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Circuit de commande de redémarrage d'un réfrigérateur après une coupure de courant

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par Fenel J et Pierre-Claude FEVRIN et DUMEUS
Quisqurya - Ingénieur électrique 2012
  

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2.1.4.- Vitesse synchrone d'un moteur monophasé asynchrone

La fréquence synchrone ns d'un moteur est exprimée par la formule ns = où f est la

fréquence du réseau et p le nombre de paires de pôles du moteur. Pour induire le courant dans la cage du rotor, il doit y avoir une différence de vitesse pour que ce type de moteur fonctionne ; le rotor suit le champ statorique mais ne l'atteint jamais. En fait c'est ce champ qui entraîne le rotor. Le glissement est la différence relative de vitesse entre le rotor et le champ statorique.

g = avec :

· ns la fréquence de rotation du champ statorique du moteur, et

· n la fréquence de rotation de la machine.

Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires

g = avec :

· ùs la vitesse angulaire de synchronisme du champ statorique du moteur.

· ù la vitesse angulaire de rotation du moteur.

Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques pourcents : cependant il peut atteindre 10 % pour les petits moteurs monophasés. Les pertes par effet Joule dans le rotor étant proportionnelles au glissement, une machine de qualité doit fonctionner avec un faible glissement.

 

Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN Fénel J. Page 4

2.1.5.- DpP 0[[0ITHOINQP oteN[IP IKES1074p

2.1.5.1.- Introduction

Lorsqu'un bobinage est soumis à un courant alternatif, il crée un champ magnétique de direction fixe que l'on peut décomposer en deux champs à modules constants et égaux tournant en sens inverses à la fréquence f. Le rotor, ayant une grande inertie, ne peut suivre aucun des champs, car il est stationnaire : le moteur n'a aucun couple de démarrage, car toutes les forces agissent en sens contraire l'une de l'autre. Le moteur ne peut donc démarrer seul. Quand il est lancé dans un sens, le moteur accroche le champ qui tourne dans ce sens, mais l'autre tourne à une vitesse double vis-à-vis du rotor occasionnant des couples résistants. De plus, le rotor produit un couple qui fait accélérer le moteur dans le sens du lancement. Le moteur atteint rapidement une vitesse légèrement inférieure à la vitesse synchrone (g < 1). Bien que le couple de démarrage soit nul, le moteur produit ce couple de plus en plus puissant à mesure que le glissement s'approche de un (1). Il atteint sa valeur maximale à environ 75% de la vitesse synchrone pour redevenir nul au synchronisme.

Le fait que le moteur monophasé asynchrone ne peut démarrer seul constitue un inconvénient majeur. C'est pourquoi on place sur le stator des pôles auxiliaires orthogonaux aux pôles principaux (figure 2.1.2). L'enroulement auxiliaire est généralement débranché au moyen d'un interrupteur centrifuge s'ouvrant des que la vitesse est proche de 75% de la vitesse nominale du moteur, à peu près 2 à 3 secondes après le démarrage. L'enroulement principal est constitué d'un gros fil prévu pour rester sous tension en permanence et pour supporter le courant nominal. L'enroulement de démarrage a une résistance plus élevée que celle de l'enroulement principal mais a une faible réactance. Une fois que la vitesse du moteur est relativement proche de la vitesse normale, l'enroulement de démarrage est mis hors tension par des astuces ou artifices.

Quand les enroulements principal et auxiliaire sont raccordés en parallèle à une source alternative, chacun produit un flux ~s et un flux qa qui sont déphasés l'un par rapport à l'autre, ce qui donne naissance à un champ tournant. Ce champ est parfait quand les flux cs et va sont égaux et déphasés de 90o. Dans ces conditions le couple de démarrage atteint sa valeur maximale. Une

fois que le démarrage est effectué et que l'enroulement auxiliaire est débranché, le champ se maintient et le moteur fonctionne. Le couple de démarrage se calcule par la formule [Wildi, p.689]:

T = k × Ia × Is ×siná F1

Ia et Is sont les courants des enroulements auxiliaire et principal ; á est angle de déphasage entre les courants et k est une constante.

Les compresseurs sont catégorisés suivant le couple de démarrage qui détermine aussi le mode de démarrage approprié. Les compresseurs à couple de démarrage élevé (HST) ont généralement recours à un relais et à un condensateur de démarrage, lesquels font office de dispositif de démarrage (sections 2.1.5.2 et 3). Ceux à couple de démarrage faible (LST) recourent à un PTC (section 2.1.5.4).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery