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L'intégration d'un nouveau support publicitaire mobile auprès du marché publicitaire algérien

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par Djilali LOGAB
Université d'Alger - Magister marketing 2008
  

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SECTION 02 : LES MODELES ET STRATEGIES

01- LES MODELES DE COMMUNICATION QUI SOUS-TENDENT L'ACTION PUBLICITAIRE :

1-1-Les modèles de communication :

La communication publicitaire, telle qu'elle est perçue par le consommateur, peut être schématisée à travers des modèles. Ces modèles sont utiles à l'annonceur en ce qu'ils décrivent le processus de décision de l'acheteur, sous l'action de la publicité, en termes analytiques et conceptuels; ils constituent donc une aide au chef d'entreprise pour prévoir les effets de la publicité et, dans certaines conditions, les mesurer33.

Toutefois, des objections ont été formulées par certains auteurs sur l'utilité du principe de la modélisation du comportement du consommateur comme moyen de mesure de l'efficacité de l'action publicitaire. Il serait, selon ces auteurs, finalement plus facile, donc moins onéreux et plus efficace de s'en tenir au lien direct existant entre la dépense publicitaire et les ventes, au lieu de s'interroger sur les réponses de nature affective ou cognitive du consommateur face aux incitations publicitaires34.

Ainsi est-on conduit par cette objection à une approche du type boite noire qui met entre parenthèses le processus du comportement du consommateur, dans l'analyse des effets des messages publicitaires. Une telle approche à identifier les effets de la publicité, à partir du recueil des données, c'est-à-dire des chiffres de ventes tels qu'ils apparaissent dans les séries chronologiques.

33J.J. Lambin « Le Marketing Stratégique », Mc Graw Hill, Paris 1986, chap.4 ; J.D. Little, Management Scientist, Advertising Age, Sect.2, 13 Avril, 1981, pp. s1, s12.

34 K. S. Palda, « The Hypothesis of a Hierarchy of Effects: A Partial Evaluation », Journal of Marketing Research, Fév.1966, pp. 13-24.

La faiblesse de cette méthode d'analyse tient aux hypothèses économiques sous-jacentes à la relation entre le message publicitaire et les ventes.

Elle admet, implicitement, qu'une publicité nulle produit des ventes nulles. Or, ce raisonnement absurde est contredit par la réalité commerciale qui montre que les ventes d'une marque peuvent être positives sans publicité. Il existe en effet des centaines de produits qui sont vendus régulièrement dans des supermarchés et grands magasins, sans soutien publicitaire35.Ce fut le cas pendant longtemps de la pâte à tartiner Nutella

Il faut donc nécessairement prendre en compte, dans la communication publicitaire, le comportement d'achat individuel du consommateur. Car les ventes globales ne disent rien, ni sur le nombre significatif des acheteurs (anciens et nouveaux), ni sur la structure de réponse des acheteurs à l'action de la publicité. Qui sont-ils ? Combien sont-ils? Où et quand achètent-ils? Comment et combien achètent-ils? Et surtout, pourquoi achètent-ils?

Ces questions demeurent sans réponse, dans une approche "managériale" ou gestionnaire trop étroite qui, en raison même de ses limites, peut induire en erreur. En revanche, grâce à une approche comportementale, on peut comprendre le mécanisme de réponse du consommateur à l'action de la publicité et notamment l'existence de délais de réaction à l'incitation publicitaire. D'une part, l'achat se produit habituellement quelque temps après que le consommateur envisage l'acquisition d'un bien. D'autre part, l'effet de "retard" est efficace puisque les dépenses publicitaires courantes vont créer de nouveaux consommateurs qui vont renouveler leurs achats ultérieurement36.

35 J. D. C. Little, << Aggregate Advertising Models : The State of The Art » Operations Research, n° 27, 1979, p.637

36 D. S. Tull, <<The Carry- Over Effect of Advertising >>Journal of Marketing, vol.29, Avril 1965, pp.46-53 N. K Dhalla,» La Publicité considérée comme un investissement», Harvard, L'expansion, automne 1978, pp. 37-44.

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Ainsi, la répétition du message, en construisant et en renforçant la mémorisation, justifie l'effet cumulatif de l'action publicitaire. Pendant la seconde guerre mondiale et dans les années qui ont suivi, les producteurs d'acier ont poursuivi leurs efforts publicitaires en direction des consommateurs, alors que la production destinée à leurs clients était soumise au rationnement.

La controverse dans le années 60 sur les mécanismes de l'action publicitaire pouvait se résumer dans les termes suivants : quels sont les critères d'identification et de mesure de l'incitation publicitaire ? Les ventes de la marque ou la réponse du consommateur qui peut prendre la forme d'une connaissance, d'une réaction émotionnelle, ou d'un comportement37 .

Cette discussion est aujourd'hui pratiquement sans objet, car il est admis que les modalités de réponse du comportement du consommateur à l'action de la publicité ne doivent pas être considérées comme des moyens de mesure analogues à l'accroissement des ventes.

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