui influencent la non application correcte de la communication pour le changement de comportements en zone de santé d'Uvira.

Ainsi ces résultats permettront :

a) Aux autorités sanitaires de la zone de santé à :

Prendre des décisions rationnelles afin que la communication pour le changement de comportements en zone de santé d'Uvira ait un impact favorable.

Il s'agit alors de procéder aux choix des solutions les plus efficaces et les plus efficientes, parmi celles qui restent à la portée de toutes les formations sanitaires de la zone de santé.

b) Aux différents communicateurs

Ce travail se veut donc, un arsenal des principes et des théories qui orienteront, tout communicateur soucieux du changement de comportements, de son interlocuteur, et surtout comment s'auto évaluer.

Ainsi les résultats de notre recherche devront servir de tremplin pour le renforcement de l'impact positif et de l'amélioration du négatif.

c) A nous-même :

Ces résultats, nous ont permis d'évaluer la nature de l'impact de la communication pour le changement de comportements, ainsi proposer les pistes de renforcement des aspects positifs et corriger les aspects négatifs.

- Ensuite, nous avons fait une sorte de suivi des ordres et recommandations formulées par certaines autorités politico administratives et les chargés de la sécurité routière à toutes les populations de la cité d'Uvira.

- la manière dont les subalternes répondent aux l'ordre et recommandations formulées.

- La recrudescence de la diarrhée liquidienne idiopathique, malgré l'application des pratiques -clé et la désinfection de l'eau à boire, nous a permis de douter aussi sur la qualité de communication en zone de santé.

- les manières dont s'exécutent les réunions chez OCHA, en zone de santé et lors de cluster -santé ainsi que leur impact sur la vie de toute la population.

CHAP III. RESULTATS

III. 1. PRESENTATION DES DONNEES 2006-2008.

III. 1. 1. Morbidité et mortalité annuelle. Tableau 8 : Morbi-mortalité 2006.

 

Janvier

Février

Mai

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Sept.

Octob.

Nov.

Dec.

 
 

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

01

Cholera

125

0

124

0

178

0

222

01

153

01

147

0

115

0

184

0

184

0

129

0

142

0

152

0

02

Rougeole non vaccinées

100

03

129

03

440

07

328

03

559

11

168

02

82

01

45

01

45

1

14

0

4

0

0

0

03

Diarrhée sanglante

20

0

32

0

22

0

36

0

36

0

15

0

35

0

37

0

37

0

31

0

32

0

35

0

04

Paludisme

4849

04

486

15

4218

05

4347

06

4259

01

3715

07

3319

11

3649

14

3649

14

5166

08

2302

19

2914

18

05

VIH/SIDA

85

01

36

0

50

01

61

03

54

02

78

01

76

0

50

03

50

3

32

0

48

1

67

1

06

MST

86

0

30

0

47

0

49

0

59

0

78

0

59

0

72

0

72

0

48

0

60

0

69

0

07

Autres diarrhées

675

0

452

0

598

0

604

01

738

0

698

0

578

0

835

01

835

01

616

0

858

0

621

01

08

Fièvre typhoïde

507

0

380

0

352

0

342

0

460

0

351

0

327

0

364

0

364

0

119

01

448

01

503

02

09

Anémies

321

08

276

03

308

06

334

06

308

05

309

07

237

08

287

07

287

07

324

10

304

3

220

03

10

Violences sexuelles

16

0

07

0

14

0

08

0

14

0

18

0

17

0

17

0

17

0

17

0

10

0

17

0

11

Mortalité maternelle

694

01

561

0

704

0

722

0

753

0

709

0

729

03

699

0

699

0

651

0

606

0

853

01

12

13

Morts - nés

Accidents de trafics routiers TOTAL

710

17

3443

16

02
61

565

16

6878

16

01

35

709 31

6773

31

03
37

787 36

6308

27 03 53

761

14

7377

21

01

184

696

22

6996

18

02
55

748

19

6812

21

03
48

694 14

7263

11 01 56

694

14

6194

11 01 30

652

14

6109

06

02
30

697 16

5333

14

03
43

860 24

5994

19 06 51

 

Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2006

- A la lecture de ce tableau, il ressort clairement que, les maladies ciaprès : le choléra, le paludisme, l'anémie, la mortalité maternelle, les mort-nés et les accidents de trafics routiers, ont occupé la place prépondérante dans notre échelle de valeur. Ceci s'explique, car en 2006, aucun programme ni structure appropriée de communication pour le changement de comportements n'était initié.

- Pour les cas du rapport avec la maternité :

Tableau N° 09 : Morbidité annuelle et mortalité annuelle 2007

 

Janvier

Février

Mai

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Sept.

Octob.

Nov.

Dec.

 
 

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

01

Choléra

125

0

124

0

178

0

222

01

153

01

147

0

115

0

184

0

184

0

129

0

142

0

152

0

02

Rougeole non vaccinées

100

03

129

03

440

07

328

03

559

11

168

02

82

01

45

01

45

1

14

0

4

0

0

0

03

Diarrhée sanglante

20

0

32

0

22

0

36

0

36

0

15

0

35

0

37

0

37

0

31

0

32

0

35

0

04

Paludisme

4849

04

486

15

4218

05

4347

06

4259

01

3715

07

3319

11

3649

14

3649

14

5166

08

2302

19

2914

18

05

VIH/SIDA

85

01

36

0

50

01

61

03

54

02

78

01

76

0

50

03

50

3

32

0

48

1

67

1

06

MST

86

0

30

0

47

0

49

0

59

0

78

0

59

0

72

0

72

0

48

0

60

0

69

0

07

Autres diarrhées

675

0

452

0

598

0

604

01

738

0

698

0

578

0

835

01

835

01

616

0

858

0

621

01

08

Fièvre typhoïde

507

0

380

0

352

0

342

0

460

0

351

0

327

0

364

0

364

0

119

01

448

01

503

02

09

Anémies

321

08

276

03

308

06

334

06

308

05

309

07

237

08

287

07

287

07

324

10

304

3

220

03

10

Violence sexuelle

16

0

07

0

14

0

08

0

14

0

18

0

17

0

17

0

17

0

17

0

10

0

17

0

11

Mortalité maternelle

694

01

561

0

704

0

722

0

753

0

709

0

729

03

699

0

699

0

651

0

606

0

853

01

12

13

Morts #177; nés

Accidents de trafics

routiers

TOTAL

710

17

8205

16

02
32

565

16

6704

16

01
32

709

31

7671

31

03
53

787

36

6728

27

03
48

761

14

7936

21

01
50

696

22

8168

18

02
42

748

19

7004

21

03
37

694

14

6341

11

01
47

694

14

6947

11

01
38

652

14

7813

06

02
27

697

16

5617

14

03
41

860

24

6335

19

06
51

 

Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2007.

Au vu de ce tableau, il dessine donc, une décroissance de taux de mortalité, en ce qui concerne les accidents de circulation. Cela s'explique de l'implication et de l'initiative de l'Administrateur du Territoire et ses partenaires, qui ont jugé bon de mettre « les dos d'ne », sur la voie publique n° 5, c'est ainsi que nous sommes descendu de 65 cas en 2006 à 28 Cas en 2007.Egalement le système de communication fut initié par Aide Médicale Internationale et le suivi terrain des animateurs sanitaires.

Tableau 10 : Morbi-mortalité 2008

 

Janvier

Février

Mai

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Sept.

Octobre.

Nov.

Déc.

 
 

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

01

Choléra

225

0

152

0

87

0

119

0

136

0

93

0

82

0

94

0

108

0

81

0

128

0

307

0

02

Rougeole non vaccinées

0

0

01

0

0

0

0

0

02

0

01

0

01

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

03

Diarrhée sanglante

29

0

36

0

29

0

40

0

39

0

31

0

22

0

21

0

23

0

12

0

13

0

52

0

04

Paludisme

2752

03

3325

12

4061

12

2777

14

3665

7

3416

7

2358

07

2476

10

1781

09

1995

09

2854

07

3774

07

05

VIH/SIDA

62

04

47

02

86

01

79

01

65

01

49

02

79

03

28

02

28

02

37

00

62

03

34

01

06

MST

67

0

41

0

65

0

52

0

60

0

61

0

54

0

89

0

87

0

58

0

41

0

59

0

07

Autres diarrhées

213

0

692

0

1237

0

895

0

722

0

690

0

637

0

593

0

417

0

853

0

618

0

874

0

08

Fièvre typhoïde

501

0

500

0

688

01

429

0

572

0

338

0

475

0

535

0

268

0

539

0

241

0

571

0

09

Anémies

196

14

222

10

238

09

228

07

293

04

242

09

225

07

211

16

220

11

276

10

330

18

335

10

10

Violences sexuelles

14

0

13

0

0

0

7

0

18

0

13

0

16

0

16

0

10

0

11

0

4

0

5

0

11

Mortalité maternelle

739

03

711

02

736

0

776

0

812

0

766

01

765

0

759

0

782

0

537

01

788

0

748

0

12

13

Morts - nés

746

27

723

21

739

33

786

24

834

46

790

15

771

15

757

13

799

35

545

16

801

23

756

27

 

11

0

04

0

14

01

31

03

26

03

33

01

27

03

17

01

16

01

14

01

16

0

23

03

 

5555

51

6467

47

8610

57

6219

49

7244

61

5812

35

5508

35

5596

43

4539

58

4958

37

5896

51

7538

48

 

Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2008.

Au regard à ce tableau, l'effet positif de notre échantillon de dos knes a continué à produire des fruits en ce qui concerne les accidents de circulation. Il en est de même des cas de rougeole qui ont diminué, grâce au renforcement des séances de communication.

Tableau 11 : Morbidité et mortalité annuelle par tranche d'k~ge de 2006-2008

Pathologies

2006

2007

2008

 
 

<5 ans

>5 ans

<5 ans

>5 ans

<5 ans

>5 ans

 
 

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

01

Cholera

402

0

1880

03

236

0

1562

0

230

0

1248

02

02

Rougeole non-vaccinée

114

01

30

0

1524

27

364

0

05

01

0

0

03

Diarrhée sanglante

66

0

185

0

207

0

198

0

110

0

245

0

04

Paludisme

21492

58

20005

07

24149

94

5430

20

17776

01

17998

06

05

VIH/SIDA

32

0

875

0

10

01

600

12

18

01

567

19

06

MST

0

0

860

0

0

0

705

0

01

0

678

0

07

Autres diarrhées

3603

0

1772

0

5088

01

2380

01

6562

0

2000

0

08

Fièvre typhoïde

460

0

1225

0

1646

0

2962

0

1398

01

4048

0

09

Anémies

3393

84

1135

16

2598

66

529

02

2511

121

558

04

10

Violences sexuelles

0

0

219

0

04

0

167

0

06

0

121

0

11

Mortalité maternelle

0

0

7698

12

0

0

8181

05

0

0

8898

10

12

13

Morts - nés

Accidents de trafics routiers TOTAL

7734

0

37296

513 0

658

0

530

36374

0

65

111

8284

0

44348

219 0

408

0

238

23308

0

28
68

8941

0

37558

281 0

498

0

216

36577

0

17
58

 

Source : Nos interprétations.

Ce tableau synthèse, de trois ans fait ressortir le taux élevé de mortalité infantile, et cela peut facilement s'expliquer, car les maladies des enfants, sont souvent difficiles à diagnostiquer et interpréter, malgré l'influence de la communication.

.

Tableau 12 : causes de morbi-mortalité.

Age

< 5ans

> 5 ans

Pathologies

Cas

Décès

Cas

Décès

Cholera

290

0

1537

02

Rougeole

548

10

132

0

Diarrhée sanglante

128

0

210

0

Paludisme

21139

81

14478

11

VIH/SIDA

20

01

681

13

MST

01

01

2051

0

Autres diarrhées

5085

01

2051

01

Fièvre thyroïde

1168

01

2769

0

Anémies

2834

91

741

8

Violences sexuelles

03

0

169

0

Mortalité maternelle

0

0

8259

9

Mort-nés

8320

338

0

0

Accidents de trafic
routier.

0

0

328

37

TOTAL

39 .536

523

33.406

81

 

Source : Nos interprétations.

A la lecture ce tableau, un constat malheureux se dégage :

- La morbidité chez les enfants de 0-5 ans s'élève à 54,2% ;

- La morbidité chez les personnes dont l'~ge est supérieur à 59 mois, est de 45,8% ;

- La mortalité chez les enfants dont l'ge est de 0-59 mois : 86,5% ;

- La mortalité chez les personnes dont l'ge est supérieure à 59 mois : 13,5%.

Ceci exige pour les enfants :

- La promotion des mesures de préventions ;

- La prise en charge correcte de cette couche vulnérable,

- Et surtout une référence précoce.

Ainsi donc, en rapprocher la morbidité de la mortalité, nous arrivons à une

conclusion selon laquelle, les taux des morbidités sont presque les mêmes chez les enfants comme chez les adultes. Par contre, un grand écart se présente en ce qui concerne les taux de mortalité, où les enfants payent le grand prix. Les accouchements dystociques, l'anémie et le paludisme, sont les principales causes de cette mortalité infantile.

Tableau n° 13 : morbi-mortalite selon les périodes de 2006-2008

Année

2006

2007

2008

Maladies par

période

Cas

Décès

Cas

Décès

Cas

Décès

Par ans

73670

769

67656

476

74135

556

Par mois

6140

64

5638

40

6178

47

Par semaine

1535

16

1410

10

1545

12

Par jour

220

03

202

02

221

02

 

Source : Nos interprétations.

En ce qui concerne le tableau ci haut, l'enregistrement des cas des décès journaliers en 2006, était si élevé,

Suite à la non existence des structures de communication pour le chargement de comportements.

- Signalons que les cas de morbi-mortalite dans la communauté n'ont été pas enregistré et par conséquent n'ont fait objet de notre étude, Si nous faisons la moyenne de cas de morbi-mortalite durant ces trois années, plus de 215 cas par jour seraient épargnés de la morbidité et il y aurait moins de cas de décès par jour si la communication était bien menée.

III. n2. n35( 6( 17$7,21 n ( 6 n5( 68/7$76 n ( n1N( 148( 7(

III. 2. 1. Cible selon âge et sexe.

Tableau N° 14 : 8dbKDnWEKIRQ nKNWHnRnWE[ e

20 #177; 30 ans

30 #177; 45 ans

45 ans et plus

M

F

M

F

M

F

18

31

20

23

47

16

 

Source : Nos enquêtes.

III. 2. 2. Cible selon les catégories professionnelles

Tableau N° 15 : Cible selon la catégorie professionnelle

Sans

profession. (Cultivateur)

Agents de

santé

Transporteurs

Petits vendeurs

Autres

M

F

M

F

M

F

M

F

M

F

05

35

27

12

30

0

17

14

06

09

 

Source : Nos enquêtes.

)11Milrl'i2tHLSLOVSER2 rGHMrIDEHDX[ rEi-dessus, il ressort : Tableau n° 14 : r6H92 rl11JH :

- 20 #177; 30 ans, de notre cible : 49 soit 31,6%

- 30 #177; 45 ans, note cible : 43 soit 27,7%

- 45 ans et plus, note cible : 63 soit 40,7%

Selon le sexe : Femmes : 70 soit 45,2%

Hommes : 85 soit 54,8%

Tableau N° 15 : Sans profession : 40 soit 25,8%

- Agents de santé : 39 soit 25,5%

Tableau n° 16 : Transporteurs de moto et vendeurs

Quartier

CATEGORIE

01

KAVIMVIRA

Transporteurs

Vendeurs

02

KASENGA

02

02

03

MULONGWE

02

02

04

KIMANGA

03

03

05

KALIMABENGE

01

01

06

KALUNDU

01

01

 

TOTAL

10

10

 

Source : Nos enquêtes.

- Transporteurs : 30 soit 19,1%

- Petits vendeurs : 31 soit 20,1% - Autres : 15 soit 9,2%

III.3. RESULTATS DE L'ENQUETE.

III. 3. 1. Dépouillement

Tableau n° 17 : Dépouillement du questionnaire d'enquête

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

TOTAL

I

En rapport avec les enfants

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

oui

nom

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

1

2

2

1

1

1

2

1

2

1

1

1

17

06

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

 

2

2

2

2

1

2

2

2

2

1

1

1

05

18

3

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

0

83

4

1

2

1

1

1

1

2

2

1

1

1

1

1

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

19

04

5

2

2

2

2

2

2

1

2

2

1

1

1

1

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

2

03

20

II

Connaissance sur les pratiques de

VIH/SIDA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

06

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

23

0

07

2

2

2

2

2

2

2

1

2

1

2

2

2

2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

1

04

19

III

Consultations prénatales

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

1

1

1

1

1

1

2

2

1

2

1

1

1

1

1

1

1

2

2

1

1

1

1

2

17

06

IV

En rapport avec la vie socio-économique

a. Travaux communautaire d'assainissement

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

IV

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

09

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

2

1

2

2

2

1

2

2

2

03

20

VI

b. Transporteurs par moto

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

02

22

11

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

01

22

12

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

02

21

 

Source : Nos enquêtes.

A la lecture de ce tableau, comme tant d'autres ayant les mr mes indices 1 ne signifie autre chose que la réponse affirmative tandis que 2 la négative. En abscisse : se sont le nombre des ménages qui ont été interrogés.- En ordonnée, c'est seulement n° du questionnaire

 

24

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

49

50

51

TOTAL

I

En rapport avec les enfants

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

01

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

28

0

02

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

0

28

03

1

1

2

2

1

2

2

2

1

1

2

2

2

 

1

1

1

1

1

1

1

2

2

2

1

1

1

1

2

16

12

04

1

1

1

2

2

2

2

1

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

 

23

05

05

2

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

1

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

1

 

06

22

II

Connaissance sur les pratiques de

VIH/SIDA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

06

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

28

0

07

2

1

2

2

2

2

2

2

2

1

1

2

2

2

2

2

2

2

1

1

1

1

2

2

2

2

2

2

2

07

21

III

Consultation prénatale

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

1

1

2

1

1

2

2

1

1

1

1

1

1

1

1

24

04

IV

En rapport avec la vie socio-économique

a. Travaux communautaire d'assainissement

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

IV

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

09

2

2

2

2

2

2

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

01

06

VI

b. Transporteurs par moto

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10

2

2

2

2

2

2

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

07

11

2

2

2

2

2

2

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

07

 

2

12

2

2

2

2

2

2

07

0

57

Source : Nos enquêtes.

 

80

81

82

83

84

85

86

87

88

89

90

91

92

93

94

95

TOTAL

I

En rapport avec les enfants

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

1

1

1

1

2

1

1

2

1

1

1

1

1

1

1

1

14

02

 

2

2

1

1

2

2

2

2

2

1

1

1

2

2

2

2

2

06

10

 

3

2

2

2

2

2

1

1

1

1

1

1

1

2

1

2

2

08

08

 

4

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

16

0

 

5

2

2

2

2

2

1

2

1

1

1

1

1

1

2

2

1

08

08

II

Connaissance sur les pratiques de VIH/SIDA

 
 
 
 
 
 
 

6

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

16

0

 

7

2

2

2

2

1

2

1

1

1

1

2

1

1

2

2

2

07

09

III

Consultation prénatale

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

2

1

2

1

1

1

13

03

 

Source : Nos enquêtes

 

52

53

54

55

56

57

58

59

60

61

62

63

64

65

66

67

68

69

70

71

72

73

74

75

76

78

79

TOTAL

I

En rapport avec les enfants

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

2

2

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

1

1

2

1

1

1

1

1

1

1

1

22

06

 

2

1

1

1

1

2

2

2

2

1

1

2

2

2

1

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

10

18

 

3

2

2

1

2

2

2

1

1

1

2

2

2

2

2

2

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

15

13

 

4

1

1

1

1

2

1

2

2

1

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

24

04

 

5

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

1

2

2

2

2

1

1

1

1

1

2

2

2

2

2

07

21

II

Connaissance sur les pratiques de VIH/SIDA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

20

0

 

7

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

1

2

2

2

1

1

1

1

1

2

2

2

2

2

05

23

III

Consultation prénatale

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

1

2

1

1

1

2

2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

2

2

1

21

07

 

. Source : Nos enquêtes.

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

TOTAL

IV

c. Les petits vendeurs le long de la route : « Zemboulistes »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

13

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

28

0

 

14

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

0

28

IV

d. Aux communicateurs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

15

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

28

0

 

16

22

1

2

1

2

1

2

1

1

2

2

2

2

2

2

2

2

1

1

2

2

2

1

1

1

1

1

1

12

16

 

17

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

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-. 11 IRUM- LJOCOLDO i ARXV I-V groupes

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Source : Nos enquêtes.

 

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IV

c. Les petits vendeurs le long de la route : « Zemboulistes »

 

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IV

d. Aux communicateurs

 
 
 
 
 
 
 
 

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-. In 11UdU- IJpq3Ual II Itous les groupes

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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2

 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Nos enquêtes.

Tableau n° 18 : Synthèse par indicateur.

INDICATEURS

SCORE

% en rapport avec la réponse .

 

NON

 

En rapport avec les enfants de moins de 59 mois

250

228

Oui : 52,3% Non : 47,7%

II

Connaissance sur la pratique du VIH/SIDA

118

72

Oui : 65,6% Non : 34,4%

III

Consultation prénatale

147

20

Oui : 88% Non : 12%

IV

En rapport avec la vie socio-

économique

 
 
 
 

04

26

Oui : 13,3% Non : 86,7%

 

05

85

Oui : 5,9% Non : 94,1%

 

Petits vendeurs le long de la route « Zemboulistes »

30

30

Oui : 50% Non : 50%

 

Aux communicateurs

56

14

Oui : 28% Non : 72%

 

Questionnaires d'ordre général à tous

50

150

Oui : 25% Non : 75%

 

Nom RECO

10

70

Oui : 12,5% Non : 87,5%

 

Source : Nos enquêtes.

En manière de résumer, le résultat total de notre recherche, fait état de 670 soit 44,8% réponses positives contre 825 soit 55,2 % de réponses négatives. Comme nous venons de le souligner ci haut, les résultats à l'intérieur de cette synthèse se présentent de la manière suivante :

- A/ - secteur de la santé publique :

320 soit 38,3% des réponses négatives,

515 soit 61,7%. Des réponses positives ;

En somme ce secteur n'est pas épargné dans ceux qui sont considérés moins performants, car n'atteignant pas la norme de performance de 85% tel que souhaité par l'OMS pour tous les indicateurs de performance. Ceci étant, ce secteur mérite d'Ntre redynamisé, renforcé d'avantage avec un personnel compétent, formé et ayant été bien équipé, et surtout organisé son recyclage, son suivi sur terrain et ensemble évaluer les séances. Le négliger précipiterait les gens à demeurer ignorants et finir dans la tombe à cause des maladies facilement évitables.

B / - Secteur socio-économique - professionnel :

285 soit 75% des réponses négatives,

95 soit 25% des réponses positives,

Au regard des statistiques susmentionnées, la situation de ce secteur est un morceau dur à croquer, et est même source de la misère, de la pauvreté, de l'endémie et épidémie de certaines pathologies citées ci haut. Seule la communication efficace, doit apporter un changement souhaité dans le chef de notre population.

C/ -Secteur d'ordre général :

10 soit 12,5% connaissent réellement le nom de leurs relais communautaires,

70 soit 87,5% ne connaissent nullement le nom de leurs relais communautaires.

Les résultats enregistrés se dépassent de tout commentaire, et prouvent à suffisance que les structures existantes ne remplissent correctement leur tache.

Chap. IV. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES DONNEES.

IV. 1. DISCUSSION

Toute communication doit avoir un impact positif sur les comportements de l'interlocuteur concerné, donc un feed back souhaité.

En nous référant aux résultats du tableau n° 18, la communication n'est pas bien menée dans notre zone de santé, car 55,2% contre 44,8% des réponses négatives priment sur les positives.

Ceci étant, un effort doit être fourni afin d'atteindre la moyenne acceptable de 85% selon l'OMS.

Les secteurs les plus nécessitant d'une communication interne avec des communicateurs compétents et formés sont :

IV.1. 1. Secteur socio-économique :

- 505 soit 76% des réponses négatives contre 109 soit 24% des réponses positives,

Il en est de même des accidents de trafics routiers enregistrés entre 2006 et 2008, qui ont donné les statistiques les plus alarmantes de décès et d'invalidité dans la zone de santé d'Uvira.

IV.1.2. Secteur santé publique.

A la lecture des résultats enregistrés dans ce secteur, nous pensons que les animateurs de la zone de santé doivent être capacités davantage, et méritent d'ftre suivis et évaluer régulièrement sur terrain.

IV. 2. RESUME DU TRAVAIL.

Après avoir défini les concepts de base en rapport avec notre mémoire, nous avons constaté que l'impact de la communication est positif dans les pays développés par rapport aux pays en développement, où les problèmes mineurs de santé publique demeurent chroniques sans solutions durables et deviennent de plus en plus meurtriers et que ces mêmes problèmes persistent dans la zone de santé d'Uvira.

De ce fait, nous concluons que l'ignorance reste un fléau à combattre dans cette zone.

Il n'y aura pas adoption par individu ou par groupe d'un comportement favorable pour un développement intégral dans cette zone sans passer par une communication efficace avec un personnel qu'il faut à la place qu'il faut.

CONCLUSION

Nous voici au bout de notre mémoire de licence en santé publique, qui a porté sur « l'impact de la communication, pour le changement des comportements en zone de santé d'Uvira ».

La communication est un besoin fondamental au mrme pied d'égalité que le besoin de manger, de boire, de respirer, de s'émouvoir et autres besoins tels que les définit la classification de Virginie Henderson.

Ne pas s'en occuper, pour un agent de santé, c'est exercer partiellement sa fonction qui est, de protéger et promouvoir la santé de l'individu, du groupe et de la communauté. Car la communication est pour les services de la santé, ce que est le sang dans le corps humain.

Pour mener à bien notre recherche, nous nous sommes appuyé sur les méthodes analytique et descriptive. Ces dernières nous permis d'analyser correctement la situation épidémiologique de notre zone de santé, et de la décrire scientifiquement. L'enqurte par questionnaire nous a aidé à récolter les résultats objectifs et relatifs à notre investigation. Quant à l'interview, elle nous a permis d'échanger librement et dans toute indépendance avec nos interlocuteurs sur tous les aspects de la vie pouvant entamer leur santé en particulier et de toute la communauté en général.

Nos objectifs ont été atteints et nos hypothèses se sont confirmés, car la recrudescence de plusieurs maladies endémiques et épidémiques, sont cause du manque d'une communication efficace pour les éviter, ainsi la sensibilisation,la

conscientisation de toutes les couches de notre communauté et surtout l'implantation d'un service ou mieux un département de communication de notre zone de santé, sont sans doute les solutions bien indiquées en vue de faire face à toutes ces maladies.

Enfin pour clore avec notre recherche, disons que toute oeuvre humaine, a toujours fait objet des discussions, suggestions, critiques, avis et considérations. C'est pourquoi, nous ne pensons pas avoir tout épuisé, et demandons à tous nos lecteurs et futurs chercheurs de nous compléter et d'approfondir avec cette recherche.

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Partant des résultats récoltés , des observations, de la conclusion et des avis certains de nos enquêtés, nous nous voyons obligé de formuler les suggestions et recommandations à toutes les instances concernées, c'est notamment :

I Au Gouvernement Congolais :

- De voter une loi instituant une coordination ou un département de communication ,au sein de chaque structure de santé, à tout le niveau allant de bas en haut.

- Que le cours de communication soit inscrit au programme des cours toutes les écoles secondaires et tous les établissements
d'Enseignement supérieur et universitaire.

II. A la Zone de santé rurale d'Uvira :

- Qu'une coordination de la communication soit implantée au sein de cette zone et que son animateur principal en soit le point focal.

- Que la constitution de cette coordination tienne compte de toutes les parties prenantes de la santé, tant privées que publiques.

- Qu'un programme autonome à l'instar des autres comme, lèpre et tuberculose, paludisme, VIH/SIDA lui soit doté et financé.

- Que les structures de communication soient instaurées de la base à la hiérarchie, pour la planification, l'exécution, le suivi et l'évaluation des séances de communication dans tous les secteurs.

III.A la population locale.

- Que la population soit suffisamment informée avant l'exécution de tout projet en rapport avec sa santé.

BRECHES

Plusieurs littératures ont été écrites sur la communication dans beaucoup de pays et dans plusieurs milieux géographiques.

Nous venons d'initier l'étude de la communication en visant son impact sur le changement de comportement en zone de santé d'Uvira.

Que ceux qui nous lisent contribuent aussi l'étude, nous fassent de remarques et suggestions afin qu'ensemble nos populations en zone de santé d'Uvira adopte un comportement vraiment favorable à la protection et promotion de la santé, don précieux reçu du créateur.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

a) Livres, publications et colloques.

1. ABAKAR D : Germe et développement quels enjeux pour la formation, collègue International, Bordereaux, 2 au 4 Février 2006 ;

2. DELANAYE P., Education en famille, Ed. St Paul, Kinshasa, 1978;

3. DEFOUR G., Animateur, Ed. Bandai, Bukavu, 1976

4. DEFOUR G., Entraîneur, Ed. BANDARI, Bukavu1976

5. GENEVIEVE et Bernard P., Dictionnaire Médical pour les régions tropicales, CERB, Kangu Mayumbe, 1987

6. FAO, Guide méthodologique d'élaboration d'une stratégie de communication multimédia, la communication pour le développement, manuel, T 1, Rome, 2002

7. FILMER D. The incedence of Public expectures ou health and Edication, notes d'information pour le rapport sur le développement dans le monde édition, CERF, Paris, 2004 ;

8. LEVALLOIS, MP., Petit Larousse de la médecine, MARNASSE, 75283, PARIS, 1997 ;

9. DU JEAN R., Dynamique du groupe, recherche, expérience\, langage, CERF, Paris, 1982

10. Petit Larousse, illustré, librairie LAROUSSE, 17 rue du Mon FARNASSE et boulevar, 1976 ;

11. MINISTRE DE LA SANTE RDC, : Formation en soins intégrés de la femme et du nouveau-né pour les purration, projet Axxes, Kinshasa, 2008 ;

12. UNICEF, Enquêtes nationales sur la situation des enfants et des femmes en RDC, MICS2, Kinshasa, 2001 ;

13. UNICEF : Femmes et enfants ; le double dividende de l'égalité de sexe, New York USA #177; 2007 ;

14. UNICEF, OMS, UNESCO, FNUAP, PNUD, PAM et Banque

Mondiale, Savoir pour sauver, Géneve-Suisse, 2002 ;

b) Cours inédits

1. KALONGA A., Communication sociale Etudiants G3 Développement communautaire, U.O antenne d'Uvira, 2008-2009 ;

2. KWIBE M, Education pour la santé approfondie, L1 Santé Publique UO, Extension d'Uvira, 2007-2008 ;

c) Mémoire :

BARIHUTA A., Le Rôle des médias dans le développement socioéconomique du Burundi, Mémoire, UNIC-ISGEA, Bujumbura, 2007-2008

d) Rapport et activités

1. ZSR-UVIRA, DENOMBREMENT, Archives, Uvira, Septembre 2006 ;

2. ZSR-UVIRA, Canevas du plan de développement de la zone de santé d'Uvira, Uvira, 2008 ;

3. ZSR-UVIRA, Rapport annuel et mensuel archives, Uvira, 2006, 2007, 2008 ;

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Age : . Sexe : Niveau d'étude :

Fonction actuelle : . Domicile

actuel :

I. EN RAPPORT AVEC LES ENFANTS DE MOINS DE 60 MOIS.

1. Vous a-t-on parlé de l'importance de la Vit A pour votre enfant ? Oui ou Non.

2. Si Oui, par qui ? (Encerclez la réponse) :

a) Par un agent de santé.

b) Par un relais communautaire.

c) Par la radio.

d) Par le crieur.

e) Par moi-même.

3. Vous a-t-on parlé de l'importance de la Vit A ? (Cochez la bonne réponse) :

a. Aide la vision de l'enfant.

b. Aide la croissance de l'enfant.

c. Aide la prévention des infections.

d. Pas d'importance.

e. Je l'ai fait parce que les autres l'ont fait.

4. Connaissez-vous l'importance de la vaccination pour votre enfant ? Si Oui ou Non ?

5. Quels sont les types de vaccins que votre enfant reçoit ? :

a. BCG, VAR, VAT ;

b. VAT, VAR, DTC, VPO ;

c. VPO, BCG, DTC +Hip+Hep, VAR et VAA ;

d. Seulement VAR.

II. CONNAISSANCE SUR LA PRATIQUE DE VIH/SIDA

6. Avez-vous déjà entendu parlé du VIH/SIDA ? Oui ou Non ?

7. Quels sont les moyens pour prévenir cette maladie ? (Cochez la ou les bonnes réponses) :

a. Abstinence,

b. Fidélité,

c. Usage des condoms,

d. Limitations du nombre de partenaires,

e. Eviter les rapports sexuels avec les prostitués,

f. Eviter la transfusion du sang non testé,

g. Eviter les injections avec les seringues utilisées,

h. Eviter de partager les rasoirs et autres objets tranchants.

III. CONSULTATIONS PRENATALES.

8.Connaissez-vous l'importance des consultations prénatales ? Oui ou Non. Laquelle ?

A. Travaux communautaires d'assainissement

9. Pour, quelle est l'importance des travaux communautaires (salongo) d'assainissement :

a. Assainissement et hygiène du milieu

b. Lutte contre la salubrité publique

c. Pour enrichir l'autorité publique

d. Pour rendre la cité propre

e. Pour déboucher les caniveaux.

B. Transporteurs par motos.

10. avez-vous déjà entendu parlé de l'importance du port du casque ? Oui ou Non ?

11. Si Oui, quelle est cette importance :

a. Prévention de l'accident cérébral pour moi et pour mon client

b. Protection contre le soleil

c. Montrer au public que je sais conduire la moto

d. Ne pas permettre aux agents de brigade routière de s'enrichir

12. Par qui l'avez-vous appris :

a. Par celui qui m'a appris à conduire la moto

b. Par la radio

c. Par la brigade créée par l'autorité de la brigade routière

d. Par notre comité des conducteurs des motos

e. Par les autres qui portent les casques.

C. Les petits vendeurs le long de la route (Zemboulistes).

13. Avez-vous déjà entendu qu'il ne faut pas vendre quoi que ça soit le long de la route ? Oui ou Non ?

14. Trouvez-vous que c'est vraiment important ? Oui ou Non ?

D. Aux communicateurs (Animateurs sanitaires,
journalistes de la radio, responsable d'école, responsable

d'association, responsable de différents secteurs religieux et certains chefs des services.)

15. Vous arrive-t-on à communiquer quelque chose à vos agents ? Oui ou Non ?

16. Si Oui, sur quoi est souvent concentré votre message ?

a. Sur les orientations du service

b. Sur les critiques de nos rapports d'activités

c. Sur la vie politique

d. Sur le tout ou rien.

17. Ave-vous déjà été formé en matière de communication ? Oui ou Non ?

18. Vous arrive-t-on d'évaluer os séances de communication ? Oui ou Non ?

19. Si Non, pourquoi :

a. Je n'ai pas appris comment le faire

b. Je n'ai pas le temps

c. Pas d'intérêt

20. Organisez-vous les séances de suivi de ce que vous avez communiqué ? Oui ou Non ?

21. Avez-vous une coordination de communication au niveau de la cité d'Uvira ? Oui ou Non ?

E. QUESTIONS D'ORDRE GENERAL A TOUS LES GROUPES

22. Qu'est-ce qui vous préoccupe dans votre vie selon l'ordre cidessous :

a. Habitat, Nourriture, Famille, Profession, Vie sociale ;

b. Profession, Habitat, Nourriture, Famille, Vie sociale ;

c. Loisir, Profession, Habitat, Nourriture, Famille, Vie sociale ;

d. Vie sociale, Loisir, Profession, Famille, Nourriture.

23. Connaissez-vous les maladies à mains sales ? Oui ou Non ?

24. Les quelles sont ici :

a. Toutes les maladies diarrhéiques seulement ;

b. Maladies diarrhéiques, Toux et Rhume ;

c. Toux et Rhume seulement ;

d. Toutes les maladies.

25. Comment les avez-vous connues :

a. Par la radio,

b. Par un agent de santé,

c. Dans les rues,

d. A l'Eglise,

e. Par moi-même.

26. Quel est le nom de votre relais communautaire ?

PLAN DU TRAVAIL

0. INTRODUCTION

DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE Communication

Impact

Comportement

Zone de santé.

PRESENTATION DU PROBLEME.

Dans le monde

Dans le tiers-monde et en Afrique

En RDC : - A UVIRA

LES CONSEQUENCES DU PROBLEME LE CHOIX ET L'INTERET DU SUJET Intérêt personnel et théorique

Intérêt scientifique

Intérêt pratique

DESCRIPTION DU MILIEU

Sur le plan géographique

Sur le plan politico-administrative

Sur le plan démographique

Sur le plan socio-économique

Situation épidémiologique

0.6. REVUE DE LA LITTERATURE

O.7.HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.7.1. Hypothèses

0.7.2. Objectifs du travail

0.7.2.1. Objectif général 0.7.2.2. Objectifs spécifiques.

0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES

10. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

CHAP I. GENERALITES SUR LA COMMUNICATION.

I.1. La communication proprement dite

I.2. Les structures et les institutions traditionnelles de communication sociale.

I.2.1. La famille

I.2.2. L'école

I.2.3. L'Eglise

Chap. II. MATERIEL, METHODES ET UTILISATION DES
RESULTATS ATTENDUS

II.1 MATERIELS

II.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES.

II.2.1. Echantillonnage

II.2.2. Enquête

II.2.3. Observation directe et indirecte

II.3. UTILISATION DES RESULTATS ATTENDUS

CHAP III. RESULTATS

III.1. Présentation des données 2006-2008 III.2. Présentation des résultats de l'enqu~te.

CHAP IV. DISCUSSIONS ET INTERPRETATION DES DONNEES

IV.1. Résumé du travail

IV.2. Les suggestions

Conclusion

Brèches

Bibliographie

Annexe

Table de matières






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery